Il l’a fait savoir ce mercredi 28 février 2024 à la bourse du travail. Cette décision intervient juste après la libération du Secrétaire Général du Syndicat de la Presse Privé de Guinée Sékou Jamal Pendessa .
Voir la déclaration ci-déssous.
Il l’a fait savoir ce mercredi 28 février 2024 à la bourse du travail. Cette décision intervient juste après la libération du Secrétaire Général du Syndicat de la Presse Privé de Guinée Sékou Jamal Pendessa .
Voir la déclaration ci-déssous.
Le mouvement syndical Guinéen (MSG) a lancé, une grève générale illimitée sur toute l’étendue du territoire national ce lundi 26 février 2024. Ils exigent la libération sans condition du camarade Pendessa, la libération des ondes privées, la baisse des prix des denrées alimentaires sur le marché entre autres.
De Wanindara en passant par la cité Enco5 les forces de l’ordre composées de bérets rouges et des policiers sont visibles sur les ronds-points. Ce matin, la circulation est morose, les activités sont au ralenties les boutiques et les magasins sont fermés à certains endroits de la ville de Conakry, la circulation était fluide en passant par Simbaya jusqu’à Cosa au moment où nos reporters quittaient les lieux.
Selon Souleymane Bah, citoyen assis auprès de son magasin, « cette grève a eu un impact négatif sur toutes les activités du pays, raison pour laquelle l’Etat doit dialoguer pour éviter une crise généralisée dans le pays au moment où la galère frappe les populations. »
Par ailleurs, Kadiatou Keïta vendeuse plaide pour que les acteurs impliqués adoucissent leur position afin de favoriser la réconciliation et la quiétude sociale dans le pays.
Toujours dans la tournée, c’est le même constat sur l’auto route Fidel Castro, de kilomètre 36 en passant par Gbessia et au grand Marché de Madina jusqu’en ville.
Cette journée de grève générale illimitée se poursuit donc à Conakry mais aussi à l’intérieur du pays à l’appel du mouvement syndical pour exiger la libération du syndicat de la presse privée, la levée des restrictions imposées aux médias, la baisse des prix des denrées alimentaires entre autres.
Le constat fait par nos reporters
Le district de Dandayah est situé à 15 kilomètre de la préfecture de Forecariah. Dans cette localité de la Guinée, le poste de santé se trouve de nos jours dans un état de dégradation très avancé.
Cette structure sanitaire est construite en 2007 et assure la couverture sanitaire des citoyens des quatre(4) secteurs de la localités avec une population estimée à 12 mille habitants.
Au délà de la vétusté de l’infrastructure, le manque d’équipements adéquats, d’hygiènes et de médicaments sont aussi une préoccupation majeure.
Des plafonds délabrés, des fissures et toiles d’araignées sur le mur, la pharmacie en manque de stock de produit, la salle d’accouchement non équipée, avec une l’insuffisance accrue de lit, ce sont entre autres des difficultés auxquelles le poste de santé du district de dandaya est confronté. Sur ces problèmes vient se greffer une odeur nauséabonde dégagée par des chauves-souris.
<< Nous n’avons pas un poste de santé digne de nom. On a même pas un lit d’accouchement. Les femmes accouchent par terre sur des pagnes que nous étalons à même le sol. On a un frigo pour les produits qui doivent être mis sur la glace mais il est actuellement en panne. Des fois, la température varie mais, on a remonté l’information par ce que ce sont des frigos qui ne doivent pas être réparés par n’importe qui, ceux qui l’ont installé ce sont eux qui sont habilités à venir entretenir >>, regrette le Dr Cécé Alexis Kourouma, chef de poste de santé de Dandayah.
La fermeture des marchés parallèles de vente des produits pharmaceutiques a eu un impact négatif sur le poste de santé de dandayah explique cet agent de santé.
<< Avec la fermeture des pharmacies locales, vraiment nous avons des difficultés actuellement. Parce que quand nous commandons des produits des fois nous ne gagnons pas tous les produits commandés. C’est dans ces pharmacies locales que nous partions chercher le reste mais actuellement ce n’est plus possible >>, a ajouté le Dr Cécé Alexis Kourouma.
