A l’instar des autres pays du monde, la Guinée a célébré la Journée internationale des droits de l’Homme ce 10 décembre au Centre Culturel Franco-Guinéen, sous le thème : « Nos droits, notre avenir maintenant ». Cet événement, coorganisé par l’ambassade de France et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme en Guinée, a rassemblé de nombreuses personnalités, notamment le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme ainsi que plusieurs ambassadeurs accrédités dans le pays.
Adoptée en 1948, cette année marque le 76ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Ce document fondamental reste une pierre angulaire des principes universels de liberté, d’égalité, de justice et de dignité humaine. Il réaffirme que chaque citoyen a le droit de choisir ses dirigeants dans le respect des droits humains.
« La célébration de cette journée nous rappelle que la protection et la promotion des droits de l’Homme ne sont pas uniquement une responsabilité institutionnelle, mais aussi un devoir collectif. En Guinée, comme partout dans le monde, nous devons travailler ensemble pour construire une société où chaque individu, quelle que soit son origine, sa langue, son genre ou sa religion, peut vivre en dignité et dans un environnement respectueux de ses droits. » a déclaré Émile Etumba, représentante du Haut-Commissariat des droits de l’Homme en Guinée.
Pour permettre à chaque citoyen de mieux comprendre les principes contenus dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme, l’ambassade de France a pris une initiative innovante en traduisant ce texte fondamental dans les différentes langues nationales de Guinée.
« Universaliser les droits de l’Homme, c’est cela : écouter les voix du monde pour dire que nous faisons humanité commune. Et c’est si important aujourd’hui de travailler sur les langues pour que chacun puisse disposer, dans sa propre langue, de la connaissance du droit de l’autre. C’est pourquoi je suis très fier, avec l’aide des Nations Unies mais aussi de l’IRLA, de vous proposer la traduction dans les langues nationales guinéennes de la Charte universelle des droits de l’Homme. » a affirmé Luck Braillard.
Malgré l’existence de cette déclaration, les inégalités se généralisent dans le monde, les conflits s’intensifient, et l’autoritarisme gagne du terrain, a déploré la représentante du système des Nations Unies pour les droits de l’Homme en Guinée. Cette réalité montre l’urgence d’intensifier les efforts pour une meilleure application des principes de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.
Tenema Doumbouya pour moyaguinee.com
DOSSIER MEDIAS FERMÉS ET AFFAIRE Habib MAROUANE
Une délégation du SPPG conduite par le Général PENDESSA a été reçue ce mercredi matin par le Premier Ministre Amadou Oury BAH.
Évoquant le dossier des médias fermés, le Secrétaire Général du SPPG est revenu sur la situation particulièrement difficile que traversent des pères et mères de famille contraints au chômage à la suite du retrait des agréments de radios et télés appartenant aux groupes de médias HADAFO, Djoma et GFM.
Le Général PENDESSA a ensuite exprimé les inquiétudes du SPPG et celles de la famille du journaliste Habib Marouane CAMARA enlevé mardi soir par des gendarmes et conduit à une destination inconnue.
En réponse, le premier ministre a rassuré que le gouvernement reste attaché à la liberté de la presse mais aussi, au respect de la loi et des règles déontologiques nécessaires à la préservation de la paix, de l’unité nationale et la cohésion sociale.
S’exprimant sur les inquiétudes du SPPG concernant la situation de Marouane, Amadou Oury BAH a déclaré qu’il va chercher à savoir si ce journaliste est entre les mains des services de l’État. Le chef du gouvernement rassure que si tel est le cas, les droits et libertés de Marouane seront respectés et que son dossier sera traité conformément à la loi.
#Service_communication_du_SPPG
Déclaration des Forces Vives de Guinée
L’heure est grave en République de Guinée. Depuis le coup d’État du 5 septembre 2021, une junte militaire a pris le contrôle de l’appareil d’État, gouvernant sans aucune perspective de retour à l’ordre constitutionnel démocratique.
