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Le Président du CNT Détaille la Campagne de Vulgarisation de l’Avant-Projet de la Nouvelle Constitution

Suite au lancement officiel, mercredi dernier, de la campagne de vulgarisation de l’avant-projet de la nouvelle constitution par le Conseil National de Transition (CNT), son président, Dr Dansa Kourouma, a précisé les objectifs et modalités de cette initiative majeure. Ce vendredi 8 novembre 2024, intervenant lors d’une synergie médiatique, il a expliqué que des émissaires du CNT sont déployés dans tout le pays pour sensibiliser les populations aux enjeux et au contenu de cette nouvelle constitution.

Lors de cet échange, Dr Dansa Kourouma a souligné que l’objectif est de garantir une consultation populaire étendue, permettant à chaque citoyen de s’informer, de comprendre, et de participer activement au processus de refondation institutionnelle en cours. Cette campagne, d’une durée de 30 jours, mobilisera l’ensemble des radios rurales pour diffuser des explications. En parallèle, des actions de proximité, notamment du porte-à-porte, seront organisées à l’intérieur du pays pour toucher directement les citoyens.

Une quinzaine d’organisations partenaires du CNT, dont le Conseil National des Jeunes de Guinée, quatre plateformes de la société civile, quatorze centrales syndicales, les coordinations régionales, et les ressortissants des 33 préfectures et des 333 sous-préfectures, participeront également à cette campagne.

Le président du CNT a précisé que cette initiative vise non seulement à recueillir l’avis de la population mais aussi ses préoccupations sur l’avant-projet de constitution. « Nous venons avec l’obligation de redevabilité et de transparence, pour leur montrer ce qui a été fait en leur nom et pour eux », a-t-il déclaré. Les discussions se tiendront dans les langues locales, facilitant ainsi la compréhension et l’interaction des citoyens, qui sont encouragés à critiquer, à participer, et à proposer des idées.

Les contributions recueillies auprès des citoyens seront traitées avec impartialité, dans un esprit de « dialogue et de respect des préoccupations locales. »

Pour rappel, cette campagne marque un tournant dans la transition en cours en Guinée, plaçant la participation populaire au cœur de la construction d’une nouvelle gouvernance démocratique.

Tenema Doumbouya pour moyaguinee.com

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Hommage à Elhadj Sékouna Soumah : Un Dernier Adieu au Kountigui de la Basse-Guinée

Le 31 octobre dernier, Elhadj Sékouna Soumah, Kountigui de la Basse-Guinée, est décédé, laissant derrière lui un riche héritage d’intégrité et de rassemblement. Ce lundi, il a été inhumé à Boramayah, Dubréka, après une cérémonie d’hommage au Palais du Peuple, où autorités, famille et anciens collaborateurs se sont réunis pour saluer la mémoire de cet illustre chef.

Le Premier ministre, le président du Conseil National de la Transition et des représentants des autres coordinations régionales étaient présents pour témoigner de leur respect.

Jean Dimini Tolno, de la coordination de la Guinée forestière, a rendu hommage à Elhadj Sékouna en rappelant leur collaboration de longue date.

« Le doyen que nous honorons aujourd’hui était un père pour toute la Guinée. Homme intègre, il a toujours œuvré pour l’unité entre les régions. Depuis 15 ans, nous avons travaillé main dans la main, solidifiant les liens entre la Basse-Guinée et la Guinée forestière. » dit-il

Au nom de la famille, Fodé Bangoura a exprimé sa gratitude envers l’ensemble du peuple guinéen et les autorités de la transition pour leur soutien. Il a pris la parole avec émotion, déclarant.

« La douleur de cette perte est immense, mais la présence des autorités et les témoignages de compassion apportent un grand réconfort. Nous devons accepter la volonté divine et prier pour le repos de l’âme de notre patriarche. » Fodé Bangoura porte-parole de la famille

La cérémonie s’est achevée par des prières et des bénédictions au Palais du Peuple, avant le départ pour l’inhumation du défunt à Boramayah.