Dandaya est une zone…donc il existe différentes pathologies dans cette localité.
<< Les pathologies qui sont souvent fréquentes ici sont en autres le paludisme, les maladies diarrhéiques… Puisque la route est bien faite les chauffeurs conduisent imprudemment donc les accidents aussi sont fréquents >>, explique le Dr Cécé Alexis Kourouma.
En plus de tous ces problèmes, il y’a le manque d’électricité et de source d’eau au sein de ce poste de santé de Dandayah.
Le système de soins guinéen est composé des sous secteurs public et privé. Le sous-secteur public est organisé de façon pyramidale et comprend de la base au sommet: le poste de santé, le centre de santé, l’hôpital préfectoral, l’hôpital régional et l’hôpital national. Cependant certaines de ces structures sanitaires manquent de façon criarde d’entretiens et de médicaments à l’image du poste de santé de Dandayah.
TENEMA DOUMBOUYA
A Dar-es-lam bas-fond n°4 dans la préfecture de Dubréka, certaines maraîchères accusent la direction préfectorale de l’habitat de vouloir s’accaparer de leurs domaines agricoles. À ce jour, ces femmes seraient menacées de quitter leurs potagers pour laisser la place à des maisons d’habitations en construction.
Sur ces espaces agricoles, des bâtiments en constructions sont visibles. Les maraîchères qui y travaillent sur cet espace accusent les responsables de la direction préfectorale de l’habitat de vouloir vendre ce domaine. Selon ces femmes, toutes les luttes qui ont été menées pour protéger cet endroit, sont restées sans suite jusqu’à maintenant.
<< Ils nous ont trahi parce qu’ils nous ont dit qu’ils veulent lotir ce bas-fond, ils ont fait ce travail, en plaçant des bornes et des digues par tous mais ces digues ont été détruites par la pluie >>, explique Fatou Camara, maraîchère.
<< Un jour nous avons vu les topographes dans le bas-fond en train de mettre des soubassements, nous nous sommes catégoriquement opposés à cette décision. Et grâce à notre détermination ils n’ont pas pu construire des maisons partout dans ces bas-fonds et le combat continue jusqu’à présent, sinon ils allaient construire des villas et des étages dans tous les bas-fonds. Nous prions Dieu qu’ils ne parviennent pas .>> Ajoute Fatou Camara.
Ce bas-fond, un lieu qui permet à ses femmes de pouvoir nourrir leurs familles. Voir les autorités concernées les retirer ce domaine est une réalité qu’elles ne sont pas prêtent à accepter.
<< Quand nous descendons dans ce bas-fond nous cherchons de quoi vivre avec nos familles, parce que quand les cultures donnent bien, nous avons de quoi nourrir nos enfants. C’est pourquoi nous sommes toujours déterminés à faire ce travail. Selon eux, c’est l’État qui a besoin du domaine pour vendre aux particuliers pour qu’ils construisent des maisons. L’Etat doit nous aider, le bas-fond n’est pas un lieu de construction de maison.>> Raconte Rabiatou Camara, femme maraîchère.
Ces maraîchères ont toujours travaillé dans ce bas-fond pendant la saison sèche tout comme la saison pluvieuse. Si pendant la saison sèche elle fond le maraîchage, pendant la saison pluvieuse ils cultivent du riz.
<< C’est ici que nous prenons la nourriture de nos enfants, je suis veuve mais je suis obligée de venir ici pour travailler pour ne pas que mes enfants restent à la merci des autres. C’est ici que nous gagnons ce que nous mangeons mais ils veulent nous retirer ces bas-fonds pour vendre et mettre l’argent dans leur poche, comme ça nous allons rester sans lieux de travail. Nous ne savons pas qui a vendu le lieu donc c’est l’inquiétude que nous avons actuellement. Nous prions le président de demander aux gens de Dubréka de laisser nos bas-fonds tranquille, pour qu’on puisse travailler tranquillement aussi >>, plaide Mabinty Sylla, maraîchère.
Suite à ces accusations, la rédaction de moyaguinee.com a tenté sans succès d’avoir la version des responsables préfectoraux de l’habitat de Dubréka.
TENEMA DUMBOUYA