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Insécurité dans le pays, le président du CNT interpelle le PM Bah Oury

Le président du conseil national de la transition interpelle le premier ministre par rapport aux problèmes d’insécurité grandissant dans le pays. Docteur Dansa Kourouma attire son attention sur la nécessité de freiner ce phénomène qui gangrène le pays actuellement. Il demande à Bah Oury de penser aux services de sécurité dans ce sens.

En Guinée, l’insécurité est devenue une préoccupation majeure des citoyens, car presque chaque semaine des cas de banditisme et d’incendie sont enregistrées à travers le pays. Et cela suscite une inquiétude chez le président du conseil national de la transition. Docteur Dansa Kourouma.

« Garantir la sécurité de nos concitoyens dans le nouveau contexte créé par la prolifération des incendies, par la récurrence d’accidents meurtrier sur nos routes et par des actes des grands banditisme se soldant très souvent par des assassinats, ne doivent pas être un espoir évanescent. C’est une obligation fondamentale disons un impératif catégorique. » Avance Docteur Dansa Kourouma président du CNT

Pour lui, la garantie de la sécurité de la population doit passer par la formation et l’équipement des forces de défense et de sécurité du pays.

« Cet impératif rend urgent le renforcement des capacités d’intervention rapide de nos forces de défenses et de sécurités, à travers leur formation et leurs équipements appropriée. Des forces de défense bien formés et équipé agissent sous serment et obéissent aux lois de la république. » indiqué docteur Dansa Kourouma.

La sécurité est le premier des droits fondamentaux de l’homme et des citoyens, parce que si l’impératif sécuritaire n’est pas satisfait c’est la loi du plus fort qui s’installe et conséquemment toute idée de société se dissipe. Conclus le président du CNT.

Tenema Doumbouya pour moyaguinee.com

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Voici les causes du retrait des licences des médias

Le premier ministre a présenté la politique générale de son gouvernement devant les conseillers nationaux ce lundi à Conakry.  Amadou Oury Bah a, au cours de cette présentation touché plusieurs secteurs de la vie nationale, notamment la cause du retrait des licences des médias. Selon lui, ces médias fermés ont failli à leur responsabilité dans le traitement de l’information.

A en croire le premier ministre, le gouvernement n’a jamais ordonné aux patrons de presse de mettre en place un organe d’autorégulation. Il indique que ce sont les patrons même qui ont pris cette décision vue les dérapages constatés au cours des émissions dans certains médias

« C’est n’est pas le gouvernement qui leur a dit il faut coute que coute faire. Pour rappel, la situation était bloquée, lorsque j’ai eu le feu vert de son excellence le président de la république, je les ai invités pour leur dire voilà la situation il faut que vous soyez des professionnels c’est-à-dire respect les principes de la déontologie du métier de journaliste. »  Explique Amadou Oury BAH.

 Mais même après cette rencontre avec les patrons des médias qui ont promis de mettre en place cet organe d’autocensure, les dérapages non pas cessé ajoute Bah Oury.

« Du 02 mai au 21 mai c’est comme si une mouche les avait piqués davantage. La sanction est tombée le 21 mai et le 22 je reçois la charte d’autorégulation, donc c’est médecin après la mort. »

 Pour le premier ministre, en cette période fragile, il n’est pas question de laisser qui que ce soit semer le trouble dans le pays.

« Nous avons vu ce que les radios mille collines ont fait au Rwanda, nous ne pouvons pas nous permettre que dans ce pays, dans un contexte de déstabilisation généralisé de l’Afrique de l’ouest, qu’on laisse libre cours à des mécanismes susceptible de remettre en cause les fondamentaux de la stabilité et de sécurité nationale. »

On ne laissera personne remettre en cause les fondements sur lesquels la paix et la quiétude peuvent régner dans le pays a conclus bah Oury.

