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Mamadou Oury Diallo : « Mon engagement politique est une continuité de ma passion pour servir la société »

Dans un contexte politique et social en pleine mutation, Mamadou Oury Diallo, ancien homme de médias et aujourd’hui président du Mouvement des Patriotes Libéraux, partage avec moyaguinee.com à travers son reporter Tenema Doumbouya, les raisons de son engagement en politique. Dans cette interview, il revient sur son parcours, sa vision pour la Guinée et son analyse de la transition en cours.

moyaguinee.com : Monsieur Mamadou Oury Diallo, bonsoir.


M. Mamadou Oury Diallo : Bonsoir, merci de l’opportunité.

moyaguinee.com : Vous êtes un homme de médias, mais vous avez décidé de mettre en place un mouvement politique. Dites-nous, qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans la politique ?


M. Mamadou Oury Diallo : D’abord, la nécessité de rester fidèle à mes principes et engagements, qui consistent à être utile à la société, à ma communauté et à mon pays. Cet engagement remonte à mes années d’études. En 2008, j’ai adhéré à un parti politique pour matérialiser cette ambition. Plus tard, j’ai poursuivi cet engagement à travers les médias, en informant mes compatriotes et en participant à des débats constructifs.

Cependant, la fermeture de notre média, ainsi que celle de deux autres groupes, ont précipité ma réflexion. Incapable de continuer à m’exprimer par ce canal, j’ai décidé d’anticiper mon retour à la politique. Ce mouvement politique est un prolongement de ce que je faisais à la radio : contribuer au débat national, mobiliser mes compatriotes, et porter nos idées jusqu’aux élections.

moyaguinee.com : Vous avez trouvé sur le terrain plusieurs partis politiques. Quelle sera la différence entre votre mouvement et les autres ?


M. Mamadou Oury Diallo : Notre mouvement se distingue par trois missions principales :

Participation au débat national : Nous continuerons à prendre part aux discussions, avec courage et responsabilité, sans tomber dans la sédition ou la déstabilisation.

Formation civique et politique : Nous comptons éduquer nos militants de manière rigoureuse, un aspect souvent négligé par d’autres formations.

Gouvernance innovante : Si nous accédons à des responsabilités, nous prouverons par nos actes que nous sommes différents des dirigeants qui nous ont précédés.

moyaguinee.com : Parlons de l’actualité. Nous sommes en transition, et le 30 décembre marque théoriquement la fin de cette période, selon l’accord avec la CEDEAO. Quel est votre point de vue sur le déroulement de la transition ?


M. Mamadou Oury Diallo : Malheureusement, notre pays a souvent raté des opportunités de redressement. Cette transition, qui devait être celle de la renaissance, s’est avérée décevante. Le bilan est mitigé, et il est évident qu’aucun des objectifs principaux – référendum constitutionnel ou élections – ne sera atteint d’ici le 31 décembre.

Il est impératif d’accepter cette réalité et de proposer un chemin clair pour éviter l’anarchie ou des tensions inutiles. J’espère que le président de la transition reconnaîtra cet état de fait et proposera une solution inclusive et participative, afin d’éviter une crise nationale.

moyaguinee.com : Quel est votre regard sur l’avant-projet de Constitution en cours de vulgarisation ?


M. Mamadou Oury Diallo : Ce document ne fait que rappeler des valeurs universelles que tout État de droit devrait respecter : séparation des pouvoirs, justice équitable, et droits humains. Toutefois, je trouve regrettable que des ressources importantes soient mobilisées pour sa vulgarisation, alors qu’il n’a même pas encore un statut légal.

Nous devons rectifier le tir en évitant de gaspiller des ressources pour des initiatives prématurées.

moyaguinee.com : M. Mamadou Oury Diallo, président du Mouvement des Patriotes Libéraux, merci d’avoir répondu à nos questions.


M. Mamadou Oury Diallo : Merci beaucoup.

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LA JUNTE VACILLE, L’UFDG AVANCE: LE CHANGEMENT EST IRRÉVERSIBLE.

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) est bien plus qu’un parti politique : c’est la dernière ligne de défense contre l’injustice, la corruption et la confiscation du pouvoir. Dans un pays où les droits fondamentaux sont piétinés et où l’arbitraire règne en maître, l’UFDG se dresse comme le rempart de la démocratie, de l’unité nationale et du vivre-ensemble. Sous la direction audacieuse et éclairée de Cellou Dalein Diallo, l’UFDG incarne la voix d’un peuple décidé à reprendre son destin en main.

Cellou Dalein Diallo n’est pas un simple leader. C’est un patriote inflexible, un bâtisseur dont les réalisations parlent d’elles-mêmes. En tant que Premier ministre, il a transformé des régions entières grâce à des projets d’infrastructures qui restent à ce jour des symboles tangibles de progrès. Routes, écoles, hôpitaux : son bilan est une réponse cinglante aux calomnies de ses adversaires. Contrairement aux mensonges orchestrés par des esprits malveillants, Cellou Dalein a toujours agi pour l’intérêt général, investissant équitablement dans toutes les régions de Guinée, au point d’être injustement critiqué pour avoir prétendument négligé sa propre région d’origine. Ces attaques ne sont que des tentatives désespérées pour discréditer un homme dont la vision dépasse les clivages ethniques et les intérêts mesquins.

L’UFDG est la force politique majeure du pays, un parti enraciné dans toutes les régions, qui transcende les frontières communautaires. Avec 37 députés, 215 maires et plus de 2 000 conseillers communaux à son actif, l’UFDG est le choix du peuple, malgré les persécutions incessantes et les manipulations d’un système corrompu. Les urnes ne mentent pas : l’UFDG représente la volonté de la majorité silencieuse qui aspire à une Guinée réconciliée, prospère et gouvernée avec justice.

Mais ce succès électoral n’a pas été sans obstacles. L’UFDG et son leader ont été les cibles de persécutions sans précédent : arrestations arbitraires, diffamations, destruction de biens, violences physiques, et même des tentatives d’assassinat. Aucun abus, aucune intimidation n’a pu briser leur détermination. Là où d’autres se seraient effondrés sous le poids des persécutions, l’UFDG a répondu par le courage, la résilience et une foi inébranlable dans le pouvoir du peuple.

La Guinée traverse une crise sans précédent. Les jeunes, accablés par le chômage, n’ont plus de perspectives. Les femmes, pilier de notre économie et de notre société, continuent d’être marginalisées. La corruption et la mauvaise gouvernance ont plongé notre pays dans une précarité insoutenable. Il est temps de changer de cap.

Avec l’UFDG au pouvoir, une nouvelle Guinée verra le jour : une nation où chaque jeune pourra trouver un emploi digne, où chaque citoyen aura accès à des soins de santé de qualité et à une éducation solide, où la corruption sera éradiquée et où les richesses du pays seront utilisées pour le bien commun. Une Guinée où l’agriculture sera valorisée, où les infrastructures seront modernisées, et où l’innovation créera des opportunités pour tous.

La Guinée mérite mieux que la stagnation, l’injustice et l’arbitraire. Elle mérite un leadership visionnaire et compétent. Elle mérite Cellou Dalein Diallo et l’UFDG. Ensemble, nous bâtirons un avenir qui rendra justice aux sacrifices de nos aînés et aux aspirations de nos enfants. L’heure du changement est venue. Rejoignez-nous pour écrire une nouvelle page de l’histoire de notre pays. Le combat pour la Guinée commence maintenant.

Souleymane Souza KONATÉ, Président de la Commission Communication de l’ANAD et Conseiller Chargé de Communication du Président de l’UFDG.

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Transition en Guinée : Faya Milimono interpelle Mamadi Doumbouya sur ses engagements

Le président du Bloc Libéral, Dr. Faya Milimono, exhorte le chef de la transition guinéenne à respecter ses promesses et propose une renégociation nationale pour une transition apaisée et inclusive. 👇🏿

Après une longue période de silence, le président du Bloc Libéral (BL), Dr. Faya Milimono, s’exprime à nouveau pour rappeler au président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya, ses engagements envers le peuple guinéen. Selon lui, la réussite de la transition repose sur le respect de ces promesses fondamentales.

« Le président Doumbouya a prêté serment sur le Coran et sur la charte de la transition. Il a juré de ne pas être candidat, tout comme aucun membre du CNRD, du gouvernement ou du CNT. Aujourd’hui, ce serment semble être mis de côté. Je veux voir un soldat qui honore sa parole, mais ce que nous vivons actuellement est loin de cela », a déclaré Dr. Faya Milimono.

Pour lui, une transition apaisée nécessite une renégociation impliquant toutes les composantes de la société guinéenne.

« La phase 1 de cette transition prend fin le 31 décembre. Il est temps de proposer une renégociation pour rectifier les choses. Tous les Guinéens doivent être conviés à une table ronde pour convenir d’une période courte de transition et réhabiliter une constitution consensuelle, comme celle de 2010. Celle initiée par le CNT commence la course trop loin », a-t-il ajouté.

Dr. Milimono insiste également sur l’exclusion des membres du CNRD et de leurs collaborateurs actuels des prochaines élections.

« Je suis catégorique : aucun membre du CNRD, ni du gouvernement, ni du CNT, ne doit être candidat. Je me battrai contre cette possibilité », a-t-il martelé.

Enfin, le leader du BL accuse la CEDEAO de complicité dans la prolongation de la transition, estimant que leur posture alimente l’incertitude politique en Guinée.

Tenema Doumbouya pour moyaguinee.com

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Réactions des Acteurs Sociopolitiques Suite au Drame de N’Zérékoré

Le drame survenu lors de la finale du tournoi de refondation à N’Zérékoré le dimanche 1er décembre 2024 a bouleversé la Guinée, provoquant une vague de réactions parmi les acteurs sociopolitiques. Cet événement tragique, ayant causé des dizaines de morts et de blessés, a rapidement dépassé le cadre sportif pour devenir un sujet de débat politique national.

L’Alliance Nationale pour l’Alternance et la Démocratie (ANAD) a accusé le gouvernement d’utiliser ces tournois à des fins politiques, notamment pour soutenir la candidature du président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya. Cette position est partagée par le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), qui dénonce une gestion jugée cynique et irresponsable de l’État.

L’ancien président Alpha Condé a vivement critiqué l’organisation, la qualifiant d’« irresponsable », et exige des explications de la part des organisateurs. François Lounceny Fall a également exprimé son indignation, déclarant : « Des innocentes personnes ont perdu la vie lors d’une manifestation à caractère politique qui n’aurait jamais dû se tenir, surtout dans un contexte où les manifestations publiques sont interdites, alors que des événements ostensibles, souvent financés par des membres du gouvernement, continuent d’être organisés sur tout le territoire. »

Le président du Conseil National de la Transition (CNT), Dr Dansa Kourouma, a appelé à une prise de conscience nationale pour éviter la répétition de telles tragédies à l’avenir.

Dans un communiqué officiel, le gouvernement a annoncé un bilan provisoire de 56 morts et de nombreux blessés. Le Premier ministre Amadou Oury Bah a lancé un appel au calme, tandis que le président Mamadi Doumbouya a présenté ses condoléances aux familles des victimes et a promis la mise en place d’une commission d’enquête pour faire la lumière sur les responsabilités.

Ce drame met en lumière la nécessité d’une meilleure gestion des événements publics dans un contexte politique déjà marqué par des tensions.

Tenema Doumbouya pour Moyaguinee.com

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Tragédie à N’Zérékoré : L’ANAD déplore les cas de mort et appelle à l’Unité et à la Défense des Valeurs Démocratiques

Lors de la finale du tournoi de football à N’Zérékoré, des événements tragiques ont conduit à de nombreuses pertes en vies humaines et à des blessés. Dans ce contexte dramatique, l’ANAD exprime sa profonde douleur et appelle la population à tirer les leçons de cette tragédie pour préserver l’avenir démocratique de la nation. 👇🏿

COMMUNIQUÉ


C’est avec une profonde douleur que nous avons appris les tragiques
événements survenus ce dimanche 1er décembre 2024 à N’Zérékoré,
lors de la finale du tournoi de football doté du trophée Général Mamadi
Doumbouya. Selon les premières informations, ces incidents ont causé
des dizaines de morts et de blessés. En attendant de connaître le bilan
exact de cette journée sombre, nous présentons nos condoléances les
plus sincères aux familles éplorées ainsi qu’à tout le peuple de Guinée.
Nous adressons également nos vœux de prompt rétablissement à tous
les blessés.
Cependant, les sentiments d’émotion qui nous submergent ne doivent
pas nous empêcher de réfléchir aux causes profondes de ce drame.
Depuis un certain temps, des tournois sont organisés à travers tout le
pays dans le but de susciter et de soutenir la candidature illégale et
inopportune du Général Mamadi Doumbouya à la prochaine élection
présidentielle. Or, nul n’ignore que l’article 46 de la Charte de la
Transition, qu’il a solennellement juré de respecter, ainsi que son
engagement sur l’honneur de ne pas participer à cette échéance
électorale, lui interdisent formellement une telle démarche.
Le CNRD, et en particulier le Général Mamadi Doumbouya, ainsi que
tous ceux qui œuvrent à violer cet engagement en commettant un
parjure, portent une lourde responsabilité dans ces graves
événements. Ils devront en répondre devant le peuple de Guinée.
Nous invitons les populations à tirer toutes les leçons de cette tragédie
de trop, survenue inutilement, et à se mobiliser comme un seul homme
pour sauver notre nation en cette phase critique de son histoire.
Ensemble, nous devons reprendre en main notre destin, aujourd’hui
gravement hypothéqué. Le salut de notre pays repose sur notre
capacité à nous unir pour défendre nos valeurs démocratiques et
préserver l’avenir de notre nation.
Conakry, le 2 décembre 2024
L’ANAD

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Haute Guinée : Mandiana accueille le Congrès des Fédérations de l’UFDG

Le dimanche 18 novembre 2024, la ville de Mandiana a vibré au rythme du congrès de renouvellement des structures de la Fédération de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG). Cette rencontre importante a été présidée par une délégation de la Direction Nationale du parti, conduite par l’honorable Cellou Baldé, coordinateur des fédérations de l’intérieur. Il était accompagné de Souleymane Souza Konaté, conseiller en communication du Président, Maï Kadiza Bah, membre du Bureau Exécutif, et Mamadou Aliou Tounty Diallo, assistant technique.

Dès leur arrivée, la délégation a été accueillie avec enthousiasme par les cadres, militants et sympathisants de l’UFDG. Les travaux du congrès se sont déroulés dans une ambiance conviviale, suivant une méthodologie rigoureuse :

– Présentation des objectifs de la mission et des modalités de déroulement du congrès ;
– Vérification de la présence des congressistes par section ;
– Évaluation de la préparation du congrès par le bureau fédéral sortant.

À l’issue des travaux, un nouveau bureau fédéral a été élu démocratiquement. Monsieur Aboubacar Diakité, secrétaire fédéral sortant, a été reconduit à l’unanimité. Ce dernier, entouré de son équipe, s’est engagé à insuffler une nouvelle dynamique à l’action politique de l’UFDG dans la région.

La délégation a exprimé sa satisfaction quant au bon déroulement du congrès et a félicité les participants pour leur mobilisation exemplaire. Elle a également profité de l’occasion pour informer l’assistance sur la situation sociopolitique et économique actuelle en Guinée. Les discussions ont porté sur les violations des droits et libertés, le retard accusé par le CNRD dans le retour à l’ordre constitutionnel, ainsi que la détermination de l’UFDG à accompagner Cellou Dalein Diallo dans sa marche vers la magistrature suprême.

En marge du congrès, la délégation a rendu une visite de courtoisie aux notables des différentes communautés de Mandiana. Ces échanges empreints de respect ont été l’occasion de prier ensemble pour une Guinée unie, paisible et fraternelle. Par ailleurs, une rencontre conviviale a eu lieu avec les jeunes du « Café Cellou Dalein Diallo » de Mandiana 1, témoignant de l’engagement de la jeunesse pour l’avenir du parti et du pays.

Le congrès de Mandiana s’est achevé dans une atmosphère de satisfaction générale. Les participants ont réaffirmé leur engagement à travailler pour des élections transparentes et crédibles, avec pour objectif ultime la victoire de Cellou Dalein Diallo. Cette étape marque une avancée significative dans la mobilisation des forces de l’UFDG en Haute Guinée, en vue d’un avenir meilleur pour tous les Guinéens.

Tenema Doumbouya pour moyaguinee.com

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Le CERAG s’oppose au congrès de l’UFDG à l’étranger, un choix controversé

Le Cercle des Amis d’Ousmane Gaoual Diallo (CERAG) s’oppose fermement à la tenue du prochain congrès de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) en dehors du pays. Pour Oumar Thiam, secrétaire général du CERAG, organiser un tel événement à l’étranger violerait les règlements intérieurs du parti et limiterait le contrôle des autorités guinéennes sur son bon déroulement.

Suivons cette interview réalisée par notre reporter Tenema Doumbouya. 👇🏿

Oumar Thiam : Vous avez suivi l’évaluation des partis politiques menée par le Ministère de l’Intégration du Territoire et de la Décentralisation. Cette évaluation a classé les partis en plusieurs catégories : certains ont été dissous, d’autres suspendus, et certains, comme l’UFDG, placés sous observation. Cette mesure est liée aux nombreux manquements internes au sein de l’UFDG.

Il faut savoir que l’UFDG fonctionne sur la base de statuts et d’un règlement intérieur. Ce règlement stipule qu’un congrès doit être organisé tous les cinq ans pour renouveler les instances dirigeantes. Le dernier congrès s’est tenu en 2015 au Palais du Peuple, et le suivant devait donc avoir lieu en 2020. Cependant, en raison de la pandémie de COVID-19, ce congrès n’a pas pu se tenir. Nous sommes maintenant en 2024, et l’UFDG n’a toujours pas régularisé la situation, ce qui rend les instances actuelles du parti illégales.

C’est pour cela que le MATD a accordé un délai de trois mois aux partis sous observation, dont l’UFDG, pour se mettre en règle. Sans cela, ils risquent la suspension, voire la dissolution. Actuellement, les dirigeants de l’UFDG envisagent d’organiser le congrès à l’étranger, ce qui va à l’encontre des statuts du parti et des principes moraux qui le régissent. La base fondamentale du parti, c’est ici, en Guinée. Nos militants sont en Guinée, et les fédérations à l’étranger ne peuvent pas se substituer à cette base pour légitimer un congrès à l’international.

C’est dans ce contexte que Le Cercle des Amis d’Ousmane Gaoual Diallo (CERAG) a fait une déclaration pour souligner les dysfonctionnements internes et rappeler aux militants qu’organiser un congrès à l’international, c’est ignorer les règles du parti et manquer de considération pour sa base guinéenne.

Moya Guinée : Au sein du CERAG, que dénoncez-vous dans tout cela ?

Oumar Thiam : Nous dénonçons le manque de transparence, le non-respect des statuts et le non-respect du règlement intérieur. Les actions entreprises au sein du parti sont illégales et illégitimes. L’UFDG, étant un parti national, devrait être exemplaire en respectant ses propres règles et les lois de la République. Comment prétendre diriger le pays si le parti ne respecte pas ses propres statuts ? Nous appelons donc tous les membres du bureau du parti à prendre leurs responsabilités pour rétablir une gouvernance conforme aux règles.

Moya Guinée : Si, malgré vos dénonciations, l’UFDG décide tout de même de tenir son congrès à l’étranger, que comptez-vous faire ?

Oumar Thiam : Dans ce cas, nous saisirons la justice. Nous sommes dans un pays de droit, et nous comptons donc sur la justice pour faire respecter les lois. Je ne pense pas que le MATD appuiera ce congrès en dehors du pays, car ce serait contraire aux lois de la République. Organiser un congrès à l’international n’a jamais été pratiqué par un parti guinéen depuis 1958.

Moya Guinée : Pensez-vous que votre lutte aboutira, sachant que M. Ousmane Gawal a été exclu du parti ?

Oumar Thiam : Son exclusion a été injuste, car la procédure n’a pas été respectée dès le départ. C’est pourquoi nous avons engagé une action judiciaire, et M. Ousmane Gawal Diallo a été rétabli dans ses droits. Le tribunal a ordonné au parti de le réintégrer immédiatement en tant que membre élu. Si les dirigeants de l’UFDG respectent la loi, ils devront obéir à cette décision.

Moya Guinée : Merci pour vos réponses, M.Thiam.

Oumar Thiam: Merci à vous.

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Appel à la protection des cadres de l’UFDG et du RPG-Arc-en-Ciel face à des menaces de kidnapping

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) et le Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG-Arc-en-Ciel) alertent aujourd’hui l’opinion publique nationale et internationale face à de graves informations concernant des menaces de kidnapping visant certains de leurs responsables. En réaction à cette situation préoccupante, les deux partis ont déposé une plainte auprès du Procureur Général de la Cour d’Appel de Conakry le 24 octobre 2024

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𝗗𝗜𝗦𝗖𝗢𝗨𝗥𝗦 𝗗𝗨 𝗣𝗥𝗘𝗠𝗜𝗘𝗥 𝗠𝗜𝗡𝗜𝗦𝗧𝗥𝗘 𝗔𝗠𝗔𝗗𝗢𝗨 𝗢𝗨𝗥𝗬 𝗕𝗔𝗛 𝗔𝗨 𝗟𝗔𝗡𝗖𝗘𝗠𝗘𝗡𝗧 𝗗𝗘𝗦 𝗧𝗥𝗔𝗩𝗔𝗨𝗫 𝗗’𝗘́𝗟𝗔𝗕𝗢𝗥𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗗𝗘 𝗟𝗔 𝗖𝗛𝗔𝗥𝗧𝗘 𝗗𝗨 𝗣𝗔𝗖𝗧𝗘 𝗘́𝗖𝗢𝗡𝗢𝗠𝗜𝗤𝗨𝗘 𝗘𝗧 𝗦𝗢𝗖𝗜𝗔𝗟

𝗠𝗮𝗱𝗮𝗺𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲-𝗽𝗮𝗿𝗼𝗹𝗲 𝗱𝘂 𝗖𝗡𝗥𝗗, 𝗖𝗼𝗹𝗼𝗻𝗲𝗹 𝗔𝗺𝗶𝗻𝗮𝘁𝗮 𝗗𝗶𝗮𝗹𝗹𝗼, 𝗠𝗼𝗻𝘀𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝘂 𝗖𝗡𝗧, 𝗠𝗼𝗻𝘀𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗙𝗼𝗻𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝘂 𝗧𝗿𝗮𝘃𝗮𝗶𝗹, 𝗠𝗲𝘀𝗱𝗮𝗺𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗠𝗲𝘀𝘀𝗶𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲𝘀, 𝗠𝗲𝘀𝗱𝗮𝗺𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗠𝗲𝘀𝘀𝗶𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗿𝗲𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁𝗮𝗻𝘁𝘀 𝗱𝘂 𝗰𝗼𝗿𝗽𝘀 𝗱𝗶𝗽𝗹𝗼𝗺𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗰𝗼𝗻𝘀𝘂𝗹𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗮𝗰𝗰𝗿𝗲́𝗱𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗲𝗻 𝗥𝗲́𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝗚𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲, 𝗗𝗶𝘀𝘁𝗶𝗻𝗴𝘂𝗲́𝘀 𝗿𝗲𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁𝗮𝗻𝘁𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗻𝗳𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗿𝗲𝗹𝗶𝗴𝗶𝗲𝘂𝘀𝗲𝘀, 𝗠𝗼𝗻𝘀𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗿𝗲𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁𝗮𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗖𝗼𝗻𝗳𝗲́𝗱𝗲́𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗚𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗘𝗻𝘁𝗿𝗲𝗽𝗿𝗶𝘀𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗚𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲, 𝗠𝗼𝗻𝘀𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗖𝗼𝗼𝗿𝗱𝗶𝗻𝗮𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗴𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹 𝗱𝘂 𝗺𝗼𝘂𝘃𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘀𝘆𝗻𝗱𝗶𝗰𝗮𝗹 𝗴𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲𝗻, 𝗠𝗼𝗻𝘀𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝘂 𝗖𝗡𝗗𝗦, 𝗠𝗲𝘀𝗱𝗮𝗺𝗲𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗳𝗮𝗰𝗶𝗹𝗶𝘁𝗮𝘁𝗿𝗶𝗰𝗲𝘀, 𝗠𝗼𝗻𝘀𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗖𝗼𝗼𝗿𝗱𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗺𝗺𝘂𝗻𝗮𝘂𝘁𝗲́ 𝗛𝗮𝗹𝗶 𝗣𝗼𝘂𝗹𝗮𝗿, 𝗠𝗲𝘀𝗱𝗮𝗺𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗠𝗲𝘀𝘀𝗶𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗿𝗲𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁𝗮𝗻𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗲́𝘁𝗲́ 𝗰𝗶𝘃𝗶𝗹𝗲, 𝗖𝗵𝗲𝗿𝘀 𝗮𝗺𝗶𝘀, 𝗗𝗶𝘀𝘁𝗶𝗻𝗴𝘂𝗲́𝘀 𝗶𝗻𝘃𝗶𝘁𝗲́𝘀,

