Amnesty International et 17 organisations guinéennes de défense des droits humains, dont entre autres, OGDH ABLOGUI, AVIPA, lancent un cri d’alarme à l’occasion de la Journée internationale des victimes de disparition forcée ce vendredi 30 Aout 2024. Elles réclament l’ouverture d’une enquête sur la disparition de deux militants du FNDC, Oumar Sylla Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah introuvables depuis le 9 juillet 2024.
Les voix s’élèvent de plus en plus en Guinée pour dénoncer la disparition forcée de deux militants du FNDC, Oumar Sylla alias Foniké Mengué et Mamadou Billo Bah, disparus depuis le 9 juillet 2024. Amnesty International et 17 organisations locales de défense des droits humains ont profité de la Journée internationale des victimes de disparition forcée pour exiger l’ouverture immédiate d’une enquête. Ces organisations ne sont pas convaincues par la déclaration du parquet général de la Cour d’appel, qui affirmait le 17 juillet dernier ne pas savoir où se trouvent les deux activistes. Selon elles, Oumar Sylla et Mamadou Billo Bah ont été arrêtés par les forces de défense et de sécurité, dans une tentative de réprimer les voix dissidentes. Un troisième militant, Mohammed Cissé, affirme avoir été arrêté en même temps qu’eux et témoigne de sévices subis, soutenant ainsi la thèse d’une arrestation violente. Amnesty International rappelle que la Guinée, en tant que signataire des conventions internationales sur les droits humains, a l’obligation de protéger ses citoyens et de faire toute la lumière sur ces disparitions. Les organisations guinéennes appellent également à la ratification sans réserve de la convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, comme l’ont fait plusieurs pays de l’Afrique de l’ouest et centrale. Dans leur communiqué, elles soulignent la répression croissante des voix critiques par les autorités de transition, au pouvoir depuis 2021, avec la fermeture des médias, les restrictions d’accès à Internet, et la répression brutale des manifestations ayant causé la mort d’au moins 47 personnes entre septembre 2021 et avril 2024.
Le forum des forces sociale de Guinée exprime son inquiétude face l’insécurité grandissant dans le pays. Selon eux plusieurs d’entre eux seraient menacé à cause de leur prise de position. Par ailleurs les membres de forum, ont aussi exprimé leur désapprobation sur contenu de l’avant-projet de la constitution.
Les membres du forum des forces sociales disent craindre pour leur sécurité. A les en croire, la disparition d’Oumar Sylla Foniké Manguè et Mamadou Bilo Bah n’a jamais été une inquiétude, pour les autorités de la transition. Et pour tant cette situation devait préoccuper tout le monde. Estime Mamadou Barry.
« Aujourd’hui, l’Etat dit qu’il ne sait pas où ils sont, Alors que ce sont des personnes qui ne se cachent pas. Où ils sont ? Qui les a Kidnappés ? Ici à Conakry, on estime que ce sont des personnes qui sont censées de nous protéger qui nous dirigent maintenant. Cependant, on a plus peur avec eux que si c’était des civils qui nous dirigeaient. »
En plus de la disparation de certains de leurs camarades le reste du groupe dit être menacé par des inconnus. Ibrahima Aminata Diallo.
« Les deux camarades Foniké Mengué et Bilo Bah ne sont pas les seuls, il Ya d’autres. Nous qui sommes devant vous ici nous sommes aussi menacés. Mais, il faut qu’il ait des guinéens qui vivent pour que les autres se libèrent. »
Concernant l’avant-projet de la constitution Ibrahima Aminata Diallo indique.
« On a aucun problème de texte en guinéen, on a un problème de gouvernance, il faut qu’on soit claire avec tout le monde. Depuis 1958, nous avons fait les plus beaux textes de la sous- région et nous avons été toujours les deniers a respecté ces textes. Quand je prends juste le code des collectivités locales, le Mali s’est inspiré de nous, mais ils ont battu le record. C’est un paradoxe. »
Les membres du forum des forces sociales disent être abandonné aujourd’hui dans leur combat, par leurs anciens collègues qui occupe des postes de responsabilités au sommet de l’Etat
« Dans un contexte politique marqué par une crise de confiance entre certains acteurs sociopolitiques et les autorités de la transition, le Réseau Guinéen pour un Espace Civique Ouvert estime que l’inclusion et la transparence dans toutes les étapes des activités du Conseil National de la Transition doivent être de mises pour donner une certaine légitimité aux résultats qui en découleront ».
