La réaction croisée des acteurs socio-politiques sur l’avant-projet de la nouvelle constitution

Categories

Présentation de l’avant-projet de la nouvelle constitution

Les acteurs sociopolitiques ont réagi après la présentation de l’avant-projet de la nouvelle constitution ce lundi par le Conseil National de la Transition. Si certains expriment leurs désaccords par rapport à la limitation d’âge des candidats à l’élection pour la magistrature suprême du pays et du mandat présidentiel, d’autres, par contre, apprécient la création d’un sénat au sein de l’assemblée nationale.

Les réactions ne se sont pas faites attendre après la présentation de l’avant-projet de la nouvelle constitution. Pour le président du parti FIDEL, la limitation du mandat présidentiel est contraire au principe démocratique. Mohamed Lamine Kaba. 

« Si le peuple réclame il faut qu’il soit là mais quand on dit que vous faites deux mandats dans votre vie vous ne pouvez plus revenir, même si le peuple vous réclame, je crois que c’est une dictature aussi des législateurs.  C’est une dictature qui ne rime pas avec les principes démocratiques il faut laisser le choix au peuple de reconduire le bon dirigeant » affirme Mohamed Lamine Kaba président du parti FIDEL.

Le vice-président de l’Alliance Nationale pour le Changement, lui aussi, est contre la limitation d’âge à l’élection présidentielle. Sory Camara estime que cela devrait être faite par une commission chargée de valider les candidatures.

«  Âgé oui mais à mon sens on ne doit pas vérole âgé pourquoi parce que quand tu es candidats y’a tout une commission qui est là pour vérifier si tu es apte à diriger le pays. Donc c’est cette commission là seulement qui peut aujourd’hui invalider quelqu’un mais à dire de vérole âgé non, L’ANC et le PEDN ne sont pas pour. » lance Le vice-président de l’Alliance Nationale pour le Changement Sory Camara

Par contre, le secrétaire général du CNOSC apprécie la création d’une nouvelle chambre au sein de l’assemblée nationale. Gabriel Kamano.

« Les grandes lignes qui ont été annoncé, c’est le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple.  Le sénat je pense bien que la configuration de notre société répond à ses mécanismes que le CNT a mis en place par ce qu’il faut donner la possibilité à des organes au niveau du parlement de collaborer directement avec le président dans le cadre de certaines fonctions qui ont été cités comme fonction du sénat. » indique Gabriel Kamano secrétaire général du CNOSC

Il faut préciser qu’après cette présentation, le texte sera remis au président de la transition pour approbation avant d’être soumis à un référendum prévu à la fin de l’année.

Thierno Djibaye Sow pour moyaguinée.com

0Shares

Add a Comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *