
Le Syndicat National de l’Éducation (SNE) a célébré, ce jeudi 1er mai, la 139e édition de la Journée internationale des travailleurs à l’Université Koffi Annan de Guinée. La commémoration s’est tenue autour du thème : « De notre retraite et notre salaire décent pour donner aux enseignants du monde une vie décente, un travail décent et une protection sociale pour tout le monde. »
L’événement a rassemblé de nombreux enseignants dans une salle comble. Dans son discours, le secrétaire général du SNE, Michel Pépé Balamou, a souligné que cette célébration coïncide avec ce qu’il a qualifié de « bilan positif » des actions entreprises par le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) en faveur du secteur éducatif. Il a notamment cité l’amélioration des pensions de retraite, l’augmentation de 35 % du salaire indiciaire de base, ainsi que l’intégration de 10 000 enseignants issus des collectivités locales et de 2 111 enseignants dans la fonction publique d’État.
Malgré ces avancées, Michel Pépé Balamou a déclaré que les enseignants guinéens continuent de faire face à des difficultés majeures, en particulier en ce qui concerne la reconnaissance de leur statut. Il a ainsi appelé à une convergence des luttes syndicales pour l’adoption d’un statut particulier propre aux enseignants du pré-universitaire.
« Nous devons dépasser les divisions syndicales et travailler ensemble, dans l’unité, pour obtenir un statut similaire à celui de l’enseignement supérieur », a-t-il déclaré, s’adressant aux membres du SLECG, de la FSPE et d’autres organisations syndicales du secteur.
Enfin, le secrétaire général du SNE a averti les autorités qu’en l’absence de signature du statut particulier avant la fin des vacances scolaires, la rentrée 2025-2026 pourrait être compromise par un mouvement de grève.
Tenema Doumbouya, pour moyaguinee.com