En Guinée, le FNDC front national pour la défense de la constitution dissout a exprimé son opposition à une éventuelle prolongation de la transition au-delà du 31 décembre 2024. Son chargé des opérations Ibrahima Diallo l’a fait savoir à travers une conférence de presse animée ce mardi 21 mai à Conakry. Il indique que des manifestations seront organisées si le chronogramme n’est pas respect par les autorités de la transition.
A sept mois de la fin du chronogramme de la transition accordé au CNRD par la CEDEAO, rien ne prouve que les militaires veuillent céder le pourvoir, indique le Front National pour la Défense de la Constitution. A cela s’ajoute l’affront que le Premier Ministre Bah Oury est entrain de créer entre les autorités et les forces vive du pays à travers ses communications.
Une réalité que déplore Ibrahima Diallo, chargé des opérations du FNDC.
« Monsieur Bah Oury s’inscrit très malheureusement dans la continuité des acteurs qui ont grippé cette transition. L’unilatéralisme dans les prises de décision, le mépris et l’arrogance dans le discourt des autorités le rejet et l’exclusion des acteurs socio-politique important pour la vie de la Nation et pour la réussite de cette transition. » Ibrahima Diallo, chargé des opérations du FNDC
Le front national pour la défense de la constitution dit être déterminer à s’opposer à une éventuelle prolongation de la transition dans le pays.
« Je le dis ici et au nom du FNDC que nous nous opposerons fermement à toute idée du glissement ou de prolongation de la transition par tous les moyens légaux y compris les manifestations dans les rues et sur les places publiques sur toute l’étendue du territoire national. Dans cette perspective le FNDC lance une consultation ouverte avec les forces vive de la nation, sans exception: les partis politique, les organisations de la Société Civile, les organisations syndicales, les organisations de presse, les journalistes, les citoyens engagés pour qu’ensemble nous pussions barrer la route à tout type de prolongation de cette transition. » ajoute Ibrahima Diallo.
Ibrahima Diallo demande aux autorités d’accepter de dialoguer avec les forces vivent du pays afin de sauver la transition.
Tenema Doumbouya pour moyaguinee.com