Il l’a fait savoir ce mercredi 28 Août 2024 à la maison de la presse sise à la minière, à travers une déclaration rendue publique.
Nous vous proposons l’intégralité de la déclaration👇🏿
DECLARATION N°OO3/REGECO/2024
« Prise en Compte des Libertés de Réunion, d’Association et d’Expression dans L’Avant-Projet de Nouvelle Constitution, le Réseau Guinéen pour un Espace Civique Ouvert exhorte au renforcement de la législation en vigueur »
Mesdames et Messieurs les représentants des organisations de défense des droits de l’homme,
Mesdames et Messieurs les représentants de la presse privée,
Mesdames et Messieurs les représentants des organisations syndicales,
Mesdames et Messieurs en vos qualités, titres et rangs respectifs,
Aujourd’hui encore le Réseau Guinéen pour un Espace Civique Ouvert (REGECO) se présente devant vous avec l’engagement renouvelé de grandir et devenir un vaillant défenseur des libertés fondamentales que sont les libertés de réunion, d’association et d’expression.
Le Réseau Guinéen pour un Espace Civique Ouvert a pour objectifs principaux :
Contribuer à l’amélioration des instruments juridiques relatifs à la liberté de réunion, d’association et d’expression,
Promouvoir le respect des libertés de réunion, d’association et d’expression,
Œuvrer pour la formation et l’amélioration des conditions de vie et de travail de tous les acteurs impliqués dans le cadre de la liberté de réunion, d’association et d’expression.
Alors qu’il était attendu depuis la mise en place du Conseil National de la Transition au mois de Mars 2022, la première mouture de l’avant-projet de Nouvelle Constitution vient d’être rendue publique.
Préoccupé par la prise en compte des libertés de réunion, d’association et d’expression dans toutes les réformes législatives en cette période de transition, le Réseau Guinéen pour un Espace Civique Ouvert (REGECO) a obtenu copie de l’avant-projet de nouvelle constitution afin de procéder à son analysé de bout en bout en vue de contribuer positivement à son enrichissement.
La Coalition Guinéenne Pour la Cour Pénale Internationale membre du Réseau Guinéen pour un Espace Civique Ouvert a écrit d’ores et déjà au Conseil National de la Transition pour la désignation de deux (2) personnes pour participer à certains travaux des commissions notamment sur des questions qui touchent les libertés publiques.
Cette démarche consiste à créer un pont entre les membres du Réseau Guinéen Pour Un Espace Civique Ouvert et les Conseillers Nationaux afin que soient pris en compte les préoccupations de la société civile, les organisations de médias, les activistes, les défenseurs des droits de l’Homme, ce, jusqu’à la fin de la transition.
Dans un contexte politique marqué par une crise de confiance entre certains acteurs sociopolitiques et les autorités de la transition, le Réseau Guinéen pour un Espace Civique Ouvert estime que l’inclusion et la transparence dans toutes les étapes des activités du Conseil National de la Transition doivent être de mises pour donner une certaine légitimité aux résultats qui en découleront.
Le Réseau Guinéen pour un Espace Civique Ouvert n’entend pas rester en marge du processus de rédaction des textes de lois et de la nouvelle constitution.
C’est pourquoi, en plus d’avoir désigner deux (2) personnes comme observateurs des travaux du Conseil National de la Transition, le Réseau Guinéen pour un Espace Civique Ouvert compte dans les prochains jours dérouler un agenda de plaidoyer (pour le respect des libertés publiques et la défense des acquis démocratiques) auprès des autorités de la transition, partenaires internationaux, acteurs de la société civile, groupes de médias, acteurs politiques, autorités religieuses…
Pendant les rencontres et d’échanges avec les cibles de son action de plaidoyer, le Réseau Guinéen pour un Espace Civique Ouvert partagera les résultats d’une analyse juridique des instruments juridiques nationaux et internationaux qui protègent et encadrent les libertés de réunion, d’association et d’expression.
Le Réseau Guinéen pour un Espace Civique Ouvert (REGECO) :
Appelle les membres du Conseil National de la Transition à la prise en compte des questions de droits et libertés dans toutes les réformes législatives ;
Invite tous les acteurs sociopolitiques à contribuer positivement aux débats sur l’avant-projet de nouvelle constitution dans le respect des différences d’opinion ;
Recommande la vulgarisation dans les langues locales de l’avant-projet de nouvelle constitution pour une large compréhension par les populations ;
Demande à la Communauté Internationale de soutenir la Guinée pour une sortie de transition paisible
Mesdames et Messieurs, je voudrais avant de terminer mon propos remercier le Conseil National de la Transition (CNT), le Ministère de le Justice et des Droits de l’Homme, le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD), la Haute Autorité de la Communication (HAC) et les représentations diplomatiques basées en Guinée, notamment l’Ambassade des Etats Unis d’Amérique, pour leur accompagnement et leur soutien.
