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Me Thierno Souleymane Baldé avocat au barreau de Guinée.

Amnesty international a publié cette semaine un rapport sur les cas d’assassinat entre 2019-2021.

 A en croire la structure de défense de droits de l’homme l’utilisation des armes létales n’a pas cessé dans le maintien d’ordre en Guinée. Selon Me Thierno Souleymane Baldé avocat au barreau de Guinée cela est une réalité. Mais pour lui, c’est l’impunité qui encourage les crimes en Guinée.

« C’est assez dommage qu’il y ait autant d’assassinat et que jusqu’à maintenant, qu’on ne puisse pas avoir des procès pour pouvoir condamner les auteurs de ces crimes. Puisque c’est surtout cette impunité qui encourage les auteurs de ces crimes. S’il y’a eu certains nombres d’arrestation, des procès et que les auteurs avaient été condamnée je pense que nous ne serions pas là. » Ajoute t-il

Même si les autorités de la transition avaient promis une rupture avec les anciennes pratiques dans le maintien de l’ordre en Guinée, pour plusieurs observateurs et structure de droits de l’homme, il n’y a pas grand changement. C’est le cas d’Amnesty international. Une remarque partagée par Me Thierno Souleymane Baldé avocat au barreau de Guinée.

« Si les cas d’assassinat continuent d’être enregistrés lors des manifestations, cependant des enquêtes préliminaires ont été ouvertes sur les cas précédents, notamment les Crimes et délits commis sous le régime d’Alpha Condé, les enquêtes préliminaires ont commencé depuis plus d’une année et demi maintenant, les auditions continuent encore au niveau du tribunal de première instance de Dixinn. Ceux qui ont été victime de pillages, blessures et ceux qui ont leurs enfants assassinés sont déjà entendu, il ya certains accusé aussi qui ont été entendu. A ce stade la procédure d’enquête parlementaire se déroule normalement. Nous espérons que très bien tôt au-delà de Conakry les enquêteurs iront à l’intérieur du pays. » Ajoute Me Thierno Souleymane Baldé avocat au barreau de Guinée.

Alors que les auditions évoluent dans les tribunaux de Conakry, l’avocat espère pouvoir bientôt se déplacer pour les crimes commis dans les autres préfectures du pays.

Tenema Doumbouya pour moyaguinée.com

La convergence des acteurs socio-politique du cadre de dialogue demande au CNRD de rectifier la sortie du premier ministre Bah Oury sur RFI

Guinée : La convergence des acteurs socio-politique du cadre de dialogue demande au CNRD de rectifier la sortie du premier ministre Bah Oury sur RFI

La convergence des acteurs socio-politique du cadre de dialogue

La convergence des acteurs socio-politique du cadre de dialogue demande au CNRD de rectifier la sortie du premier ministre Bah Oury sur RFI, au cours de laquelle, il à parler d’un éventuel glissement du chronogramme de la transition. Selon cette structure, passé les 24 mois accordés aux militaires par la CEDEAO, elle ne reconnaitra plus les institutions de la république. La convergence a fait cette déclaration ce mardi, à la maison des association et ONG de Guinée situé à Yimbaya dans commune de Matoto. 

Au cours de cette interview le premier ministre Bah Oury a indiqué « qu’il y’a possibilité que 2025 soit la fin de la transition en Guinée. Mais que les élections seront organisées progressivement ». Cette annonce est désapprouvée par la convergence des acteurs socio-politiques engage dans le cadre de dialogue. Pour cette structure, c’est une déclaration unilatérale qui doit être rectifier par le CNRD.

« Nous déplorons cette volonté manifeste et unilatérale de Monsieur Amadou Oury Bah de repousser la durée de la transition en violation flagrante du point 2 des 35 Résolutions du Cadre du dialogue inclusif inter-guinéen, relatif à la durée de la transition militaire soit 24 mois, entérinée par le compromis dynamique avec la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Nous nous insurgeons contre ce cynisme politique de la part du nouveau Premier ministre qui claironnait autrefois par médias interposés, sur la gestion opaque de la transition alors qu’il était bien représenté dans tous les organes du Cadre de dialogue inclusif inter-guinéen », a indiqué le porte-parole de circonstance Alpha Bayo au nom de convergence.