Tenema Doumbouya pour moyaguinee.com

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Société minière : L’ONG Action Mine Guinée se réjouit pour les 8 permis d’exploitations minière retirés par l’Etat Guinéen

Exploitation minière dans la zone de Siguiri

Devant la dégradation poussée de l’environnement dans la préfecture de Siguiri, les autorités guinéennes ont décidé de retirer les permis d’exploitation de 8 sociétés minières évoluant dans l’exploitation minière, dans l’échantillonnage à gros volume. Une décision appréciée par l’ONG Action mine Guinée. Pour cette structure, les autorités doivent pousser plus loin pour comprendre comment ces sociétés ont obtenu leur permis d’exploitation.

C’est à travers un courrier administratif que la direction nationale des mines a informé les sociétés concernées de la décision du gouvernement de retirer leurs permis d’exploitation minière. Au nombre de 8, ces sociétés minières seraient à la base de la dégradation très poussée de l’environnement dans la préfecture de Siguiri. L’ONG Action mines Guinée salue cette décision des autorités.

« Premièrement, à Siguiri nous savons que dans la zone d’exploitation minière il y a énormément de sociétés. On parle de plus de 140 sociétés qui sont en activité dans une zone comme Siguiri et causent énormément de dégâts au niveau de l’environnement. Donc il y a beaucoup de questions à se poser sur la régularité, sur le mode d’attribution de ces permis.

Deuxièmement sur le respect des règlementations environnementales dans cette zone, donc c’est tout à fait normal si des sociétés du point de vue mode d’obtention des permis et aussi point de vue du respect des engagements de la réglementation environnement ne sont pas en règle, que des permis soient retirés », affirme Oumar Barry membre de l’ONG Action mine Guinée.

Pour Oumar Barry, les autorités doivent pousser ces sociétés d’exploitation minière à respecter le code de l’environnement.

« C’est vrai qu’y a des emplois en jeu mais il y a d’autres éléments très importants.  C’est le cadre de vie, ce sont des cours d’eau qui sont pollués, l’environnement qui est menacé et c’est la vie de toute la population qui est menacée. Par ailleurs, c’est très important d’aller plus en profondeur et de vérifier le mode de fonctionnement de ces sociétés pour s’assurer qu’elles respectent le code minier mais aussi la réglementation environnementale. Nous savons qu’il y a beaucoup de sociétés illégalement installées dans cette zone et parfois des sociétés qui se réclament comme étant des sociétés d’exploitation artisanale mais qui ont des moyens très mécanisés, des moyens industriels », ajoute Oumar Barry.

Pour sauver l’environnement, il faut réglementer ce secteur et même réduire les sociétés d’exploitation minière dans la localité, conclut Oumar Barry.

Tenema Doumbouya pour moyaguinee.com

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Me Thierno Souleymane Baldé avocat au barreau de Guinée.

Amnesty international a publié cette semaine un rapport sur les cas d’assassinat entre 2019-2021.

 A en croire la structure de défense de droits de l’homme l’utilisation des armes létales n’a pas cessé dans le maintien d’ordre en Guinée. Selon Me Thierno Souleymane Baldé avocat au barreau de Guinée cela est une réalité. Mais pour lui, c’est l’impunité qui encourage les crimes en Guinée.

« C’est assez dommage qu’il y ait autant d’assassinat et que jusqu’à maintenant, qu’on ne puisse pas avoir des procès pour pouvoir condamner les auteurs de ces crimes. Puisque c’est surtout cette impunité qui encourage les auteurs de ces crimes. S’il y’a eu certains nombres d’arrestation, des procès et que les auteurs avaient été condamnée je pense que nous ne serions pas là. » Ajoute t-il

Même si les autorités de la transition avaient promis une rupture avec les anciennes pratiques dans le maintien de l’ordre en Guinée, pour plusieurs observateurs et structure de droits de l’homme, il n’y a pas grand changement. C’est le cas d’Amnesty international. Une remarque partagée par Me Thierno Souleymane Baldé avocat au barreau de Guinée.