Encore une fois, Mesdames et Messieurs je vous réitère, au nom du Réseau Guinéen pour un Espace Civique Ouvert, mes sincères remerciements.
A l’occasion du 25 Aout, date qui a marqué la tenue d’un discours historique par le premier président guinéen en 1958 devant le général Dégaul, la Fondation Internationale Ahmed Sékou Touré pour la Paix (FIAST) a organisé une conférence de presse ce dimanche à Ratoma. C’était aussi une occasion pour eux de célébrer les 10 années de l’existence de leur organisation et la 66ème années de la proclamation de l’indépendance de la République de Guinée.
25 Aout 1958, 25 Aout 2024, cela fait 66 ans depuis que le premier président Guinéen Ahmed Sékou Touré a déclaré : Nous préférons la liberté dans la pauvreté qu’à l’opulence dans l’esclavage. Pour rendre cette date immémoriale, les membres de la Fondation Internationale Ahmed Sékou Touré pour la Paix, ont réunis des jeunes militants et sympathisants pour parler de l’œuvre de l’homme et interpeler les autorités ainsi que les acteurs politiques.
« Aux autorités de la transition, de rester à l’écoute du peuple, surtout de s’occuper à la sécurité, à la santé, à l’emploi et à l’autosuffisance alimentaire de la population. Et sur le même point, on a lancé un appel à la classe politique de revenir au pays parce que le problème de la Guinée doit être arrangé et négocié entre les Guinées, pas dans les médias internationaux ni sur les réseaux sociaux. » déclare Ibrahima Sory Camara l’administrateur de la fondation
L’autre secrétaire général par intérim du PDA-RDA se réjoui de cette initiative de la FIAST. Maga Mory Bangoura appelle les jeunes à pérenniser les œuvres laissées par le feu Ahmed Sékou Touré.
« Il faut remercier la FIAST pour avoir eu l’occasion d’organiser chaque année cet événement. Le 25 août est une date mémorable pour la République de Guinée, d’ailleurs pour l’Afrique tout entière. Nous, en tant que PDG-RDA, nous demandons à la jeunesse de pouvoir continuer à se battre parce que la liberté acquise à partir de cette date du 25 août, cette liberté doit être conservée. » Maga Mory Bangoura
Ces responsables du PDG-RDA ont en fin invité les autorités guinéennes et la communauté internationale à s’appuyer sur la diplomatie afin d’obtenir la libération de Mohamed Touré, fils du camarade Sékou Touré, incarcéré aux Etats-Unis.
Appel à la marche blanche pour toute la jeunesse guinéenne.
L’organisation de cette marche pacifique conçue et réalisée sur le thème emblématique la rectification pour une transition apaisée, juste et réussie, procède d’une prise de conscience simple : la transition étant une période hautement sensible pour l’avenir de notre pays.
Tout le pouvoir souverain appartient au peuple de Guinée. Vous ne pouvez pas tous nous résigner. Jeudi 05 Septembre, nous marchons à nouveau pacifiquement en portant du blanc, pour tous les jeunes désespérés et marginalisés au combat. Vous ne serez pas oubliés.
Elle doit à cet effet prendre en compte toutes les problématiques liées aux erreurs du passé afin de préconiser des solutions adéquates à la réalité du moment.
C’est dans cet esprit que, nous invitons la jeunesse à l’union tout en les conseillant à éviter de céder à l’illusion, de recourir aux manifestations violentes et destructrices comme mode d’expression de leurs revendications.
Suite à l’inondation survenue ce samedi 24 aout 2024 à Conakry, le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation à travers l’Agence National de Gestion des Urgences et Catastrophes Humanitaires dresse le bilan. provisoire 👇🏿
En Guinée, une forte pluie s’est abattue ce samedi 24 Août 2024 sur plusieurs villes du pays. A Conakry plusieurs quartiers ont été inondés et des dégâts matériels ont été enregistrés à plusieurs endroits. Les citoyens appellent les autorités à leurs venir au secours.