A en croire ces acteurs, après les 24 mois accordés aux militaires par la communauté économique des Etats de l’Afrique de L’ouest, CEDEAO, ils ne reconnaitront aucune institution nationale. « Nous ne cautionnerons pas ce braquage politique en plein jour de nature à engendrer encore plus de soubresauts politiques et sociaux dans le pays. Nous réitérons qu’à ce stade de la mise en œuvre des 35 résolutions du Cadre du dialogue inclusif inter-guinéen, il n’y a nullement possibilité de glissement de l’agenda de la Transition, tel que défini par l’ensemble des acteurs sociopolitiques lors des travaux du 24 novembre au 15 décembre 2022 », s’insurge Alpha Bayo.

Ces acteurs ont aussi fustigé le non-respect des 30 % des femmes qui devrait figurer dans le nouveau gouvernement.

Tenema Doumbouya pour moyaguinee.com

Dans la nuit de jeudi à vendredi, 15 mars 2024 plusieurs quartiers étaient en ébullition dans la capitale guinéenne. Des jeunes sont sortis pour protester contre la rareté du courant électrique. A Lambangnie, un jeune a été tué. Des citoyens rencontrés dénoncent ce délestage, qui selon eux « Les impacts dans leurs activités ».

Délestage / Conakry: Manifestation contre le manque d’électricité, un jeune tué à Lambanyi

Dans la nuit de jeudi à vendredi, 15 mars 2024 plusieurs quartiers étaient en ébullition dans la capitale guinéenne. Des jeunes sont sortis pour protester contre la rareté du courant électrique. A Lambanyi, un jeune a été tué. Des citoyens rencontrés dénoncent ce délestage, qui selon eux « Les impacts dans leurs activités ».

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Le mouvement guinée224 officialise sa présence sur le terrain

Dans le souci de participer au développement de la Guinée et de promouvoir la paix dans le pays, le mouvement Guinée 224 Ose et Gagne est officiellement lancée ce dimanche 03 mars 2024 à Conakry.

Sa mission est de renforcer la capacité des jeunes guinéen en général et ceux de l’axe ou la route le prince en particulier.

 «  L’objectif principal, c’est promouvoir la paix en Guinée. Nous avons prévue d’assister des personnes démunies et la formation des jeunes par ce qu’ils en ont besoin pour pouvoir entreprendre quelques choses. Le message que je lance à la jeunesse guinéenne donc c’est d’essayer d’apprendre un métier et de ne pas se laisser manipuler par la politique. » A expliqué Abou Hamza Secrétaire Administratif du mouvement.

Au vu de son importance en cette période de transition en Guinée, c’est une initiative qu’apprécient nombreuses personnes. C’est pourquoi l’Alliance Guinéenne pour le Développement n’est pas en marge. 

Il promet d’accompagner le mouvement à sa manière.

 « C’est une belle initiative qu’il faut encourager. Nous ne sommes pas là pour donner de l’argent aux jeunes mais plutôt de les aider à entreprendre quelques choses. Voila c’est pourquoi nous sommes ici pour accompagner ces jeunes dans la formation afin de les mettre dans l’action. Ce sont nos frères et nous sommes avec eux. » Magnifie Ahmed Sékou Camara président de AGD l’Alliance Guinéenne pour le Développement.

Les actions se multiplient déjàs aux premières heures du lancement de ce mouvement et le mouvement Guinée 224 s’engage à bien mener ce combat qui est une lutte commune. Il faut noter que cette  cérémonie de lancement a pris fin par le don de quelques échantillons de tenue scolaire du primaire par André Flamy Lelano à travers sa fondation.

M’mah Bangoura

Guinée : Que retenir de la grève générale illimitée lancée par le mouvement syndical Guinéen ?

Guinée : Que retenir de la grève générale illimitée lancée par le mouvement syndical Guinéen ?

Guinée : Que retenir de la grève générale illimitée lancée par le mouvement syndical Guinéen ?