« Si les cas d’assassinat continuent d’être enregistrés lors des manifestations, cependant des enquêtes préliminaires ont été ouvertes sur les cas précédents, notamment les Crimes et délits commis sous le régime d’Alpha Condé, les enquêtes préliminaires ont commencé depuis plus d’une année et demi maintenant, les auditions continuent encore au niveau du tribunal de première instance de Dixinn. Ceux qui ont été victime de pillages, blessures et ceux qui ont leurs enfants assassinés sont déjà entendu, il ya certains accusé aussi qui ont été entendu. A ce stade la procédure d’enquête parlementaire se déroule normalement. Nous espérons que très bien tôt au-delà de Conakry les enquêteurs iront à l’intérieur du pays. » Ajoute Me Thierno Souleymane Baldé avocat au barreau de Guinée.

Alors que les auditions évoluent dans les tribunaux de Conakry, l’avocat espère pouvoir bientôt se déplacer pour les crimes commis dans les autres préfectures du pays.

Tenema Doumbouya pour moyaguinée.com

La convergence des acteurs socio-politique du cadre de dialogue demande au CNRD de rectifier la sortie du premier ministre Bah Oury sur RFI

Guinée : La convergence des acteurs socio-politique du cadre de dialogue demande au CNRD de rectifier la sortie du premier ministre Bah Oury sur RFI

La convergence des acteurs socio-politique du cadre de dialogue

La convergence des acteurs socio-politique du cadre de dialogue demande au CNRD de rectifier la sortie du premier ministre Bah Oury sur RFI, au cours de laquelle, il à parler d’un éventuel glissement du chronogramme de la transition. Selon cette structure, passé les 24 mois accordés aux militaires par la CEDEAO, elle ne reconnaitra plus les institutions de la république. La convergence a fait cette déclaration ce mardi, à la maison des association et ONG de Guinée situé à Yimbaya dans commune de Matoto. 

Au cours de cette interview le premier ministre Bah Oury a indiqué « qu’il y’a possibilité que 2025 soit la fin de la transition en Guinée. Mais que les élections seront organisées progressivement ». Cette annonce est désapprouvée par la convergence des acteurs socio-politiques engage dans le cadre de dialogue. Pour cette structure, c’est une déclaration unilatérale qui doit être rectifier par le CNRD.

« Nous déplorons cette volonté manifeste et unilatérale de Monsieur Amadou Oury Bah de repousser la durée de la transition en violation flagrante du point 2 des 35 Résolutions du Cadre du dialogue inclusif inter-guinéen, relatif à la durée de la transition militaire soit 24 mois, entérinée par le compromis dynamique avec la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Nous nous insurgeons contre ce cynisme politique de la part du nouveau Premier ministre qui claironnait autrefois par médias interposés, sur la gestion opaque de la transition alors qu’il était bien représenté dans tous les organes du Cadre de dialogue inclusif inter-guinéen », a indiqué le porte-parole de circonstance Alpha Bayo au nom de convergence.

A en croire ces acteurs, après les 24 mois accordés aux militaires par la communauté économique des Etats de l’Afrique de L’ouest, CEDEAO, ils ne reconnaitront aucune institution nationale. « Nous ne cautionnerons pas ce braquage politique en plein jour de nature à engendrer encore plus de soubresauts politiques et sociaux dans le pays. Nous réitérons qu’à ce stade de la mise en œuvre des 35 résolutions du Cadre du dialogue inclusif inter-guinéen, il n’y a nullement possibilité de glissement de l’agenda de la Transition, tel que défini par l’ensemble des acteurs sociopolitiques lors des travaux du 24 novembre au 15 décembre 2022 », s’insurge Alpha Bayo.

Ces acteurs ont aussi fustigé le non-respect des 30 % des femmes qui devrait figurer dans le nouveau gouvernement.

Tenema Doumbouya pour moyaguinee.com

Dans la nuit de jeudi à vendredi, 15 mars 2024 plusieurs quartiers étaient en ébullition dans la capitale guinéenne. Des jeunes sont sortis pour protester contre la rareté du courant électrique. A Lambangnie, un jeune a été tué. Des citoyens rencontrés dénoncent ce délestage, qui selon eux « Les impacts dans leurs activités ».