 Le chemin parcouru a été long. Je saisis cette occasion pour rendre hommage à la mémoire des personnalités illustres qui se sont battues pour la Guinée. Parmi elles, nous nous souvenons de l’engagement de figures telles qu’El Hadj Ibrahima Fofana, Mamadou Adiarra, et tant d’autres du mouvement syndical, qui ont contribué à façonner le dialogue social dans notre pays. Pendant de nombreuses années, la Guinée a été marquée par un refus systématique du dialogue, aussi bien sur le plan social que politique. Cette situation nous a conduit de crise en crise, souvent avec des conséquences tragiques. Aujourd’hui, nous tirons les leçons de ces événements douloureux, notamment les bouleversements sociaux de 2007-2008, qui ont démontré la capacité du peuple guinéen à se mobiliser dans la paix et la non-violence. Dans cette mobilisation, il est important de reconnaître à sa juste valeur, le rôle fondamental oué par le mouvement syndical. Le combat a été long, rude, mais exemplaire. Il est important que la société guinéenne valorise ces moments héroïques où des hommes et des femmes ont sacrifié leur sécurité pour permettre à la Guinée de trouver des voies de sortie de crise. Je tiens à saluer la vision du Président de la République, Son Excellence le Général Mamadi Doumbouya, qui, dès son accession au pouvoir le 5 septembre 2021, a lancé les Assises nationales. Ces Assises, qui se sont tenues dans tout le pays et à l’étranger, ont permis de recueillir des recommandations cruciales pour la réconciliation et la paix sociale. Parmi les 45 recommandations issues de ces travaux, certaines sont déjà en cours d’exécution, et je tiens à remercier tous ceux qui y ont contribué. Le dialogue inter-guinéen, auquel les facilitatrices ont apporté leur précieuse expertise, a permis de créer un climat d’échanges constructifs, même si des divergences subsistent. Le véritable esprit du dialogue consiste à accepter le compromis et la flexibilité, en prenant en compte les revendications de chacun pour parvenir à un consensus dans la paix. Le climat de paix et de stabilité est essentiel pour que nous puissions répondre aux besoins sociaux de la population. De nombreuses actions ont été entreprises, mais pour qu’il y ait progrès, il est nécessaire de redistribuer les richesses de manière équitable. C’est pourquoi, sous l’impulsion du Président de la République, nous avons œuvré à la réunification du patronat, à la dynamisation de la Chambre de commerce et à l’unité d’action des syndicats, afin de renforcer le dialogue social et institutionnaliser la concertation. Le rôle du gouvernement dans ce processus est de gouverner avec rigueur et sérieux. Nous devons gérer nos finances publiques de manière responsable pour assurer la pérennité des acquis sociaux, tels que les retraites et l’assurance maladie. Cela implique des réformes indispensables pour renforcer la résilience de notre économie et garantir une répartition équitable des ressources. La signature de ce Pacte de Stabilité Sociale est un engagement global qui doit permettre à la Guinée de progresser dans la paix et la sérénité. Ce pacte, soutenu par des institutions fortes et un dialogue permanent, offre une voie vers un avenir prospère où les travailleurs verront leurs droits respectés et où la politique jouera pleinement son rôle dans une société réconciliée.

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