Le mouvement syndical Guinéen (MSG) a lancé, une grève générale illimitée sur toute l’étendue du territoire national ce lundi 26 février 2024. Ils exigent la libération sans condition du camarade Pendessa, la libération des ondes privées, la baisse des prix des denrées alimentaires sur le marché entre autres.

De Wanindara en passant par la cité Enco5 les forces de l’ordre composées de bérets rouges et des policiers sont visibles sur les ronds-points. Ce matin, la circulation est morose, les activités sont au ralenties les boutiques et les magasins sont fermés à certains endroits de la ville de Conakry, la circulation était fluide en passant par Simbaya jusqu’à Cosa au moment où nos reporters quittaient les lieux.

Selon Souleymane Bah, citoyen assis auprès de son magasin, « cette grève a eu un impact négatif sur toutes les activités du pays, raison pour laquelle l’Etat doit dialoguer pour éviter une crise généralisée dans le pays au moment où la galère frappe les populations. » 

Par ailleurs, Kadiatou Keïta vendeuse plaide pour que les acteurs impliqués adoucissent leur position afin de favoriser la réconciliation et la quiétude sociale dans le pays.

Toujours dans la tournée, c’est le même constat sur l’auto route Fidel Castro, de kilomètre 36 en passant par Gbessia et au grand Marché de Madina jusqu’en ville.

Cette journée de grève générale illimitée se poursuit donc à Conakry mais aussi à l’intérieur du pays à l’appel du mouvement syndical pour exiger la libération du syndicat de la presse privée, la levée des restrictions imposées aux médias, la baisse des prix des denrées alimentaires entre autres.

Le constat fait par nos reporters

Dandayah

Santé: Le poste de santé du district de Dandayah totalement délabré

Le poste de santé du district de Dandayah totalement délabré

Le district de Dandayah est situé à 15 kilomètre de la préfecture de Forecariah. Dans cette localité de la Guinée, le poste de santé se trouve de nos jours dans un état de dégradation très avancé.
Cette structure sanitaire est construite en 2007 et assure la couverture sanitaire des citoyens des quatre(4) secteurs de la localités avec une population estimée à 12 mille habitants.
Au délà de la vétusté de l’infrastructure, le manque d’équipements adéquats, d’hygiènes et de médicaments sont aussi une préoccupation majeure.

Des plafonds délabrés, des fissures et toiles d’araignées sur le mur, la pharmacie en manque de stock de produit, la salle d’accouchement non équipée, avec une l’insuffisance accrue de lit, ce sont entre autres des difficultés auxquelles le poste de santé du district de dandaya est confronté. Sur ces problèmes vient se greffer une odeur nauséabonde dégagée par des chauves-souris.


<< Nous n’avons pas un poste de santé digne de nom. On a même pas un lit d’accouchement. Les femmes accouchent par terre sur des pagnes que nous étalons à même le sol. On a un frigo pour les produits qui doivent être mis sur la glace mais il est actuellement en panne. Des fois, la température varie mais, on a remonté l’information par ce que ce sont des frigos qui ne doivent pas être réparés par n’importe qui, ceux qui l’ont installé ce sont eux qui sont habilités à venir entretenir >>, regrette le Dr Cécé Alexis Kourouma, chef de poste de santé de Dandayah.

La fermeture des marchés parallèles de vente des produits pharmaceutiques a eu un impact négatif sur le poste de santé de dandayah explique cet agent de santé.


<< Avec la fermeture des pharmacies locales, vraiment nous avons des difficultés actuellement. Parce que quand nous commandons des produits des fois nous ne gagnons pas tous les produits commandés. C’est dans ces pharmacies locales que nous partions chercher le reste mais actuellement ce n’est plus possible >>, a ajouté le Dr Cécé Alexis Kourouma.

Dandaya est une zone…donc il existe différentes pathologies dans cette localité.


<< Les pathologies qui sont souvent fréquentes ici sont en autres le paludisme, les maladies diarrhéiques… Puisque la route est bien faite les chauffeurs conduisent imprudemment donc les accidents aussi sont fréquents >>, explique le Dr Cécé Alexis Kourouma.

