Le général Sadiba Koulibaly est décédé depuis le samedi 22 juin dernier. Mais c’est ce mercredi 26 Juin 2024 que le parquet du tribunal militaire permanant de Conakry a annoncé sa mort à travers un communiqué. Le document indique que l’ex chef d’état-major des armées est mort suite à un arrêt cardiaque, provoqué par un psycho traumatisme important et un stress prolongé, selon le résultat de l’autopsie de la médecine légale. Les avocats du défunt rejettent cette thèse, selon laquelle il est mort d’une mort naturelle. Pour eux, il est impossible de croire à cette version du parquet. A les en croire, leur client il ne souffrait de rien lors de son jugement.
« C’est dans les locaux du Haut Commandement. Il a été maltraité c’est tout, il était là-bas. Parce que quand quelqu’un est condamné il faut l’envoyer à la sûreté, ils ont refusé. Jusqu’à présent, les 7 autres éléments sont là-bas, la justice les a libérés mais ils ne sont pas libérés. Mon client n’est pas décédé dans un lieu judiciaire c’est le terme qu’il faut » s’offusque Me Lancinet Diabaté.
Il faut rappeler que le général Sadiba Koulibaly, ancien chef d’état-major général de l’armée, avait été condamné le 14 juin dernier, à cinq ans de prison ferme pour désertion à l’étranger et détention illégale d’armes par le tribunal militaire de Conakry.
(Ouagadougou, 25 juin 2024). Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu en audience ce mardi, le Président de la République du Mali, le Colonel Assimi GOÏTA en séjour dans notre pays pour une visite d’amitié et de travail.
La coopération entre les deux pays et la question sécuritaire ont été les sujets majeurs traités par les deux Hommes d’Etat. « Nous avons fait le point de notre coopération sur le plan bilatéral, abordé les questions sécuritaires et les questions sur le plan du développement économique. Nous avons parlé surtout de défis auxquels nous sommes confrontés et comment élaborer des projets afin de pouvoir gérer ces défis », a indiqué le Président malien, le Colonel Assimi GOÏTA, qui a animé un point de presse à l’issue du tête-à-tête avec son homologue burkinabè.
Pour lui, il a été aussi question de dégager des perspectives orientées vers, non seulement la sécurisation des populations burkinabè et maliennes mais surtout, vers le développement socio-économique des deux pays. Selon le colonel GOÏTA, la coopération sécuritaire avec le Burkina Faso s’est améliorée et renforcée avec l’arrivée du Capitaine Ibrahim TRAORE au pouvoir.
« Aujourd’hui cette coopération se situe à trois niveaux. Il s’agit des formations conjointes que nous menons entre les deux Etats en vue de renforcer nos capacités opérationnelles terrestres et aériennes, le partage de renseignement entre nos servces de renseignements et la mutualisation de nos moyens », a soutenu le Chef de l’Etat malien. » Colonel Assimi GOÏTA
Se prononçant sur la situation sécuritaire de son pays, le Président de la République du Mali a rassuré qu’elle est sous contrôle et que la peur a même changé de camp. « Les FAMA gardent l’initiative sur le terrain. (…) Elles sont déployées sur toute l’étendue du territoire national », a rappelé le Colonel GOÏTA.
Il a par ailleurs souligné le retour de l’administration et les services sociaux de base dans les différentes localités. Pour le Président GOÏTA, la sécurisation du référendum et du dialogue inter malien sont à mettre à l’actif des FAMA.
Selon le Colonel GOÏTA, beaucoup de bases terroristes ont été détruites, des leaders terroristes neutralisés avec la reddition de plusieurs terroristes jadis actifs sur le terrain. Il s’est dit confiant et a indiqué que dans le Sahel, « la situation est sous contrôle également ».
Le Président malien Assimi GOÏTA a déclaré qu’avec la création de l’AES, les Chefs d’État ont décidé de prendre leur destin en main, « de sortir des partenariats de façade et non efficaces pour nous orienter vers des partenaires sincères tels que la Russie, la Chine, la Turquie ».
« Ces nouveaux partenariats ont permis aux trois pays de bien s’équiper et de mener avec efficacité les opérations contre les groupes armés terroristes », a-t-il précisé.
« Le terrorisme est devenu un enjeu géopolitique dans la main de certains partenaires stratégiques. Mais ce défi de la lutte contre le terrorisme, qui est manipulé et financé par certaines puissances étrangères, est loin de répondre aux aspirations de nos populations. Raison pour laquelle nous avons décidé de mutualiser nos moyens, de partager nos informations et de faire des opérations avec beaucoup de résultats. Nos destins sont liés, nous avons pris un chemin de non-retour. Que ce soit clair », a soutenu le président malien.
Convaincu qu’on ne peut parler de développement sans parler d’agriculture, de commerce, d’infrastructures et d’industrialisation, le Colonel GOÏTA annonce que « nos experts sont en train de travailler, et vont nous faire des propositions. Nous allons voir dans quelle mesure nous allons mettre en œuvre ces propositions pour le bien-être de nos populations ».
En termes de perspectives, les pays de l’AES entendent renforcer la collaboration dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et travailler à répondre aux aspirations des différents peuples.
Direction de la Communication de la Présidence du Faso
Compte tenu du retard accusé par les autorités, les sinistrés de Coronthin se voient dans l’obligation de réparer eux même leur maison détruites suite l’explosion du dépôt du carburant de Kaloum. Avec l’arrivé des pluies certains affirment avoir perdu beaucoup de leur bien. Donc ils sont contraints de prendre des dettes pour réparer leurs habitations.
Nous sommes à Coronthin, ici, les habitants sont en pleine activité la pour réparation de leurs maisons détruites lors de l’explosion du dépôt centrale du carburant de Kaloum. A les en croire, malgré les dégâts enregistrés, les autorités ne veulent pas les assister. La saison pluvieuse est aussi venue accentuer leur souffrance, témoigne Aminata Sylla l’une des sinistrés
« Depuis que ce drame nous est arrivé, le gouvernement ne nous a pas aidé, c’est nous même qui avons fait tous ces travaux. Même hier la pluie a détruit beaucoup de nos biens. Personne n’est venu nous aider, c’est nous même qui avons fait toute cette réparation que tu vois ici. La pluie nous trouve sans toiture, comme tu vois c’est nous même qui faisons ce travail. Tu as vue nous sommes en train de mettre les tôles que nous avons acheté nous-même, la dépense est énorme, Les bois m’ont couté 12 millions et il me faut 150 feuilles de tôles et il y’a une bonne partie que j’ai n’ai pas eu d’abord, parce que je n’ai plus les moyens. » Aminata Sylla l’une des sinistrés
Plusieurs mois après ce sinistre, les autorités n’ont toujours pas commencé la réparation des habitations. Avec l’arrivée de la saison hivernale les habitants se sont vus dans l’obligation de réparer leurs maisons, explique pour sa part Mohamed Konaté.
« Les dons qui sont venus nous n’avons rien reçu, ils ne nous ont donné que 10 sacs de ciment, à part ça nous n’avons rien eu d’autre. La pluie a mouillé beaucoup de nos biens, tu as vue je suis en train de refaire la toiture pour la grande maison, j’étais partie acheter des feuilles de tôles pour compléter, nous avons dépensé plus de 100 millions sur ces deux maisons. On ne peut pas attendre le gouvernement, par ce qu’on sait qu’il ne viendra pas, c’est une peine perdue. »
Ces citoyens de Coronthin ont enfin indiqué qu’ils ne comptent pas du tout céder leurs maisons en bail comme le prétend le gouvernement.