La convergence des acteurs socio-politique du cadre de dialogue demande au CNRD de rectifier la sortie du premier ministre Bah Oury sur RFI, au cours de laquelle, il à parler d’un éventuel glissement du chronogramme de la transition. Selon cette structure, passé les 24 mois accordés aux militaires par la CEDEAO, elle ne reconnaitra plus les institutions de la république. La convergence a fait cette déclaration ce mardi, à la maison des association et ONG de Guinée situé à Yimbaya dans commune de Matoto.
Au cours de cette interview le premier ministre Bah Oury a indiqué « qu’il y’a possibilité que 2025 soit la fin de la transition en Guinée. Mais que les élections seront organisées progressivement ». Cette annonce est désapprouvée par la convergence des acteurs socio-politiques engage dans le cadre de dialogue. Pour cette structure, c’est une déclaration unilatérale qui doit être rectifier par le CNRD.
« Nous déplorons cette volonté manifeste et unilatérale de Monsieur Amadou Oury Bah de repousser la durée de la transition en violation flagrante du point 2 des 35 Résolutions du Cadre du dialogue inclusif inter-guinéen, relatif à la durée de la transition militaire soit 24 mois, entérinée par le compromis dynamique avec la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Nous nous insurgeons contre ce cynisme politique de la part du nouveau Premier ministre qui claironnait autrefois par médias interposés, sur la gestion opaque de la transition alors qu’il était bien représenté dans tous les organes du Cadre de dialogue inclusif inter-guinéen », a indiqué le porte-parole de circonstance Alpha Bayo au nom de convergence.
A en croire ces acteurs, après les 24 mois accordés aux militaires par la communauté économique des Etats de l’Afrique de L’ouest, CEDEAO, ils ne reconnaitront aucune institution nationale. « Nous ne cautionnerons pas ce braquage politique en plein jour de nature à engendrer encore plus de soubresauts politiques et sociaux dans le pays. Nous réitérons qu’à ce stade de la mise en œuvre des 35 résolutions du Cadre du dialogue inclusif inter-guinéen, il n’y a nullement possibilité de glissement de l’agenda de la Transition, tel que défini par l’ensemble des acteurs sociopolitiques lors des travaux du 24 novembre au 15 décembre 2022 », s’insurge Alpha Bayo.
Ces acteurs ont aussi fustigé le non-respect des 30 % des femmes qui devrait figurer dans le nouveau gouvernement.
Tenema Doumbouya pour moyaguinee.com