Les Forces Vives de Guinée constatent que ce régime illégitime viole systématiquement ses engagements ainsi que la Charte qu’il a lui-même élaborée pour encadrer la Transition, plongeant ainsi le pays dans une situation chaotique et dramatique sur les plans politique, économique, sécuritaire et social.
Les Forces Vives de Guinée rappellent que la junte s’était pourtant engagée à restaurer l’ordre constitutionnel, à mettre fin à la mauvaise gouvernance, à l’instrumentalisation de la justice, et à garantir l’exercice des libertés publiques ainsi que le respect des droits de l’homme. Ces promesses, saluées par la population et la communauté internationale, ont été rapidement trahies. Non seulement la Transition s’éternise et la gouvernance se détériore, mais le régime a également aggravé les pratiques liberticides, se livrant à une instrumentalisation flagrante de la justice et à des violations massives des droits humains.
Une trahison particulièrement grave réside dans la candidature désormais quasi-certaine du chef de la junte, Mamadi Doumbouya, à la future élection présidentielle, bien qu’il ait juré devant la nation et la communauté internationale qu’aucun membre des organes de la Transition ne se présenterait aux élections.
Les Forces Vives de Guinée dénoncent cette trahison flagrante de son serment, qui met en péril la stabilité du pays et de la région. Si Mamadi Doumbouya commet ce parjure et confisque le pouvoir par une mascarade électorale, cela enverra un signal dangereux aux autres chefs de junte de la sous-région, les encourageant à se maintenir au pouvoir de la même manière. Cela contribuerait à faire des armes, et non des urnes, le principal moyen de conquête et de conservation du pouvoir dans la sous-région.
Les Forces Vives de Guinée observent qu’après trois ans de pouvoir autoritaire, toutes les libertés publiques sont confisquées, les partis politiques et les organisations de la société civile n’ont plus la possibilité d’exercer leurs activités, tandis que les médias indépendants sont réprimés, avec des fermetures de stations de radio et de télévision critiques envers la junte. Les journalistes et militants subissent des poursuites judiciaires abusives, et l’accès à Internet est régulièrement restreint. La liberté d’expression est systématiquement criminalisée. À titre d’exemple, plusieurs radios, dont Espace FM, FIM FM et Djoma FM, ont été arbitrairement fermées, privant ainsi le peuple guinéen de sa voix et détruisant des emplois précieux.
Les droits de l’homme régressent sous une insécurité permanente. La justice est instrumentalisée à des fins politiques, comme en témoignent les arrestations arbitraires, les détentions prolongées sans procès et les disparitions forcées.
Les Forces Vives de Guinée soulignent que parmi ces victimes, se trouvent des personnalités de la société civile, telles que Foniké Mengué et Billo Bah, portés disparus après leur arrestation par les forces de sécurité.
La répression violente des manifestations pacifiques est une autre marque de fabrique de la junte.
Les Forces Vives de Guinée condamnent fermement l’interdiction systématique des manifestations et la mort de 63 jeunes Guinéens tués par les forces de sécurité lors de rassemblements pacifiques. Cette répression sanglante ne fait qu’amplifier la frustration et la colère populaire.
Sur le plan économique, les Forces Vives de Guinée constatent que la paupérisation des citoyens s’aggrave dans un contexte de crise exacerbée par la hausse du coût de la vie, l’accès limité à l’eau potable, à l’électricité et aux produits de première nécessité. L’absence de transparence dans la gestion des ressources publiques, notamment des revenus miniers, ainsi que le pillage des deniers publics par les dirigeants, ont accentué la misère du peuple. Les autorités actuelles utilisent les ressources de l’État pour s’enrichir et enrichir leurs proches, tout en négligeant les services essentiels comme la santé et l’éducation.
Face à ce sombre tableau, les Forces Vives de Guinée lancent un appel solennel à l’unité d’action et à la mobilisation de toutes les forces vives de la nation, civiles et militaires, pour exiger le départ de la junte et la mise en place d’une transition civile au plus tard le 1er janvier 2025.
