Le président du Bloc Libéral, Dr Faya Lansana Millimouno, tire la sonnette d’alarme. Dans une lettre ouverte datée du 14 juillet 2025, adressée au président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya, l’opposant politique affirme être la cible de menaces graves, touchant également sa famille et des membres de son parti.
Dr Millimouno évoque des « informations concordantes, issues de sources fiables », faisant état de projets d’enlèvement et d’élimination physique. Il dénonce également une surveillance constante de son domicile et de ses déplacements, qu’il juge anormale et inquiétante.
Pour le leader du Bloc Libéral, cette situation s’inscrit dans un climat plus large de répression et de dérive sécuritaire en Guinée. Il cite notamment les cas d’Oumar Sylla alias Foniké Menguè et de l’avocat Me Mohamed Traoré, figures connues de la société civile, qu’il considère comme victimes d’intimidations similaires.
L’opposant rappelle avoir porté plainte à deux reprises en février 2025 pour menaces de mort, sans qu’aucune suite judiciaire n’ait été donnée. Dans sa lettre, il appelle le chef de l’État à faire respecter la Charte de la Transition, en particulier les articles 8, 10 et 23, qui garantissent les droits fondamentaux, la liberté d’expression et la sécurité des citoyens.
Dr Faya Millimouno insiste : sa démarche n’est pas un acte de défiance, mais un appel solennel à l’autorité suprême du pays, au nom de la démocratie, du pluralisme et de l’État de droit.
Tenema Doumbouya pour moyaguinee.com
