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L’ONU se prononce sur les violations des droits de l’homme en Guinée

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU DÉNONCE LES VIOLATIONS DES DROITS DE L’HOMME EN GUINÉE AVEC UN ACCENT PARTICULIER SUR LE CAS SÉKOU JAMAL PENDESSA, INJUSTEMENT CONDAMNÉ EN FÉVRIER DERNIER POUR AVOIR DEMANDÉ LA LIBÉRATION DES MÉDIAS ET DE L’INTERNET.

Dans son rapport semestriel de 18 pages récemment présenté à New York; siège de l’ONU, le Secrétaire Général des nations unies a fait un tour d’horizon sur les développements politiques et sécuritaires  en Afrique de l’ouest et au Sahel pour la période allant du 1er janvier au 30 juin 2024.

Abordant le volet droits humains à la page 9 du document où il parle de l’érosion continue de l’espace civique et politique dans la sous-région, Antonio GUTERRES a nommément cité Sékou Jamal PENDESSA pour illustrer l’allure particulièrement liberticide de la junte militaire dirigée par le Général Mamadi Doumbouya. <<En Guinée, le 28 février, le Secrétaire Général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée, Sékou Jamal PENDESSA, a été condamné en appel à 3 mois d’emprisonnement dont 1 mois et 6 jours d’emprisonnement ferme, le reste avec sursis, pour participation à un rassemblement public non autorisé et menace à l’ordre et à la sécurité publics>>, a dénoncé le premier responsable de l’ONU.

Le numéro 1 de la communauté internationale qui suit de près le noble combat du syndicat des professionnels de la presse de Guinée en faveur des valeurs universellement reconnues comme la liberté de la presse est également revenu sur les circonstances de la libération du Général PENDESSA, bien qu’ayant été injustement condamné. <<Il a été libéré le 28 février. L’annonce de sa condamnation a déclenché une manifestation de 2 jours pour sa libération>>, Précise Antonio GUTERRES dans ce document officiel des nations unies dont la version française est parvenue au bureau exécutif du SPPG ce week-end.

Le régime autoritaire de Conakry qui a clairement affiché sa volonté de tuer les médias indépendants du pays se retrouve ainsi sur le banc des accusés au plus haut sommet de la scène internationale.

Ce rapport qui couvre la première moitié de l’année en cours parle aussi des activités développées dans la sous-région par le Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU, Chef du bureau des nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS).

SERVICE COMMUNICATION DU SPPG

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Atelier de concertation du consortium LIBRE

Tenue ce samedi l’atelier de concertation entre les acteurs engagés sur les questions des Violences Basées sur le Genre en Guinée.

C’est une initiative du consortium LIBRE (Lutte contre l’Impunité des auteurs de violences Basées sur le genre afin de Renforcer l’Egalité de genre en Guinée), dans le cadre du Projet LIBRE financé par l’Union européenne.

La rencontre a connu la présence de quelques Ministères, des partenaires techniques et financiers et d’organisations de la société civile de Conakry- Mamou-Kankan, zone d’intervention du projet.

Ce cadre de concertation a pour objectif de renforcer la coordination et collaboration de toutes les parties prenantes présentes à la rencontre, mais aussi trouver une solution commune à la problématique liée aux questions du VBG.

Oumou khaïry Diallo, Directrice Exécutive du Club des Jeunes Filles Leader de Guinée.

« En combinant nos efforts, en centralisant nos données et en harmonisant nos approches, nous nous donnons les moyens de bâtir des actions plus efficaces et de créer un avenir plus équitable pour toutes les femmes et filles de notre pays. » Affirme Oumou khaïry Diallo, Directrice Exécutive du Club des Jeunes Filles Leader de Guinée.

Présente à la rencontre Mme Fatoumata Traoré Directrice Nationale de la Promotion Féminine de l’Enfance et des Personnes Vulnérables n’a pas manqué de réitérer l’engament de son département dans ce combat avant d’ouvrir cet atelier de concertation au nom de Mme le Ministre.

Mme Fatoumata Traoré Directrice Nationale de la Promotion Féminine de l’Enfance et des Personnes Vulnérables

« Cet atelier marque une étape importante dans notre engagement envers la protection des droits des femmes de notre pays. Aujourd’hui, en Guinée, malgré les efforts consentis par le gouvernement avec l’appui de ses partenaires, 80,7% de femmes et filles de 15 à 64 ans ont subi un acte de violence depuis l’âge de 15ans dont 29,3% de violence sexuelle, au total 11,8% des femmes ont été victime de viol au moins une fois depuis l’âge de 15ans et 6,6% l’ont subi au cours des 12 derniers mois selon l’enquête national VBG 2016. »  Déclare Mme Fatoumata Traoré Directrice Nationale de la Promotion Féminine de l’Enfance et des Personnes Vulnérables représentante de la Ministre à la rencontre.

Le consortium LIBRE composé des Avocats Sans Frontières France, le Club des Jeunes Filles Leader de Guinée et Le Centre Guinéen de Protection et de Promotion des Droits de l’Homme compte poursuivre ce cadre de concertation et promet de tenir en compte des différentes préoccupations enfin de mettre fin à ce fléau en Guinée.

M’mah Bangoura pour moyaguinee.com