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Dubréka: Des maraîchères de Dar-es-lam bas-fond n°4 menacées de quitter leurs domaines

Dubréka: Des maraîchères de Dar-es-lam bas-fond n°4 menacées de quitter leurs domaines
Photo de moyaguinee.com

A Dar-es-lam bas-fond n°4 dans la préfecture de Dubréka, certaines maraîchères accusent la direction préfectorale de l’habitat de vouloir s’accaparer de leurs domaines agricoles. À ce jour, ces femmes seraient menacées de quitter leurs potagers pour laisser la place à des maisons d’habitations en construction.

Sur ces espaces agricoles, des bâtiments en constructions sont visibles. Les maraîchères qui y travaillent sur cet espace accusent les responsables de la direction préfectorale de l’habitat de vouloir vendre ce domaine. Selon ces femmes, toutes les luttes qui ont été menées pour protéger cet endroit, sont restées sans suite jusqu’à maintenant.

<< Ils nous ont trahi parce qu’ils nous ont dit qu’ils veulent lotir ce bas-fond, ils ont fait ce travail, en plaçant des bornes et des digues par tous mais ces digues ont été détruites par la pluie >>, explique Fatou Camara, maraîchère.

<< Un jour nous avons vu les topographes dans le bas-fond en train de mettre des soubassements, nous nous sommes catégoriquement opposés à cette décision. Et grâce à notre détermination ils n’ont pas pu construire des maisons partout dans ces bas-fonds et le combat continue jusqu’à présent, sinon ils allaient construire des villas et des étages dans tous les bas-fonds. Nous prions Dieu qu’ils ne parviennent pas .>> Ajoute Fatou Camara.

Ce bas-fond, un lieu qui permet à ses femmes de pouvoir nourrir leurs familles. Voir les autorités concernées les retirer ce domaine est une réalité qu’elles ne sont pas prêtent à accepter.

<< Quand nous descendons dans ce bas-fond nous cherchons de quoi vivre avec nos familles, parce que quand les cultures donnent bien, nous avons de quoi nourrir nos enfants. C’est pourquoi nous sommes toujours déterminés à faire ce travail. Selon eux, c’est l’État qui a besoin du domaine pour vendre aux particuliers pour qu’ils construisent des maisons. L’Etat doit nous aider, le bas-fond n’est pas un lieu de construction de maison.>> Raconte Rabiatou Camara, femme maraîchère.

Ces maraîchères ont toujours travaillé dans ce bas-fond pendant la saison sèche tout comme la saison pluvieuse. Si pendant la saison sèche elle fond le maraîchage, pendant la saison pluvieuse ils cultivent du riz.

<< C’est ici que nous prenons la nourriture de nos enfants, je suis veuve mais je suis obligée de venir ici pour travailler pour ne pas que mes enfants restent à la merci des autres. C’est ici que nous gagnons ce que nous mangeons mais ils veulent nous retirer ces bas-fonds pour vendre et mettre l’argent dans leur poche, comme ça nous allons rester sans lieux de travail. Nous ne savons pas qui a vendu le lieu donc c’est l’inquiétude que nous avons actuellement. Nous prions le président de demander aux gens de Dubréka de laisser nos bas-fonds tranquille, pour qu’on puisse travailler tranquillement aussi >>, plaide Mabinty Sylla, maraîchère.

Suite à ces accusations, la rédaction de moyaguinee.com a tenté sans succès d’avoir la version des responsables préfectoraux de l’habitat de Dubréka.

TENEMA DUMBOUYA

Entreprenariat féminin: Lancement officiel du projet Potenti’Elles

Entreprenariat féminin: Lancement officiel du projet Potenti’Elles

Lancement officiel du projet Potenti’Elles

Le projet Potenti’Elles pour l’autonomisation économique des femmes en Guinée est officiellement lancé ce vendredi 9 février 2024 à Conakry. Il est financé par l’Union européenne et l’Agence Française de Développement (AFD) et mis en œuvre par l’Agence de Promotion des Investissements Privés (APIP-Guinée) sur une durée de 5 ans. Cette initiative vise à surmonter les obstacles auxquels les femmes entrepreneures font face dans le pays.