En plus de tous ces problèmes, il y’a le manque d’électricité et de source d’eau au sein de ce poste de santé de Dandayah.
Le système de soins guinéen est composé des sous secteurs public et privé. Le sous-secteur public est organisé de façon pyramidale et comprend de la base au sommet: le poste de santé, le centre de santé, l’hôpital préfectoral, l’hôpital régional et l’hôpital national. Cependant certaines de ces structures sanitaires manquent de façon criarde d’entretiens et de médicaments à l’image du poste de santé de Dandayah.

TENEMA DOUMBOUYA

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Dubréka: Des maraîchères de Dar-es-lam bas-fond n°4 menacées de quitter leurs domaines

Dubréka: Des maraîchères de Dar-es-lam bas-fond n°4 menacées de quitter leurs domaines
Photo de moyaguinee.com

A Dar-es-lam bas-fond n°4 dans la préfecture de Dubréka, certaines maraîchères accusent la direction préfectorale de l’habitat de vouloir s’accaparer de leurs domaines agricoles. À ce jour, ces femmes seraient menacées de quitter leurs potagers pour laisser la place à des maisons d’habitations en construction.

Sur ces espaces agricoles, des bâtiments en constructions sont visibles. Les maraîchères qui y travaillent sur cet espace accusent les responsables de la direction préfectorale de l’habitat de vouloir vendre ce domaine. Selon ces femmes, toutes les luttes qui ont été menées pour protéger cet endroit, sont restées sans suite jusqu’à maintenant.

<< Ils nous ont trahi parce qu’ils nous ont dit qu’ils veulent lotir ce bas-fond, ils ont fait ce travail, en plaçant des bornes et des digues par tous mais ces digues ont été détruites par la pluie >>, explique Fatou Camara, maraîchère.

<< Un jour nous avons vu les topographes dans le bas-fond en train de mettre des soubassements, nous nous sommes catégoriquement opposés à cette décision. Et grâce à notre détermination ils n’ont pas pu construire des maisons partout dans ces bas-fonds et le combat continue jusqu’à présent, sinon ils allaient construire des villas et des étages dans tous les bas-fonds. Nous prions Dieu qu’ils ne parviennent pas .>> Ajoute Fatou Camara.

Ce bas-fond, un lieu qui permet à ses femmes de pouvoir nourrir leurs familles. Voir les autorités concernées les retirer ce domaine est une réalité qu’elles ne sont pas prêtent à accepter.

<< Quand nous descendons dans ce bas-fond nous cherchons de quoi vivre avec nos familles, parce que quand les cultures donnent bien, nous avons de quoi nourrir nos enfants. C’est pourquoi nous sommes toujours déterminés à faire ce travail. Selon eux, c’est l’État qui a besoin du domaine pour vendre aux particuliers pour qu’ils construisent des maisons. L’Etat doit nous aider, le bas-fond n’est pas un lieu de construction de maison.>> Raconte Rabiatou Camara, femme maraîchère.

Ces maraîchères ont toujours travaillé dans ce bas-fond pendant la saison sèche tout comme la saison pluvieuse. Si pendant la saison sèche elle fond le maraîchage, pendant la saison pluvieuse ils cultivent du riz.

<< C’est ici que nous prenons la nourriture de nos enfants, je suis veuve mais je suis obligée de venir ici pour travailler pour ne pas que mes enfants restent à la merci des autres. C’est ici que nous gagnons ce que nous mangeons mais ils veulent nous retirer ces bas-fonds pour vendre et mettre l’argent dans leur poche, comme ça nous allons rester sans lieux de travail. Nous ne savons pas qui a vendu le lieu donc c’est l’inquiétude que nous avons actuellement. Nous prions le président de demander aux gens de Dubréka de laisser nos bas-fonds tranquille, pour qu’on puisse travailler tranquillement aussi >>, plaide Mabinty Sylla, maraîchère.

Suite à ces accusations, la rédaction de moyaguinee.com a tenté sans succès d’avoir la version des responsables préfectoraux de l’habitat de Dubréka.

TENEMA DUMBOUYA