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Inquiétude du Syndicat National de l’Education ( SNE) autour de la rentrée scolaire

La rentrée scolaire est prévue le 25 septembre 2024 en Guinée. Le Secrétaire Général du Syndicat National de l’Education dit ne pas être surpris par cette décision du ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation. Cependant, Michel Pépé Balamou exprime une inquiétude concernant le paiement des enseignants du privé qui dispenseront cinq jours de cours pendant le mois de septembre.

Pour la première fois en Guinée, la rentrée scolaire est prévue en septembre, ce qui préoccupe certains parents d’élèves. Mais pour le Secrétaire Général du Syndicat National de l’Education (SNE), c’est une initiative de rénovation de la part du Ministre de l’Enseignement Pré-Universitaire.

« Les raisons sont toutes simple, les programmes d’enseignement et d’apprentissage qui sont en cours en république de Guinée, proposent 9 mois de cours intense. Pour les apprenants. Mais en réalité nos élevés ne font que 8 mois de cours c’est- à-dire du mois d’octobre au mois de mai et le mois de juin est consacré aux examens nationaux. Alors que les élèves des autres pays font 9 mois de cours, de septembre jusqu’au mois de mai. Et le mois de juin qui est le 10 mois est consacré aux examens dans ces pays. C’est la première raison, qu’a été évoqué pour justifier cette décision. Maintenant la deuxième raison, c’est la faite que quand la date est fixée, les élèves ne viennent pas à temps. » Indique Michel Pépé Balamou.

Pour ce syndicaliste, la Guinée doit pouvoir se conformer aux autres pays du monde qui débutent généralement l’année scolaire en septembre. Mais la question qui se pose est de savoir si les parents doivent payer le mois de septembre. Michel Pépe tente d’y répondre.

« Moi j’ai inscrit mes enfants dans une école privé mais il n’est nullement marqué là-bas que le mois septembre fait partir. Donc je pense que ce problème ne se pose pas pour le moment.  Le problème se situé au tour des cours qui seront dispensés par les enseignants du 25 au 30 septembre vont être payé au compte de quel mois et tiré de quelle scolarité payée par les parents. » S’est-il interrogé.   

Enfin, le secrétaire du SNE a invité le Ministre de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation à accélérer la prise en charge des enseignants recrutés, afin de permettre aux écoles d’avoir suffisamment de personnel avant l’ouverture des classes.

Tenema Doumbouya pour moyaguinee.com

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La dégradation actuelle sur le pont de sambayah (coyah) ne vient ni de sa réalisation, ni systématiquement des engins miniers qui y passent.

Par Balla Moussa Konaté, ingénieur des ponts et chaussées.

Nos routes nationales en général (avec l’indicatif RN), surtout les principaux axes de celles-ci constituent de nos jours les seuls nerfs du secteur des transports des hommes et de leurs biens entre Conakry et les principales localités de notre pays. C’est pourquoi la nouvelle de la dégradation du pont sur la nationale n ⁰ 3 à Sambayah (Coyah) a laissé place à plusieurs commentaires dont les plus excessifs contre elle.

De ce qui précède, mon avis a été sollicité par plusieurs personnes et par certains médias de notre pays. Après ma visite du terrain hier dimanche 1er septembre 2024, je livre ce qui suit :

    ☆ La dégradation sur ce pont est limitée sur une partie de la dalle de compression. Elle ne serait pas alarmante, si elle avait été traitée à sa phase précoce quelques mois avant ;

    ☆ Aucun défaut structurel originel lié à la conception, ni à la construction de cet ouvrage n’explique la défectuosité apparue. Si c’était le cas, lors de la réalisation de l’actuelle route, un test de résistance aurait ordonné sa démolition et son remplacement par un autre ouvrage plus solide à sa place ;

     ☆ Les passages répétés ni des engins miniers, ni de la plupart d’autres engins lourds neufs et réglementaires ne sont les causes réelles de cette dégradation. Si c’était le cas, ce pont de 20 ans d’âge serait endommagé depuis longtemps.

