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Le parcours pour devenir médecin En Guinée, par (N’vafing Kanté)

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Après le baccalauréat, il faut réussir le concours d’entrée en Faculté de Médecine, Pharmacie et Odonto-Stomatologie (FMPOS).

Les études durent 7 à 8 ans, suivies d’un internat et parfois d’une spécialisation.

Ce long chemin forge la rigueur, la patience et le sens du sacrifice.

Les conditions de travail

Les conditions varient selon le lieu d’exercice :

Dans les grandes villes (Conakry, Labé, Kankan, N’zérékoré), les hôpitaux sont plus équipés, mais la charge de travail est énorme.

En zones rurales, le médecin est souvent seul, sans plateau technique suffisant ni médicaments disponibles.

Malgré cela, beaucoup de médecins font preuve d’ingéniosité et de dévouement pour sauver des vies avec les moyens du bord.

Le salaire et la reconnaissance

Le revenu d’un médecin guinéen dans le public reste modeste comparé à l’effort fourni :

Salaire de base faible, souvent complété par des gardes, missions ou un petit cabinet privé.

La reconnaissance sociale est grande : le médecin est respecté, souvent considéré comme une figure de confiance et de sagesse dans la communauté.

Mais la reconnaissance financière et institutionnelle reste insuffisante.

Le quotidien

Le quotidien d’un médecin guinéen, c’est :

Des journées longues, parfois de 12 à 14 heures.

Des urgences imprévisibles (accouchements, accidents, crises épidémiques).

Des moments d’émotion forte : la joie d’une guérison, la douleur d’une perte, la gratitude d’un patient.

Malgré la fatigue, beaucoup restent motivés par la passion du métier et le désir de servir.

Le médecin et la société

Le médecin joue un rôle central :

Dans la promotion de la santé communautaire (vaccination, hygiène, sensibilisation).

Dans la lutte contre les épidémies (Ebola, COVID-19, Mpox, choléra…).

Et dans la formation des jeunes à travers l’enseignement et le mentorat.

C’est un acteur clé du développement sanitaire du pays.

Les défis et les espoirs

Défis :

Manque de matériel, bas salaires, surcharge de travail.

Faible valorisation des médecins en zone rurale.

Migration vers l’étranger (“fuite des cerveaux”).

Espoirs :

Modernisation du système de santé.

Meilleure politique de motivation et d’équipement.

Nouvelle génération de médecins plus formés, connectés et engagés.

par (N’vafing Kanté)

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