Délestage / Conakry: Manifestation contre le manque d’électricité, un jeune tué à Lambanyi

Dans la nuit de jeudi à vendredi, 15 mars 2024 plusieurs quartiers étaient en ébullition dans la capitale guinéenne. Des jeunes sont sortis pour protester contre la rareté du courant électrique. A Lambanyi, un jeune a été tué. Des citoyens rencontrés dénoncent ce délestage, qui selon eux « Les impacts dans leurs activités ».

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Le mouvement guinée224 officialise sa présence sur le terrain

Dans le souci de participer au développement de la Guinée et de promouvoir la paix dans le pays, le mouvement Guinée 224 Ose et Gagne est officiellement lancée ce dimanche 03 mars 2024 à Conakry.

Sa mission est de renforcer la capacité des jeunes guinéen en général et ceux de l’axe ou la route le prince en particulier.

 «  L’objectif principal, c’est promouvoir la paix en Guinée. Nous avons prévue d’assister des personnes démunies et la formation des jeunes par ce qu’ils en ont besoin pour pouvoir entreprendre quelques choses. Le message que je lance à la jeunesse guinéenne donc c’est d’essayer d’apprendre un métier et de ne pas se laisser manipuler par la politique. » A expliqué Abou Hamza Secrétaire Administratif du mouvement.

Au vu de son importance en cette période de transition en Guinée, c’est une initiative qu’apprécient nombreuses personnes. C’est pourquoi l’Alliance Guinéenne pour le Développement n’est pas en marge. 

Il promet d’accompagner le mouvement à sa manière.

 « C’est une belle initiative qu’il faut encourager. Nous ne sommes pas là pour donner de l’argent aux jeunes mais plutôt de les aider à entreprendre quelques choses. Voila c’est pourquoi nous sommes ici pour accompagner ces jeunes dans la formation afin de les mettre dans l’action. Ce sont nos frères et nous sommes avec eux. » Magnifie Ahmed Sékou Camara président de AGD l’Alliance Guinéenne pour le Développement.

Les actions se multiplient déjàs aux premières heures du lancement de ce mouvement et le mouvement Guinée 224 s’engage à bien mener ce combat qui est une lutte commune. Il faut noter que cette  cérémonie de lancement a pris fin par le don de quelques échantillons de tenue scolaire du primaire par André Flamy Lelano à travers sa fondation.

M’mah Bangoura

Guinée : Que retenir de la grève générale illimitée lancée par le mouvement syndical Guinéen ?

Guinée : Que retenir de la grève générale illimitée lancée par le mouvement syndical Guinéen ?

Guinée : Que retenir de la grève générale illimitée lancée par le mouvement syndical Guinéen ?

Le mouvement syndical Guinéen (MSG) a lancé, une grève générale illimitée sur toute l’étendue du territoire national ce lundi 26 février 2024. Ils exigent la libération sans condition du camarade Pendessa, la libération des ondes privées, la baisse des prix des denrées alimentaires sur le marché entre autres.

De Wanindara en passant par la cité Enco5 les forces de l’ordre composées de bérets rouges et des policiers sont visibles sur les ronds-points. Ce matin, la circulation est morose, les activités sont au ralenties les boutiques et les magasins sont fermés à certains endroits de la ville de Conakry, la circulation était fluide en passant par Simbaya jusqu’à Cosa au moment où nos reporters quittaient les lieux.

Selon Souleymane Bah, citoyen assis auprès de son magasin, « cette grève a eu un impact négatif sur toutes les activités du pays, raison pour laquelle l’Etat doit dialoguer pour éviter une crise généralisée dans le pays au moment où la galère frappe les populations. » 

Par ailleurs, Kadiatou Keïta vendeuse plaide pour que les acteurs impliqués adoucissent leur position afin de favoriser la réconciliation et la quiétude sociale dans le pays.

Toujours dans la tournée, c’est le même constat sur l’auto route Fidel Castro, de kilomètre 36 en passant par Gbessia et au grand Marché de Madina jusqu’en ville.

Cette journée de grève générale illimitée se poursuit donc à Conakry mais aussi à l’intérieur du pays à l’appel du mouvement syndical pour exiger la libération du syndicat de la presse privée, la levée des restrictions imposées aux médias, la baisse des prix des denrées alimentaires entre autres.

Le constat fait par nos reporters