Les Forces Vives de Guinée s’adressent aux jeunes de Guinée : vous êtes l’avenir de notre pays. Vos rêves et vos ambitions sont étouffés par ce régime qui n’a aucune considération pour vos droits et libertés. Vous ne devez plus être sacrifiés sur l’autel des ambitions d’un petit groupe d’individus.
Aux femmes de Guinée, les Forces Vives de Guinée reconnaissent que vous portez le fardeau le plus lourd de cette crise. C’est à vous qu’incombe la tâche de nourrir, soigner et éduquer vos enfants dans des conditions de plus en plus insoutenables. Ne souffrez plus en silence.
Aux forces armées, les Forces Vives de Guinée vous rappellent que votre rôle est de protéger la nation, non de servir les intérêts personnels d’un groupe ou d’un homme. Refuser de soutenir l’abus de pouvoir est un acte de loyauté envers la Patrie.
Ensemble, nous pouvons surmonter la crise que nous traversons, reconquérir nos droits et libertés, y compris ceux de choisir nos dirigeants, et retrouver la voie de l’unité et de la prospérité.
Conakry, le 12 novembre 2024
Les Forces Vives de Guinée (FVG)
KINDIA, RETRAITE GOUVERNEMENTALE: CONSOLIDER LA COORDINATION DES POLITIQUES PUBLIQUES
Kindia, Conformément aux orientations du Président de la République, Son Excellence, le Général Mamadi DOUMBOUYA, une retraite gouvernementale, sous la direction du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Amadou Oury Bah, est organisée par le Secrétariat Général du Gouvernement du 11 au 13 novembre 2024 au Camp Samoréyah de Kindia.
Durant ces trois jours, les membres du Gouvernement, réunis autour du Premier Ministre, poseront les fondements du travail gouvernemental visant à renforcer l’efficacité de l’interministérialité pour une coordination optimale dans la conduite des politiques publiques.
Cette retraite crée également un espace d’échanges interactifs permettant d’évaluer les actions entreprises et de réajuster les stratégies en fonction de l’objectif principal : promouvoir une gouvernance efficace, transparente et innovante au service du développement.
Dans son allocution d’ouverture, Monsieur le Premier Ministre a souligné que cette rencontre offre une opportunité de redynamiser la cohésion de l’équipe gouvernementale et de renforcer l’esprit d’équipe en vue de résultats concrets. Les discussions devront ainsi faire émerger des recommandations stratégiques à court, moyen et long terme.
L’initiative s’inscrit en droite ligne avec la volonté du Chef de l’État, le Général Mamadi Doumbouya, de bâtir une Guinée résiliente, orientée vers un progrès durable et le bien-être des populations.
La Cellule de Communication du Gouvernement.
Hommage à Elhadj Sékouna Soumah : Un Dernier Adieu au Kountigui de la Basse-Guinée
Le 31 octobre dernier, Elhadj Sékouna Soumah, Kountigui de la Basse-Guinée, est décédé, laissant derrière lui un riche héritage d’intégrité et de rassemblement. Ce lundi, il a été inhumé à Boramayah, Dubréka, après une cérémonie d’hommage au Palais du Peuple, où autorités, famille et anciens collaborateurs se sont réunis pour saluer la mémoire de cet illustre chef.
Le Premier ministre, le président du Conseil National de la Transition et des représentants des autres coordinations régionales étaient présents pour témoigner de leur respect.
Jean Dimini Tolno, de la coordination de la Guinée forestière, a rendu hommage à Elhadj Sékouna en rappelant leur collaboration de longue date.
« Le doyen que nous honorons aujourd’hui était un père pour toute la Guinée. Homme intègre, il a toujours œuvré pour l’unité entre les régions. Depuis 15 ans, nous avons travaillé main dans la main, solidifiant les liens entre la Basse-Guinée et la Guinée forestière. » dit-il
Au nom de la famille, Fodé Bangoura a exprimé sa gratitude envers l’ensemble du peuple guinéen et les autorités de la transition pour leur soutien. Il a pris la parole avec émotion, déclarant.