QU’EST CE QUI EXPLIQUE DONC CETTE DÉFAILLANCE ACTUELLE SUR LE PONT DE SAMBAYAH À COYAH ?

Cette question m’amène avant tout à donner un bref détail sur ce type de pont entièrement en béton armé.

En effet, le pont de Sambaya est essentiellement constitué de trois parties :

     – Ses fondations : matérialisées par trois semelles n’ont aucun signe d’instabilité ;

    – Ses élévations (appuis) : composées de deux culées et d’une pile centrale sont intactes ;

    – Son tablier est composé de quatre poutres longitudinales et parallèles sur chacune de ces deux travées. L’écartement axial entre celles-ci est de 2,15 m, avec une épaisseur de 0.3 m et une hauteur à nu de 0.8 m pour chaque poutre. Elles sont toutes solides et droites.

    –  C’est sur ces poutres qu’une dalle discontinue de compression d’épaisseur globale de 0,30 m repose et qui a pour objet de permettre le passage des véhicules et les piétons. C’est une partie de cette dalle de roulement, côté Forécariah qui a été atteinte.

COMMENT EST CE QU’ON EST ARRIVÉ LÀ ET QUEL EST LE DEGRÉ DE CETTE DÉGRADATION À CE JOUR ?

À mon avis, la cause quasi certaine de ce mal serait le stationnement d’un poids lourd à cet endroit précis pour des raisons de pannes qui auraient nécessité l’utilisation d’un cric vers la zone axiale de la dalle de ce pont, côté Forécariah. En déchargeant des dizaines de tonnes provenant du camion à travers une surface de la plaque d’assise d’environ 15 cm × 15 cm de cet outil sur cette partie de la dalle de compression de ce pont. C’est en bas de cette partie de la dalle que l’effet négatif apparaît le plus. On appelle techniquement cette contrainte, le poinçonnement.

À la surface de la dalle, au départ, on a dû voir un petit trou qui a grossis au fur et à mesure de Passage des autres engins lourds, jusqu’à la rupture.

A ce stade, cette dégradation n’entame nullement la stabilité structurelle ni des appuis, ni des poutres sur lesquelles cette dalle repose, grâce à coup sûr à l’intervention rapide et efficace du service en charge de remettre cet ouvrage en bon état de fonctionnement. Pour cette atteinte, techniquement parlant, plusieurs gammes de remèdes appropriés existent.

Cependant la solution préventive contre la dégradation précoce de nos infrastructures routières demeure à la fois dans la bonne conception, la bonne exécution, l’entretien rationnelle et aussi dans l’application constante et efficiente de notre loi protection du patrimoine routier.

Ensemble, débout pour un secteur routier performant en Guinée.

(Par Balla Moussa Konaté, ingénieur des ponts et chaussées)

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La rentrée scolaire 2024-2025 ne fait pas que des heureux 

La rentrée scolaire de cette année est fixée au 25 septembre. C’est le ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation qui l’a annoncé ce week-end. Suite à cette annonce, certains parents interrogés par notre reporter n’apprécient pas cette date, compte tenu de la situation économique très précaire du pays. Ils demandent au ministre de reporter la réouverture des classes au 3 octobre.

Contrairement aux années précédentes, cette année les élèves reprendront le chemin de l’école le 25 de ce mois. C’est le choix du ministre de l’enseignement Pré-universitaire. Mais cette annonce ne fait des heureux. Certains parents d’élèves sont inquiets en raison des frais de scolarité.

« Le 25 septembre est très proche il n’a qu’à repousser jusqu’au 5 octobre ça trouvera qu’on s’est préparé un peu pour l’ouverture.  Par ce qu’il faut chercher des fournitures scolaires, les frais de scolarité. Les enfants de beaucoup d’entre nous étudie dans les écoles privées, il n’ya pas d’école public et cela nous fatigue beaucoup. » nous confit Abdourahmane Baldé, parent d’élève.