Tenema Doumbouya pour moyaguinée.com

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Foniké et bilo bah, vivants ou morts ? les organisations internationales s’inquiètent

Du 9 juillet au 17 octobre 2024, cela fait désormais cent jours, les deux activistes Oumar Sylla Foniké Mengue et Mamadou Billo Bah sont portés disparus. Selon les témoignages, ils ont été arrêtés par des agents forces de défense et de sécurité dans leur domicile. Leurs familles toujours sont sans aucune nouvelle d’eux. L’inquiétude grandit, les organisations de défense des droits de l’homme multiplient les appels. Kidnappés ? Cachés ? Détenus par les autorités ? vivants ou morts ? Les hypothèses se multiplient sans réponse, alors que les jours s’égrènent et aggravent l’inquiétude des familles et amis des activistes disparus Foniké Mengué et Billo Bah. Depuis le 09 juillet, plusieurs déclarations sont faites par les différentes organisations de défense de droits de l’homme pour demander leur libération. Mais l’espoir de les retrouver aussitôt s’est affaibli, le 17 juillet 2024, lorsque le parquet de la cour d’appel de Conakry a affirmé n’avoir aucune connaissance de leur arrestation et ajoute qu’ils ne sont détenus dans aucune prison de sa juridiction. En ce 17 octobre qui marque le centième jour de leur disparition, Human Rights Watch a encore rappelé la nécessité pour les autorités, de localiser et libérer ces activistes, par la suite ouvrir une enquête sur les allégations de torture qu’ils auraient subie, alors que l’union européenne aussi demande des explications. Mais avant ces demandes, d’autres avaient été formulées. Le 10 octobre dernier, des experts des droits de l’homme de l’ONU et de l’UA ont exhorté les autorités guinéennes à libérer Oumar Sylla et Mamadou Billo Bah, et ont également exprimé leur inquiétude face à d’autres cas de disparitions forcées et de décès en détention. Mais la réponse du gouvernement n’a pas changé, il n’a aucun intérêt à les faire disparaitre, chose qui selon lui, écorcherait son image à l’extérieur. Il faut rappeler, le jour de leur arrestation, Oumar Sylla a appelé sur les réseaux sociaux à se vêtir de rouge le 11 juillet pour manifester, entre autres, contre la fermeture des médias et la cherté de la vie. La structure de défense des droits de l’homme rappelle que les disparitions forcées sont des crimes internationaux et causent de profondes souffrances aux familles, qui ne peuvent jamais vraiment faire leur deuil. Abdoulaye Camara pour moyaguinee.com

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Incendie à Coleah : Le Magasin d’un immeuble R+1 totalement calciné

Les incendies continuent de faire des dégâts à Conakry.

Aux environs de 18 heures, Ce jeudi 17 octobre 2024 un incendie s’est déclaré dans un immeuble dans le quartier Coleah sur la route du Niger à 100m de l’Université Catholique dans la commune de Matam. L’incendie s’est déclaré dans un magasin de stockage du matériel électrique et causant ainsi des dégâts matériels importants.

Pour l’heure aucune perte en vie humaine n’est à signaler. Selon les témoins c’est un court-circuit qui est à la basse de cet incendie.

M’mah Bangoura pour moyaguinee.com

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Le gouvernement Guinéen décerne un satisfecit à Facely 2 Mara pour des bons loyaux services rendus à la nation.

Ils sont nombreux ces fonctionnaires du pays, qui se sont illustrés pendant qu’ils étaient encore en exercice au sein des différents départements et directions de la fonction publique de la Guinée. En guise de reconnaissance à ces bons et loyaux services rendus à la nation, les autorités de la transition viennent de décerner des satisfécits à ces hommes. Parmi eux figure Facely 2 Mara. Cet ancien journaliste de la Voix de  la Révolution, de la RTG, ancien fonctionnaire du Système des Nations-Unies en Guinée (PNUD), ancien Président de l’Association des Ecrivains de Guinée a reçu un satisfecit de la part du Premier Ministre Amadou Oury Bah, au nom de son gouvernement. Cette marque de reconnaissance bien appuyée par le Ministère de la Culture du tourisme et de l’Hôtellerie, montre le degré de contribution de Facely 2 Mara pour le rayonnement de la culture Guinéenne pendant sa période d’activité.