« La douleur de cette perte est immense, mais la présence des autorités et les témoignages de compassion apportent un grand réconfort. Nous devons accepter la volonté divine et prier pour le repos de l’âme de notre patriarche. » Fodé Bangoura porte-parole de la famille
La cérémonie s’est achevée par des prières et des bénédictions au Palais du Peuple, avant le départ pour l’inhumation du défunt à Boramayah.
Tenema Doumbouya pour moyaguinée.com
La Guinée renforce ses engagements en sécurité alimentaire à Addis-Abeba
Conakry, le 5 novembre 2024 – Le Premier ministre Amadou Oury Bah représente le Président de la République, le Général d’armée Mamadi Doumbouya, à la Conférence internationale « Un monde sans faim » qui se tient en Éthiopie. Cet événement, co-organisé par l’ONUDI, la Commission de l’Union africaine et le gouvernement éthiopien, avec l’appui technique de la FAO, se déroule à Addis-Abeba du 5 au 7 novembre 2024.
Cette rencontre réunit des chefs d’État et de gouvernement, des ministres, des représentants d’agences des Nations Unies, ainsi que des acteurs du secteur privé, des institutions financières, des donateurs, des ONG, et des universités. Ensemble, ils participeront à des sessions centrées sur les solutions, les investissements, et un forum politique de haut niveau pour éradiquer la faim dans le monde.
Le Premier ministre est accompagné par une équipe technique composée de cadres de la Primature et de responsables des ministères de l’Agriculture et de l’Industrie.
L’invitation faite à la Guinée fait suite aux échanges tenus le 28 octobre à Riyad entre le Premier ministre, la ministre du Commerce, de l’Industrie et des PME, et le Directeur général de l’ONUDI, autour de la politique d’industrialisation. Les parties ont convenu de poursuivre les discussions au Forum des investisseurs d’Addis-Abeba, en vue d’un partenariat industriel conforme au Programme Industriel National 2023-2030 de la Guinée.
La rédaction de moyaguinee.com
les acteurs sociopolitique de Guinée rendent homages à elhdj Sekouna
El Hadj Sekouna Soumah le kountiguigbé de la basse Guinée est décédé ce jeudi dans une clinique privée de Conakry. La disparition de cet homme qui a longtemps lutté pour la cohésion sociale dans le pays, a ému sa famille, ses anciens collaborateurs, les acteurs sociopolitiques du pays et les autorités de la transition.
Après l’annonce du décès du désormais ancien coordinateur de la basse Guinée, elhadj Sekouna Soumah, la tristesse était visible sur le visage des membres de sa famille qui étaient présents à la morgue de l’hôpital sino-guinéenne. Malgré cette tristesse son fils se souvient d’homme qui s’est toujours mis au service de la nation.
<<Vous savez, j’avais une relation particulière avec Elhadj. Nous avons mené beaucoup de luttes ensemble et c’était un homme de paix, un homme de conviction qui a maintenu la stabilité de notre pays pendant longtemps.>> explique Aboubacar Soumah.
Les autorités de la transition ne sont pas restées en marge de cette triste nouvelle. Le ministre de la Jeunesse et des sports Bogola Haba, était également sur les lieux pour saluer la mémoire d’un homme qui a toujours œuvré pour paix en guinée.
<<Vous savez, j’avais une relation particulière avec Elhadj. Nous avons menés beaucoup de luttes ensemble et c’était un homme de paix, un homme de conviction qui a maintenu la stabilité de notre pays pendant longtemps.
Alors si cela arrive, nous devons être les premiers. C’est pour ça que nous sommes là. Donc, nous voulons présenter nos condoléances les plus attristées à la famille biologique et à toute la basse côte, mais aussi au gouvernement, au président de la République, que vous connaissez ces relations particulières, mais aussi à tout le peuple de Guinée pour ce décès.>> affirme le Ministre de la Jeunesse et des sports Bogola Haba
Plusieurs leaders politiques comme Alpha Condé ancien président, Cellou Dalein Diallo de l’UFDG et Sidya Touré de l’URF ont salué la mémoire de l’homme qui a toujours cultivé la cohésion sociale entre les Guinéens.