Dans plusieurs endroits de la capitale guinéenne, les établissements publics n’existent pas, ce qui pousse les parents à envoyer leurs enfants dans les écoles privées. Ibrahim Diallo n’apprécie pas cette décision des autorités.

« Y’a tellement d’écoles privées que d’école public c’est un grand problème, surtout pour beaucoup de citoyens qui n’ont pas assez moyens pour payer les frais de scolarité. Les écoles privées sont trop chères et c’est difficile qu’a même parce que on n’a pas autres choses à faire. » Nous fait savoir

Un autre parent d’élève invite les fondateurs d’écoles privées à ne pas augmenter les frais de scolarité.

« L’appel que je veux lancer aux fondateurs d’écoles privées, c’est de ne pas augmenter les frais de scolarité, parce que les parents d’élèves sont très pauvres actuellement ils n’ont même pas de quoi manger à plus forte raison de payer les frais de scolarité. » explique-t-il

Par ailleurs, le ministre a mis en garde les écoles privées contre toute augmentation des frais d’inscription et de réinscription au-delà de cent cinquante mille francs guinéens (150 000 GNF).

Thierno Djibaye Sow pour moyaguinee.com

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Insécurité : un opérateur économique assassiné

Les épouses de Elhadj Hassimiou Diallo, l’opérateur économique assassiné

Elhadj Hassimiou Diallo, âgé d’une cinquantaine d’années, est tué par des individus lourdement armés à son domicile au quartier Kinifi, dans la commune de Sonfonia.

Ces derniers ont également emporté une somme d’argent, plongeant la famille et le quartier dans une profonde tristesse.

 L’opérateur économique est assassiné dans la nuit de jeudi à vendredi.

L’une des épouses du défunt, a décrit les moments terrifiants qui ont précédé la tragédie

« Mon mari était dehors, il frappait à la porte. Lorsque je l’ai ouverte, ils sont entrés ensemble. Ils avaient tous des armes. Ils m’ont dit d’envoyer l’argent, je leur ai dit que je n’en avais pas. Ils ont insisté, je leur ai dit qu’il se trouvait à la boutique et surtout de ne pas tuer mon mari. Je suis allée prendre tout ce que j’avais comme argent pour le leur remettre. C’est à ce moment-là qu’ils ont tiré sur lui. » déclare Aissatou Bobo Diallo

Malgré les mesures de sécurité prises par Elhadj Hassimiou Diallo, ce tragique événement démontre la vulnérabilité croissante des citoyens face à l’insécurité. Mamadou Adama Diallo, un ancien collaborateur du défunt, déplore une situation de plus en plus inquiétante.

« Il avait pris des précautions, mais cela n’a pas suffi. C’est alarmant de voir qu’il est devenu une cible malgré tout », déclare-t-il avec amertume.

Le chef du secteur, confronté à la récurrence de ce type d’attaques, appelle les autorités à réagir. Il plaide pour l’installation urgente d’une unité de police ou de gendarmerie dans le quartier pour dissuader les criminels et protéger les habitants.

« Nous ne pouvons plus rester dans cette insécurité. Il est impératif que les forces de l’ordre soient plus présentes ici », martèle-t-il.

Ce drame fait écho à une autre attaque survenue en mai dernier dans le même secteur, où une famille avait été la cible de bandits armés. Heureusement, l’intervention rapide des services de sécurité avait permis d’éviter le pire. Cette fois-ci, malheureusement, Elhadj Hassimiou Diallo n’a pas eu la même chance, laissant derrière lui une famille en deuil et un quartier en état de choc.

Les autorités ont d’ores et déjà entamé une enquête pour retrouver les auteurs de ce crime odieux, tandis que la communauté appelle à une action rapide et efficace pour endiguer la montée de l’insécurité dans la région.

Yacine DIALLO pour moyaguguinee.com

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Journée internationale des victimes de disparition forcée : Amnesty et 17 ONG accusent l’Etat Guinéen

Amnesty International et 17 organisations guinéennes de défense des droits humains, dont entre autres, OGDH ABLOGUI, AVIPA, lancent un cri d’alarme à l’occasion de la Journée internationale des victimes de disparition forcée ce vendredi 30 Aout 2024. Elles réclament l’ouverture d’une enquête sur la disparition de deux militants du FNDC, Oumar Sylla Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah introuvables depuis le 9 juillet 2024.