Matoto, Sangoyah, Lambangnie Cobayah Ratoma sont entre autres les quartiers inondés par cette grande pluie qui s’est abattue sur la capitale et environ. Dans ces différents quartiers, les murs sont tombés, des meubles et Habits emportés par l’eau, des matériels de maison détruits et des voitures emportées. C’est entre autres des catastrophes vécus par bon nombre de citoyens de Conakry ce samedi 24 Août 2024.
Rencontré à Sangoyah M’bemba Camara explique avoir tout perdu dans cette inondation.
« J’étais couché quand l’eau est venue me surprendre dans ma chambre et comme vous constatez l’eau est montée très haut, elle a détruit mon matelas, la télé, même mon téléphone est parti et vous voyez la maison familiale aussi est inondé. C’est pour vous dire qu’on a tout perdu. Les autorités doivent nous aider en creusant des caniveaux. Sinon cela risque de se répéter. » A-t-il laissé entendre.
Du côté de Kissosso une moto et son propriétaire ont été emporté par l’eau et le jeune est porté disparu pour le moment. Du côté de Matoto plusieurs concessions sont inondées, des biens emportés par les eaux de ruissellement.
A, Lambangnie, Cobayah, Nongo les ponts ont été submergés et plusieurs voitures sont drainées par l’eau. Cette forte pluie a fait perdre plusieurs habitants de Conakry de leurs biens.
Dans une sortie inattendue de l’érudit Cheick Souleymane Sidibé, communément appelé « Karamo Solo » pour les intimes, fait suite à sa prédication d’hier vendredi 23 août 2024, tenu dans sa mosquée devant une centaine de fidèles musulmans de son association au quartier Missira. Dans sa prédication, Cheick Souleymane Sidibé, s’est montré très engagé et déterminé à accompagner les militaires à se présenter aux élections présidentielles, au cas contraire, il abandonnera le chapelet pour rejoindre le rang des féticheurs sans exception.
« Ce que nous avons vu dans les 3 ans, on a vu cela à quel moment? Mais le problème de la Guinée est compliqué, si un homme sérieux arrive à la tête, s’il n’est pas de la tribu de quelqu’un, s’il ne fait pas l’intérêt personnel de quelqu’un, lui il devient l’ennemi. Moi mon candidat préféré c’est les militaires. » Annonce-t-il
Poursuivant son intervention, il a exhorté les militaires au pouvoir de se présenter aux élections sans s’inquiéter.
« Les militaires, si vous voulez vous présenter aux élections posez votre candidature, je vous donne ma voix. Et s’il se présente s’il aura un quelqu’un pour les battre, je jure d’abandonner le chapelet pour rejoindre le rand des féticheurs. Ma déclaration-là, c’est au-dessus du CNT, de la présidence et même de la Guinée sauf Dieu. Au lieu de faire la guerre a ses militaires, fait tout possible de se faire aimer par les militaires, si non, ils sont au pouvoir maintenant. » A-t-il déclaré
C’est la salle de conférence du gouvernorat de Kankan qui a servi de cadre à cette rencontre présidée par le gouverneur de la région administrative de Kankan, colonel Moussa Condé. le directeur régional de l’information et de la communication pour la région de la haute Guinée a procédé devant les cadres administratifs régionaux, préfectoraux et communaux ainsi que des associations sportives et bien évidemment, les professionnels des médias à une conférence de presse ce mardi 20 août 2024.Mamady Kansan Doumbouya à dans son discours énuméré les activités réalisées durant l’année écoulée : » Au cours de l’année écoulée, nous avons tenus une série de rencontres extraordinaire avec les patrons de medias, des journalistes, l’association des journalistes de la région et le syndicat au sujet de certains comportements de nature à tenir l’image de marque de la corporation: le cas d’un ancien journaliste appréhendé dans un cas de vol de moto à la grande mosquée de Kankan. Nous avons aussi participé à un forum à Kindia dans le cadre de la mise en œuvre d’un plan de communication transfrontalière entre le Mali et la Guinée. Relancé des medias publics. En Haute Guinée, des investissements énormes de l’Etat en faveur des medias publics, longtemps laissés dans l’escarcelle des oubliettes sont visibles. L’octroi d’un émetteur de 500 watts à la radio rurale de Faranah accompagné d’ordinateurs bureautiques, portatifs, d’imprimantes, des enregistreurs et des régulateurs de tension. La radio rurale de Dogomet fut dotée d’un système d’antenne et d’une console numérique. Tandis qu’a Dabola le système d’antenne qui se trouvait en panne été réhabilité. Toujours au cours de la même année, la radio rurale de Kouroussa a bénéficié d’une console numérique et d’un ordinateur portatif. A Kankan, l’émetteur