Tenema Doumbuya moyaguinee.com
66 ans de l’armée Guinéenne, que retenir ?
L’armée guinéenne célèbre la 66ème année de sa création ce 1er novembre 2024. La réforme de l’Armée, est l’une des principales priorités des autorités de la transition. Cette réforme se fonde sur une volonté de l’adhésion des Forces de défense au développement du pays et à la construction d’un Etat de droit. Les autorités ont rendu un hommage aux anciens combattants, des pionniers qui ont forgé la réputation de l’armée guinéenne sur le continent.
Créée le 1er Novembre 1958, quelques jours après son accession à l’indépendance le 02 octobre 1958, la Guinée célèbre ce vendredi, 1er Novembre, l’an 66 de la fondation de son armée. C’est en 1er novembre 1958, que le Capitaine Noumandian KEITA a formé les premières unités de l‘armée guinéenne placées sous la responsabilité des adjudants : Toya CONDE, Aboubacar Tounkara et Amadou OULARE. Aujourd’hui, l’Armée guinéenne, plus que jamais engagée dans un processus de réforme, est entrain de regagner sa place au sein des organismes et organisations internationales afin de jouer pleinement son rôle d’armée républicaine, apolitique, respectueuse des droits humains, tout en participant au développement économique du pays. Dans le cadre des célébrations de la 66ème année de la création de l’armée guinéenne, le ministère de la Défense nationale a organisé, du 25 octobre au 1er novembre 2024, la « Semaine du Soldat ». Cet événement, placé sous le thème « Hommage aux Anciens Combattants », a mis en avant les exploits de l’armée guinéenne, tant sur le plan national qu’international. Les festivités de la semaine du soldat ont donné l’opportunité à la nouvelle génération de militaires de se rapprocher de ces vétérans et d’apprendre de leur riche expérience. Des activités civilo-militaires ont eu également lieu, notamment dans le domaine de la santé à savoir des dépistages, notamment oculaires, pour améliorer la santé de la population. A cela s’ajoute l’organisation d’une marche de 10 kilomètres en uniforme avec la population, symbolisant l’unité entre l’armée et les civils une manière de montrer la confiance entre l’armée et son peuple. Le premier ministre de la transition, chef du gouvernement a salué les efforts de l’armée guinéenne pour dit-il son engagement pour la Paix, la stabilité et le développement du pays.
TENEMA DOUMBOUYA POUR MOYAGUINEE.COM
DÉCLARATION DU SYNDICAT DES PROFESSIONNELS DE LA PRESSE DE DE GUINÉE (SPPG)
Le Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG) exprime sa ferme condamnation face à l’agression inacceptable du journaliste d’enquête Bakary Gamalo Bamba par le président de la CRIEF, une situation qui met en lumière les dangers auxquels sont confrontés les journalistes dans l’exercice de leur métier. 👇🏿
Le bureau national du SPPG condamne fermement l’agression du journaliste d’investigation Bakary Gamalo BAMBA par le président de la CRIEF (cour de répression des infractions économiques et financières), Francis Kova Zoumanigui.
Ce magistrat qui poursuit notre confrère pour atteinte à la vie privée à cause d’un enregistrement jugé illégal est accusé par Bamba de l’avoir agressé lui-même avant de faire appel à sa garde qui l’a elle aussi violenté, séquestré et conduit en garde à vue en toute illégalité. Les faits se sont produits le 20 octobre courant au domicile du Président de la CRIEF où il a reçu le journaliste d’investigation en quête d’information sur des sujets d’intérêt public.
Depuis donc ce 20 octobre noir aux environs de 20h, le journaliste qui enquêtait sur un dossier est privé de sa liberté au mépris de la L02 (loi sur la liberté de la presse) qui le protège contre la prison à partir du moment où il était dans l’exercice de son métier.
En détention arbitraire à la maison centrale de Coronthie, son procès s’est ouvert le 22 octobre dernier et se poursuit ce mardi 29 au tribunal de première instance de Kaloum.