Les voix s’élèvent de plus en plus en Guinée pour dénoncer la disparition forcée de deux militants du FNDC, Oumar Sylla alias Foniké Mengué et Mamadou Billo Bah, disparus depuis le 9 juillet 2024. Amnesty International et 17 organisations locales de défense des droits humains ont profité de la Journée internationale des victimes de disparition forcée pour exiger l’ouverture immédiate d’une enquête. Ces organisations ne sont pas convaincues par la déclaration du parquet général de la Cour d’appel, qui affirmait le 17 juillet dernier ne pas savoir où se trouvent les deux activistes. Selon elles, Oumar Sylla et Mamadou Billo Bah ont été arrêtés par les forces de défense et de sécurité, dans une tentative de réprimer les voix dissidentes. Un troisième militant, Mohammed Cissé, affirme avoir été arrêté en même temps qu’eux et témoigne de sévices subis, soutenant ainsi la thèse d’une arrestation violente. Amnesty International rappelle que la Guinée, en tant que signataire des conventions internationales sur les droits humains, a l’obligation de protéger ses citoyens et de faire toute la lumière sur ces disparitions. Les organisations guinéennes appellent également à la ratification sans réserve de la convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, comme l’ont fait plusieurs pays de l’Afrique de l’ouest et centrale. Dans leur communiqué, elles soulignent la répression croissante des voix critiques par les autorités de transition, au pouvoir depuis 2021, avec la fermeture des médias, les restrictions d’accès à Internet, et la répression brutale des manifestations ayant causé la mort d’au moins 47 personnes entre septembre 2021 et avril 2024.

Tenema DOUMBOUYA pour moyaguinee.com

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Le forum des forces sociale de Guinée exprime son inquiétude face l’insécurité grandissant dans le pays

Le forum des forces sociale de Guinée exprime son inquiétude face l’insécurité grandissant dans le pays. Selon eux plusieurs d’entre eux seraient menacé à cause de leur prise de position. Par ailleurs les membres de forum, ont aussi exprimé leur désapprobation sur contenu de l’avant-projet de la constitution.

Les membres du forum des forces sociales disent craindre pour leur sécurité. A les en croire, la disparition d’Oumar Sylla Foniké Manguè et Mamadou Bilo Bah n’a jamais été une inquiétude, pour les autorités de la transition.   Et pour tant cette situation devait préoccuper tout le monde. Estime Mamadou   Barry.

« Aujourd’hui, l’Etat dit qu’il ne sait pas où ils sont, Alors que ce sont des personnes qui ne se cachent pas. Où ils sont ? Qui les a Kidnappés ? Ici à Conakry, on estime que ce sont des personnes qui sont censées de nous protéger qui nous dirigent maintenant. Cependant, on a plus peur avec eux que si c’était des civils qui nous dirigeaient. »

En plus de la disparation de certains de leurs camarades le reste du groupe dit être menacé par des inconnus. Ibrahima Aminata Diallo. 

« Les deux camarades Foniké Mengué et Bilo Bah ne sont pas les seuls, il Ya d’autres. Nous qui sommes devant vous ici nous sommes aussi menacés. Mais, il faut qu’il ait des guinéens qui vivent pour que les autres se libèrent. »

Concernant l’avant-projet de la constitution Ibrahima Aminata Diallo indique.

« On a aucun problème de texte en guinéen, on a un problème de gouvernance, il faut qu’on soit claire avec tout le monde. Depuis 1958, nous avons fait les plus beaux textes de la sous- région et nous avons été toujours les deniers a respecté ces textes. Quand je prends juste le code des collectivités locales, le Mali s’est inspiré de nous, mais ils ont battu le record.  C’est un paradoxe. »

Les membres du forum des forces sociales disent être abandonné aujourd’hui dans leur combat, par leurs anciens collègues qui occupe des postes de responsabilités au sommet de l’Etat

Tenema Doumbouya pour moyaguinee.com

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REGECO sollicite une implication effective auprès du CNT.