Visiblement touché par ce geste des autorités de la transition, le récipiendaire indique que c’est la meilleure récompense qu’il puisse avoir après sa retraite.

Tenema Doumbouya pour moyaguinee.com

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Une marchandise d’une valeur de 20 millions de fg emportée lors d’un cambriolage au marché de la Cité Enco-5

Situé dans la commune de Matoto. L’incident s’est produit dans la nuit de jeudi à vendredi 27 septembre 2024. Une boutique de vente de vêtements prêt-à-porter et de friperie a été vandalisée par des malfrats, qui ont presque tout vidé.

Au marché de la cité Enco-5, les cambriolages sont devenus récurrents ces derniers temps. Dans la nuit de jeudi à vendredi, une autre boutique a été défoncée par des inconnus, qui ont emporté une grande quantité de vêtements prêt-à-porter. La victime, Mohamed Camara, raconte comment il a trouvé sa boutique aux environs de 5h du matin.

« J’ai trouvé ma porte endommagée. Je viens chaque matin à 5h pour déposer mon sac avant d’aller prier à la mosquée. Mais ce jour-là, j’ai trouvé la porte cassée. Ils n’ont pas touché aux vêtements de friperie, mais tous les vêtements prêt-à-porter ont été emportés. La valeur est estimée à plus de 20 millions de francs guinéens, car je venais juste de faire de nouveaux achats. » explique-t-il

Cela fait plus d’un an que ce marché n’a pas de gardien, ce qui expose les boutiques aux cambriolages, estime la victime.

« Il n’y a pas de gardien ici. Ils avaient recruté un gardien, mais beaucoup de commerçants refusaient de payer son salaire. Finalement, celui qui l’avait engagé a décidé de le laisser partir, vu que les gens ne payaient pas. Et depuis un an, il n’y a plus de gardien. »

Après ce cambriolage, Mohamed Camara se retrouve dans une situation précaire.

« Je demande aux autorités et aux bonnes volontés de me venir en aide, car le peu d’argent que j’avais, je l’ai investi ici, et aujourd’hui tout a été emporté par les malfrats. Aidez-moi à obtenir de l’argent ou de la marchandise pour relancer mon commerce. » A-t-il sollicité

Au cours de ce mois, plus de quatre boutiques ont été cambriolées, mais aucun coupable n’a encore été arrêté, conclut-il.

Tenema Doumbouya pour moyaguinee.com

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Coyah/ L’école primaire de Kendoumayah dans un état piteux

L’école primaire de Kendoumaya est dans un état de dégradation totale

L’école primaire de Kendoumaya dans Coyah est dans un état de dégradation totale, à quelques heures de l’ouverture des classes. Les toitures sont abîmées et elle manque de tables-bancs dans les salles de classe. Le directeur de l’établissement a alerté les autorités à plusieurs reprises, mais jusqu’à présent, aucune mesure n’a été prise pour la rénovation de cet édifice public.

Cette école primaire, construite en 1962, n’a été rénovée qu’une seule fois, en 1995. Depuis, elle est laissée à l’abandon. À moins de 24 heures de l’ouverture des classes, le directeur, Cécé Raphaël Haba, s’active dans les préparatifs pour accueillir les élèves, malgré l’état préoccupant de son école.

« Les préparatifs au niveau de l’entretien de l’école, ce que nous pouvons c’est ce que nous sommes en train de faire avec les enfants et d’ailleurs je peux vous dire que l’entretient c’est moi-même et mes enfants par ce qu’on a posé le problème à l’APAE jusqu’aux jours d’aujourd’hui il non pas agit en plus de cela vous voyez le bâtiment. Il est complètement délabré comme vous voyez. Ces bâtiments sont construits depuis 1962, donc ils sont fatigués. »

A en croire le Directeur, cette école est confrontée à plusieurs difficultés. L’intervention rapide de la part des autorités et des personnes de bonnes volontés est plus que nécessaires pour le bien des élèves qui y étudient.