Comme le font souvent les journalistes d’investigation qui procèdent parfois à des enregistrements discrets avec l’usage de caméras cachées notamment, Bamba a déclaré à la barre qu’il avait fait cette prise de sons pour des besoins de données fiables et de décryptage de termes juridiques. Mieux encore, qu’il n’allait pas publier l’enregistrement et même s’il le publiait, qu’il n’allait pas citer l’auteur des propos recueillis puisque ce professionnel expérimenté sait évidemment que le journaliste a l’obligation de protéger ses sources d’information.
En tout état de cause, rien ne saurait justifier cette démarche à la fois violente, illégale et dénuée de toute pédagogie de la part d’un magistrat qui connaît la procédure normale à suivre en pareilles circonstances.
Quelle image le Président de la CRIEF veut-il renvoyer aux justiciables pendant qu’il est sensé leur apprendre que nul ne doit se rendre justice?
Au regard de toutes les violations constatées dans cette affaire et des soupçons de connivence corporative contre notre confrère, le SPPG apporte son soutien à BAMBA, victime d’abus de la part d’un magistrat qui semble utiliser ses relations au sein de l’appareil judiciaire pour cuisiner ce journaliste de 68 ans.
Le SPPG invite Bakary Gamalo Bamba à porter plainte contre le président de la CRIEF pour agression et abus d’autorité.
Conakry, le 29 octobre 2024
Le Bureau National
L’ONUDI et l’Arabie Saoudite s’engagent aux côtés de la Guinée dans le développement industriel
La Guinée a saisi l’occasion du Forum multilatéral sur la politique industrielle (MIPF) à Riyad pour renforcer sa coopération avec le Royaume d’Arabie Saoudite et l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI). Le Premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah, a activement mené des discussions afin de dynamiser ces partenariats.
En marge des discussions sur la durabilité et l’innovation technologique dans l’industrie, la délégation guinéenne, accompagnée de la ministre de l’Industrie, a participé à plusieurs rencontres stratégiques.
Lors d’une rencontre avec le Directeur général de l’ONUDI, Gerd Muller, le Premier ministre a exprimé, au nom du Président Mamadi Doumbouya, sa reconnaissance pour le soutien apporté par l’organisation à l’élaboration de la politique nationale de promotion industrielle. Dans le cadre de la vision Simandou 2024, la Guinée s’apprête à transformer en profondeur son économie. « Avec le projet Simandou, nous ne voulons pas simplement créer de nouvelles enclaves minières », a affirmé le Premier ministre, réitérant son appel à une transformation locale des ressources pour générer davantage de valeur ajoutée.
Le Directeur Général de l’ONUDI a salué l’approche industrielle de la Guinée, soulignant sa cohérence. Il a réitéré l’engagement de l’ONUDI à accompagner le pays pour concrétiser ses priorités à travers des résultats tangibles. Un programme de partenariat-cadre entre les deux parties est actuellement en préparation
Sur le plan bilatéral, la Guinée et l’Arabie Saoudite sont résolues à intensifier leurs relations économiques, fondées sur des liens historiques solides. Le Premier ministre, accompagné de la ministre de l’Industrie, Dre Diaka Sidibé, a tenu des discussions fructueuses avec les autorités saoudiennes. Celles-ci ont jeté les bases d’un partenariat stratégique entre les deux pays.
Le ministre saoudien de l’Industrie et des Ressources minérales, Bandar bin Ibrahim Al-Khorayef, a salué les progrès de la Guinée, notamment en ce qui concerne le projet Simandou, qu’il suit avec attention. Il a exprimé la volonté de l’Arabie Saoudite de s’engager dans des projets miniers et d’autres initiatives de développement en Guinée. Dans les jours à venir, les principaux fonds d’investissement du Royaume enverront des délégations à Conakry, ce qui ouvre des perspectives prometteuses pour la mise en œuvre des cinq programmes de la politique industrielle nationale de la Guinée, a commenté la ministre Diaka.
Tenema Doumbouya pour moyaguinee.com