« Dans un contexte politique marqué par une crise de confiance entre certains acteurs sociopolitiques et les autorités de la transition, le Réseau Guinéen pour un Espace Civique Ouvert estime que l’inclusion et la transparence dans toutes les étapes des activités du Conseil National de la Transition doivent être de mises pour donner une certaine légitimité aux résultats qui en découleront ».

Il l’a fait savoir ce mercredi 28 Août 2024 à la maison de la presse sise à la minière, à travers une déclaration rendue publique.

Nous vous proposons l’intégralité de la déclaration👇🏿

DECLARATION N°OO3/REGECO/2024

« Prise en Compte des Libertés de Réunion, d’Association et d’Expression dans L’Avant-Projet de Nouvelle Constitution, le Réseau Guinéen pour un Espace Civique Ouvert exhorte au renforcement de la législation en vigueur » 

Mesdames et Messieurs les représentants des organisations de défense des droits de l’homme, 

Mesdames et Messieurs les représentants de la presse privée,

Mesdames et Messieurs les représentants des organisations syndicales,

Mesdames et Messieurs en vos qualités, titres et rangs respectifs,

Aujourd’hui encore le Réseau Guinéen pour un Espace Civique Ouvert (REGECO) se présente devant vous avec l’engagement renouvelé de grandir et devenir un vaillant défenseur des libertés fondamentales que sont les libertés de réunion, d’association et d’expression.

Le Réseau Guinéen pour un Espace Civique Ouvert a pour objectifs principaux : 

  • Contribuer à l’amélioration des instruments juridiques relatifs à la liberté de réunion, d’association et d’expression,
  • Promouvoir le respect des libertés de réunion, d’association et d’expression, 
  • Œuvrer pour la formation et l’amélioration des conditions de vie et de travail de tous les acteurs impliqués dans le cadre de la liberté de réunion, d’association et d’expression. 

Alors qu’il était attendu depuis la mise en place du Conseil National de la Transition au mois de Mars 2022, la première mouture de l’avant-projet de Nouvelle Constitution vient d’être rendue publique.

Préoccupé par la prise en compte des libertés de réunion, d’association et d’expression dans toutes les réformes législatives en cette période de transition, le Réseau Guinéen pour un Espace Civique Ouvert (REGECO) a obtenu copie de l’avant-projet de nouvelle constitution afin de procéder à son analysé de bout en bout en vue de contribuer positivement à son enrichissement.

La Coalition Guinéenne Pour la Cour Pénale Internationale membre du Réseau Guinéen pour un Espace Civique Ouvert a écrit d’ores et déjà au Conseil National de la Transition pour la désignation de deux (2) personnes pour participer à certains travaux des commissions notamment sur des questions qui touchent les libertés publiques.

Cette démarche consiste à créer un pont entre les membres du Réseau Guinéen Pour Un Espace Civique Ouvert et les Conseillers Nationaux afin que soient pris en compte les préoccupations de la société civile, les organisations de médias, les activistes, les défenseurs des droits de l’Homme, ce, jusqu’à la fin de la transition.

Dans un contexte politique marqué par une crise de confiance entre certains acteurs sociopolitiques et les autorités de la transition, le Réseau Guinéen pour un Espace Civique Ouvert estime que l’inclusion et la transparence dans toutes les étapes des activités du Conseil National de la Transition doivent être de mises pour donner une certaine légitimité aux résultats qui en découleront.

Le Réseau Guinéen pour un Espace Civique Ouvert n’entend pas rester en marge du processus de rédaction des textes de lois et de la nouvelle constitution.