a été remplacé, une nouvelle console numérique remplacée, le système d’antenne réglé. Quant à Mandiana la station a reçu un émetteur et une console. Les travaux de construction du bâtiment devant abriter le siège de la radio rurale sont aussi lancés. A Dinguiraye, le système d’antenne a été réglé, la rénovation du bâtiment est en cours. La station de la radio rurale de Kissidougou a été rénovée et équipée.Des améliorations techniques ont été apportées aux radios rurales de Kérouané et Kouroussa. L’inauguration d’une nouvelle radio rurale à Banko dans la sous-préfecture dans Dabola par le Ministre de l’information et de la communication. Mr Fana soumah. Les Agences guinéennes de presse longtemps jetées dans les oubliettes retrouvent à nouveau le sourire, Elles sont dotées de tous les moyens logistiques comme moto, camera pour mener à bien leurs missions de reportage sur le terrain, la présence à l’international par la signature de plusieurs conventions de partenariat avec les autres agences a l’image de L’agence sénégalaise de presse, agence tchadienne de presse et autres.Mieux, les émetteurs de la radiodiffusion télévision guinéenne longtemps éteints par suite d’une panne ont été remis en marche. Depuis, plus de 10 ans, Siguiri était privé du signal de la radio et de la télévision nationale. Les localités de Mandiana, Kérouané et de Faranah ont bénéficié la même clémence. Pour Kouroussa est en cours de réhabilitation. Bref par ses actions innovantes entreprises par notre département de tutelle, des milliers de citoyens privés des services de ces mediums de proximité se frottent les mains aujourd’hui » a-t-il dressé.
Plus loin il annonce des perspectives Pour les prochaines années, le patron de l’information et de la communication pour les régions de Kankan et de Faranah, Mamady Kansan Doumbouya, dévoile son ambition : » en termes de perspectives pour l’année à venir, la Direction envisage de faire une mission de contrôle pour le respect des cahiers de charges relatifs à l’implantation et à l’exploitation des medias audiovisuels privés et des sociétés de distribution d’images. Elle envisage également de créer un espace de concertation entre les FDS, la société civile et les medias dans le cadre de la gestion des conflits. A l’affiche de la même année, la Direction régionale de l’information et de la communication en collaboration avec mon département de tutelle entend organiser des sessions de renforcement de capacités des hommes de medias dans les deux régions » a-t-il décliné
Le nouveau bureau exécutif de l’URTELGUI union des radios et télévisions libre de Guinée, a été reçu par la haute autorité de la communication ce lundi, à Kaloum. Au cours de la rencontre des conseils ont été prodigués par le président de la HAC aux nouveaux dirigeants de l’URTELGUI et les collaborations entre les deux structures ont été annoncées.
Elu le vendredi 16 aout dernier, les nouveaux membres du bureau exécutif de l’union des radios et télévisions libre de Guinée ont rencontré les commissaires de la haute autorité de la communication lundi. Objectif, échanger autour des activités qu’ils doivent entreprendre ensemble dans le cadre de la formation des hommes de médias. Le président de la HAC se réjouit de ce premier échange.
« J’ai été heureux d’avoir reçu avec mes collaborateurs le nouveau bureau exécutif de l’URTELGUI. Nous avons suivi les élections ou le processus et nous avons noté avec satisfaction les compromis qui ont prévalu pour avoir un bureau consensuel un bureau représentatif dans lequel il y’a de grands journalistes de grands communicants. Nous avons donc profité de cette audience pour prodiguer quelques conseils au niveau bureau et nous avons offert notre partenariat à l’URTELGUI pour qu’ensemble nous puisons contribuer à la formation des journalistes. » Affirme Boubacar Yacine Diallo President de la HAC
Pour le président de l’URTELGUI, c’est une manière pour eux de venir prendre conseils auprès des commissaires, mais aussi présenter les nouveaux membres.
« Nous sommes non seulement présenter le nouveau bureau mais aussi nous ressourcer auprès du président Yacine, prendre ses sages conseils afin que la collaboration qui a toujours existé entre les associations que nous sommes et de la haute autorité de communication qui est notre maison puisse évoluer dans les bonnes conditions. » lanceAboubacar Camara président de l’URTELGUI
Le président de la haute autorité de la communication a profité de cette rencontre pour annoncer la disponibilité de la subvention allouée aux médias privés par l’Etat Guinéen.