« Le manque de tables-bancs oblige les enfants à s’asseoir à quatre sur un banc, certains même par terre, ce qui rend l’apprentissage très difficile.

Les tables bancs que nous avons ici ont fait plus de 10ans on les a réparés fatiguer. » ajoute-t-il.

Face à cette situation, Cécé Raphaël Haba sollicite l’aide des autorités et des bonnes volontés.

« Nous demandons les bonnes volontés et à l’Etat de nous venir en aider surtout de changer le bâtiment. Les bâtiments sont fatigués on ne peut pas les répares ils sont déjà fatigue, le mur même est fatigue. » 

L’année dernière, l’école comptait un effectif de 169 élèves répartis dans six salles de classe. Cependant, cette année, si aucune action n’est entreprise, seules trois salles de classes seront disponibles pour accueillir tous ces élèves.

Thierno Djibaye Sow Pour moyaguinee.com

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Cette fois-ci c’est notre tour, osons ensemble pour le retour historique de la jeunesse au pouvoir

Appel à la marche blanche pour toute la jeunesse guinéenne.

 L’organisation de cette marche pacifique conçue et réalisée sur le thème emblématique la rectification pour une transition apaisée, juste et réussie, procède d’une prise de conscience simple : la transition étant une période hautement sensible pour l’avenir de notre pays.

Tout le pouvoir souverain appartient au peuple de Guinée. Vous ne pouvez pas tous nous résigner. Jeudi 05 Septembre, nous marchons à nouveau pacifiquement en portant du blanc, pour tous les jeunes désespérés et marginalisés au combat. Vous ne serez pas oubliés.

Elle doit à cet effet prendre en compte toutes les problématiques liées aux erreurs du passé afin de préconiser des solutions adéquates à la réalité du moment.

C’est dans cet esprit que, nous invitons la jeunesse à l’union tout en les conseillant à éviter de céder à l’illusion, de recourir aux manifestations violentes et destructrices comme mode d’expression de leurs revendications.

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Fin du bicéphalisme à l’USTG : une nouvelle configuration en marche vers un congrès en 2025

Abdoulaye Camara Secrétaire Général et Abdoulaye Sow Président de l’USTG

Longtemps à couteaux tirés, les deux factions de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG) ont enterré, le vendredi 23 août 2024, la hache de guerre. En marge de la 112ème session de la conférence internationale du travail (CIT) à Genève.

Le camarade Abdoulaye Sow a été désigné Président de l’USTG et le camarade Abdoulaye Camara désigné Secrétaire Général de I’USTG lors de la réunion au BIT. Il a été convenu que les règles de la CSI Afrique relatives à la nomination du Président et du Secrétaire général seraient appliquées dans l’interprétation et la mise en œuvre des nouveaux rôles attribués aux parties impliquées dans le conflit de l’USTG, qui est désormais réglé.

En ce qui concerne la durée de la période de transition, les deux parties ont convenu d’une période d’un (1) an à compter de la fin de la réunion de médiation à Genève pour préparer le Congrès inclusif et apaisé.

A préciser que le Président et le Secrétaire Général de l’USTG, sont cosignataires de tout document portant le label USTG. Suite à cette unification, la configuration de l’USTG a changé pour une période transitoire. Conformément aux textes de la CSI-Afrique. Un congrès est prévu pour le 11 avril 2025.

Selon le procès-verbal, lu par le désormais président de l’USTG, Abdoulaye Sow, les postes de Président et de Secrétaire Général de l’USTG sont respectivement attribués à Abdoulaye Sow et Abdoulaye Camara.

« Le CSI-Afrique, par l’intermédiaire de son Secrétaire Général, a assuré les dirigeants de l’USTG de sa volonté et de sa disponibilité à fournir tout le soutien et l’assistance nécessaires pour organiser un congrès apaisé et couronné de succès à la date convenue du 11 avril 2025.» A-t-il indiqué.

Pour sa part, le Secrétaire Général de l’USTG, Abdoulaye Camara, a précisé que, selon le protocole d’accord, le président et le secrétaire général de l’USTG sont cosignataires de tout document portant le label de l’USTG.

Tenema Doumbouya pour moyaguinee.com