C’est pourquoi, en plus d’avoir désigner deux (2) personnes comme observateurs des travaux du Conseil National de la Transition, le Réseau Guinéen pour un Espace Civique Ouvert compte dans les prochains jours dérouler un agenda de plaidoyer (pour le respect des libertés publiques et la défense des acquis démocratiques) auprès des autorités de la transition, partenaires internationaux, acteurs de la société civile, groupes de médias, acteurs politiques, autorités religieuses…

Pendant les rencontres et d’échanges avec les cibles de son action de plaidoyer, le Réseau Guinéen pour un Espace Civique Ouvert partagera les résultats d’une analyse juridique des instruments juridiques nationaux et internationaux qui protègent et encadrent les libertés de réunion, d’association et d’expression.

Le Réseau Guinéen pour un Espace Civique Ouvert (REGECO) :

  • Appelle les membres du Conseil National de la Transition à la prise en compte des questions de droits et libertés dans toutes les réformes législatives ;
  • Invite tous les acteurs sociopolitiques à contribuer positivement aux débats sur l’avant-projet de nouvelle constitution dans le respect des différences d’opinion ;
  • Recommande la vulgarisation dans les langues locales de l’avant-projet de nouvelle constitution pour une large compréhension par les populations ;
  • Demande à la Communauté Internationale de soutenir la Guinée pour une sortie de transition paisible

Mesdames et Messieurs, je voudrais avant de terminer mon propos remercier le Conseil National de la Transition (CNT), le Ministère de le Justice et des Droits de l’Homme, le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD), la Haute Autorité de la Communication (HAC) et les représentations diplomatiques basées en Guinée, notamment l’Ambassade des Etats Unis d’Amérique, pour leur accompagnement et leur soutien.

Encore une fois, Mesdames et Messieurs je vous réitère, au nom du Réseau Guinéen pour un Espace Civique Ouvert, mes sincères remerciements.

Conakry, le 28 août 2024

Le Coordinateur National du REGECO

Elhadj Malal Diallo

tenema Doumbouya pour moyaguinee.com

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Voici la liste du Syli national pour les deux prochains matchs

Les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies Maroc 2025 débutent dans les prochains jours. Pour les deux premières journées de cette campagne de qualification, la Guinée affronte la RD Congo (6 septembre 2024 à Kinshassa) et la Tanzanie (10 septembre 2024 à Yamoussoukro). Pour ces rendez-vous, 23 ont été convoqués. Dans cette liste on compte 3 gardiens, 8 défenseurs, 6 milieux et 6 attaquants.

La liste 👇🏿

 Gardiens

 Ibrahima Koné (US Dunkerque/France)

Moussa Camara (Simba Sport/Tanzanie)

Kémoko Touré (Milo FC/Guinée)

 Défenseurs

 Ibrahima Diakité (Cercle Bruges/Belgique)

Naby Youssouf Oularé (Boluspor/Turquie)

Saïdou Sow (Strasbourg/France)

Julian Jeanvier (Kayserispor/Turquie)

Antoine Conté (Botev Plovdiv/Bulgarie)

Sékou Sylla (Ado Den Haag/Pays-Bas)

Issiaga Sylla (Montpellier/France)

Mohamed Ali Camara (Young Boys/Suisse)

 Milieux

 Cheick Condé (FC Zurich/Suisse)

Mohamed Mady Camara (PAOK/Grèce)

Abdoulaye Touré (Le Havre/France)

Moriba Kourouma (Celta Vigo/Espagne)

Seydouba Cissé (Leganes/Espagne)

Morlaye Sylla (FC Arouca/Portugal)

 Attaquants

 Mohamed Saliou Bangoura (Hafia FC/Guinée)

Mohamed Bayo (Lille/France)

Serhou Guirassy (Dortmund/Allemagne)

Aliou Badara Baldé (Bochum/Allemagne)

Aguibou Camara (Ludogorets/Bulgarie)

François Kamano (Damac FC/Arabie Saoudite)

Tenema Doumbouya pour moyaguinee.com

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La FIAST célèbre la 66ème anniversaires du 25 aout 1958  

A l’occasion du 25 Aout, date qui a marqué la tenue d’un discours historique par le premier président guinéen en 1958 devant le général Dégaul, la Fondation Internationale Ahmed Sékou Touré pour la Paix (FIAST) a organisé une conférence de presse ce dimanche à Ratoma. C’était aussi une occasion pour eux de célébrer les 10 années de l’existence de leur organisation et la 66ème années de la proclamation de l’indépendance de la République de Guinée.