Potenti’Elles est un projet d’autonomisation des femmes qui va toucher au moins Cinq mille (5 000) femmes sur une période de 5ans. Les zones concernées sont la basse côte( Coyah, Forékariah, Dubréka et Boffa) et la Guinée Forestière (N’N’zérékoré, Kissidougou, Guékédou et Macenta).

Coordinateur du Projet Potenti’Elles

<<Dans la première phase c’est d’identifier les femmes entrepreneures à travers la caravane de l’entreprenariat , identifier leurs besoins en suite préparer un plan d’action pour pouvoir les renforcer. Pour l’accompagnement on a trois(3) cibles: les entrepreneures individuelles, des entrepreneures collectives qui sont dans les groupements de femmes ou associations et des TPME qui sont des entreprises formelles dirigées par des femmes qui ont besoin d’accompagnement. Donc on a aujourd’hui une proposition d’accompagnement adaptée à chaque cible.>> Affirme Boubacar Diallo, coordinateur du Projet Potenti’Elles.

Conseillère Chargée des Questions Commerciales et de la Qualité au Ministère du Commerce, de l’Industrie et des PME

Mme Siré Mouké YANSANE Conseillère Chargée des Questions Commerciales et de la Qualité au Ministère du Commerce, de l’Industrie et des PME représentante la ministre à cette cérémonie a d’abord rappelé l’importance de l’autonomisation des femmes, avant de lancer officiellement le projet Potenti’Elles en république de Guinée.

<< Sous la vision de son excellence Monsieur le président de la république, chef de l’Etat, le Général Mamadi Doumbouya et le leadership de monsieur le premier Ministre chef du Gouvernement, Dr Bernard Goumou, le Ministère du Commerce, de l’Industrie et des PME a placé l’accompagnement des PME notamment celles dirigées par des femmes au cœur de ses priorités. Nous sommes déterminés à  travailler en étroite collaboration avec nos partenaires et les bénéficiaires afin de garantir le succès de ce projet.>> Affirme Mme Siré Mouké YANSANE.

Pour les organisateurs, cette cérémonie de lancement est une manière de mobiliser l’ensemble des acteurs publics et privés impliqués directement ou indirectement dans la promotion de l’autonomisation économique des femmes pour une meilleure mise en œuvre de ce projet.

        M’MAH BANGOURA

Gbèssia: L'usine matelas réduite en cendre

Gbèssia: L’usine matelas réduite en cendre

Le contenu d’une usine de production de matelas a pris feu dans la soirée de ce mardi 5 février 2024 au quartier Gbèssia situé dans la commune de Matoto. Bilan, aucune perte en vie humaine mais des dégâts matériels considérables ont été enregistrés.

C’est aux environs de 18 heures que le sinistre s’est déclaré à l’usine matelas dans le quartier Gbessia situé dans la commune de Matoto. Selon les témoins trouvés sur place, un court-circuit serait bien à l’origine de ce drame.

Le responsable de production de l'usine

<< L’incendie s’est déclaré 20 minutes après le rétablissement de l’électricité dans l’usine >>, explique N’famara Soumah, responsable de production de l’usine.

 << Les pertes enregistrées n’ont pas encore été déterminées mais le matériel de travail et les stocks qui étaient au sein de l’usine ont été complètement consumés par les flammes >>, ajoute N’famara Soumah.

Face à l’ampleur des dégâts causés par l’incendie, les sinistrés appellent à l’aide des autorités et aux bonnes volontés.

le matériel de travail et les stocks complètement consumés par les flammes

Selon des personnes présentes sur les lieux, ces tragédies incendiaires à répétition doivent interpeler les autorités à tous les niveaux pour le bien de tous.

 TENEMA DOUMBOUYA