25 Aout 1958, 25 Aout 2024, cela fait 66 ans depuis que le premier président Guinéen Ahmed Sékou Touré a déclaré : Nous préférons la liberté dans la pauvreté qu’à l’opulence dans l’esclavage. Pour rendre cette date immémoriale, les membres de la Fondation Internationale Ahmed Sékou Touré pour la Paix, ont réunis des jeunes militants et sympathisants pour parler de l’œuvre de l’homme et interpeler les autorités ainsi que les acteurs politiques.

« Aux autorités de la transition, de rester à l’écoute du peuple, surtout de s’occuper à la sécurité, à la santé, à l’emploi et à l’autosuffisance alimentaire de la population. Et sur le même point, on a lancé un appel à la classe politique de revenir au pays parce que le problème de la Guinée doit être arrangé et négocié entre les Guinées, pas dans les médias internationaux ni sur les réseaux sociaux. » déclare Ibrahima Sory Camara l’administrateur de la fondation

L’autre secrétaire général par intérim du PDA-RDA se réjoui de cette initiative de la FIAST. Maga Mory Bangoura appelle les jeunes à pérenniser les œuvres laissées par le feu Ahmed Sékou Touré.

« Il faut remercier la FIAST pour avoir eu l’occasion d’organiser chaque année cet événement. Le 25 août est une date mémorable pour la République de Guinée, d’ailleurs pour l’Afrique tout entière. Nous, en tant que PDG-RDA, nous demandons à la jeunesse de pouvoir continuer à se battre parce que la liberté acquise à partir de cette date du 25 août, cette liberté doit être conservée. » Maga Mory Bangoura

Ces responsables du PDG-RDA ont en fin invité les autorités guinéennes et la communauté internationale à s’appuyer sur la diplomatie afin d’obtenir la libération de Mohamed Touré, fils du camarade Sékou Touré, incarcéré aux Etats-Unis.

Tenema Doumbouya pour moyaguinee.com

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Coupe CAF: Milo qualifié, Hafia Fc éliminé

Les matchs retour du premier tour préliminaire des compétitions interclubs de la Confédération Africaine de Football se sont joués ce week-end avec des résultats différents pour nos représentants sur le continent. Si le Milo Football Club est qualifié au second tour préliminaire de la Ligue des Champions CAF Total Energies, le Hafia Football Club est pour sa part éliminé de la Coupe de la Confédération CAF Total Energies.

Qualification du Milo FC au second tour

Auteur d’un match nul (0-0) à l’aller face au FC Nouadhibou de la Mauritanie, le Milo FC, champion de Guinée en titre, a joué la manche retour à Nouakchott ce dimanche 25 août 2024 au stade Cheikha Ould Boidiya.

Comme lors du premier face-à-face, les deux clubs ont fait jeu égal (1-1) dans ce match retour. Ce résultat nul fait les affaires du champion de Guinée en titre qui se qualifie au prochain tour préliminaire grâce au but marqué à l’extérieur.

Le Stade d’Abidjan est le prochain adversaire de notre représentant dans cette compétition interclubs de la CAF. Le match aller va se jouer au Stade Robert Champroux d’Abidjan le 14 septembre 2024.

Fin de l’aventure du Hafia FC

Le Hafia Football Club ne va pas continuer l’aventure en Coupe de la CAF TotalEnergies. Le vice-champion de Guinée s’est fait éliminer par l’Etoile Filante de Ouagadougou vendredi 23 août 2024 à Bamako.

Après un nul (1-1) entre les deux clubs en match aller, le Hafia FC et l’Etoile Filante ont fait un nouveau match nul (0-0) lors de la manche retour, synonyme d’élimination pour notre représentant.

Source FEGUIFOOT