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Inquiétude du Syndicat National de l’Education ( SNE) autour de la rentrée scolaire

La rentrée scolaire est prévue le 25 septembre 2024 en Guinée. Le Secrétaire Général du Syndicat National de l’Education dit ne pas être surpris par cette décision du ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation. Cependant, Michel Pépé Balamou exprime une inquiétude concernant le paiement des enseignants du privé qui dispenseront cinq jours de cours pendant le mois de septembre.

Pour la première fois en Guinée, la rentrée scolaire est prévue en septembre, ce qui préoccupe certains parents d’élèves. Mais pour le Secrétaire Général du Syndicat National de l’Education (SNE), c’est une initiative de rénovation de la part du Ministre de l’Enseignement Pré-Universitaire.

« Les raisons sont toutes simple, les programmes d’enseignement et d’apprentissage qui sont en cours en république de Guinée, proposent 9 mois de cours intense. Pour les apprenants. Mais en réalité nos élevés ne font que 8 mois de cours c’est- à-dire du mois d’octobre au mois de mai et le mois de juin est consacré aux examens nationaux. Alors que les élèves des autres pays font 9 mois de cours, de septembre jusqu’au mois de mai. Et le mois de juin qui est le 10 mois est consacré aux examens dans ces pays. C’est la première raison, qu’a été évoqué pour justifier cette décision. Maintenant la deuxième raison, c’est la faite que quand la date est fixée, les élèves ne viennent pas à temps. » Indique Michel Pépé Balamou.

Pour ce syndicaliste, la Guinée doit pouvoir se conformer aux autres pays du monde qui débutent généralement l’année scolaire en septembre. Mais la question qui se pose est de savoir si les parents doivent payer le mois de septembre. Michel Pépe tente d’y répondre.

« Moi j’ai inscrit mes enfants dans une école privé mais il n’est nullement marqué là-bas que le mois septembre fait partir. Donc je pense que ce problème ne se pose pas pour le moment.  Le problème se situé au tour des cours qui seront dispensés par les enseignants du 25 au 30 septembre vont être payé au compte de quel mois et tiré de quelle scolarité payée par les parents. » S’est-il interrogé.   

Enfin, le secrétaire du SNE a invité le Ministre de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation à accélérer la prise en charge des enseignants recrutés, afin de permettre aux écoles d’avoir suffisamment de personnel avant l’ouverture des classes.

Tenema Doumbouya pour moyaguinee.com

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La dégradation actuelle sur le pont de sambayah (coyah) ne vient ni de sa réalisation, ni systématiquement des engins miniers qui y passent.

Par Balla Moussa Konaté, ingénieur des ponts et chaussées.

Nos routes nationales en général (avec l’indicatif RN), surtout les principaux axes de celles-ci constituent de nos jours les seuls nerfs du secteur des transports des hommes et de leurs biens entre Conakry et les principales localités de notre pays. C’est pourquoi la nouvelle de la dégradation du pont sur la nationale n ⁰ 3 à Sambayah (Coyah) a laissé place à plusieurs commentaires dont les plus excessifs contre elle.

De ce qui précède, mon avis a été sollicité par plusieurs personnes et par certains médias de notre pays. Après ma visite du terrain hier dimanche 1er septembre 2024, je livre ce qui suit :

    ☆ La dégradation sur ce pont est limitée sur une partie de la dalle de compression. Elle ne serait pas alarmante, si elle avait été traitée à sa phase précoce quelques mois avant ;

    ☆ Aucun défaut structurel originel lié à la conception, ni à la construction de cet ouvrage n’explique la défectuosité apparue. Si c’était le cas, lors de la réalisation de l’actuelle route, un test de résistance aurait ordonné sa démolition et son remplacement par un autre ouvrage plus solide à sa place ;

     ☆ Les passages répétés ni des engins miniers, ni de la plupart d’autres engins lourds neufs et réglementaires ne sont les causes réelles de cette dégradation. Si c’était le cas, ce pont de 20 ans d’âge serait endommagé depuis longtemps.

QU’EST CE QUI EXPLIQUE DONC CETTE DÉFAILLANCE ACTUELLE SUR LE PONT DE SAMBAYAH À COYAH ?

Cette question m’amène avant tout à donner un bref détail sur ce type de pont entièrement en béton armé.

En effet, le pont de Sambaya est essentiellement constitué de trois parties :

     – Ses fondations : matérialisées par trois semelles n’ont aucun signe d’instabilité ;

    – Ses élévations (appuis) : composées de deux culées et d’une pile centrale sont intactes ;

    – Son tablier est composé de quatre poutres longitudinales et parallèles sur chacune de ces deux travées. L’écartement axial entre celles-ci est de 2,15 m, avec une épaisseur de 0.3 m et une hauteur à nu de 0.8 m pour chaque poutre. Elles sont toutes solides et droites.

    –  C’est sur ces poutres qu’une dalle discontinue de compression d’épaisseur globale de 0,30 m repose et qui a pour objet de permettre le passage des véhicules et les piétons. C’est une partie de cette dalle de roulement, côté Forécariah qui a été atteinte.

COMMENT EST CE QU’ON EST ARRIVÉ LÀ ET QUEL EST LE DEGRÉ DE CETTE DÉGRADATION À CE JOUR ?

À mon avis, la cause quasi certaine de ce mal serait le stationnement d’un poids lourd à cet endroit précis pour des raisons de pannes qui auraient nécessité l’utilisation d’un cric vers la zone axiale de la dalle de ce pont, côté Forécariah. En déchargeant des dizaines de tonnes provenant du camion à travers une surface de la plaque d’assise d’environ 15 cm × 15 cm de cet outil sur cette partie de la dalle de compression de ce pont. C’est en bas de cette partie de la dalle que l’effet négatif apparaît le plus. On appelle techniquement cette contrainte, le poinçonnement.

À la surface de la dalle, au départ, on a dû voir un petit trou qui a grossis au fur et à mesure de Passage des autres engins lourds, jusqu’à la rupture.

A ce stade, cette dégradation n’entame nullement la stabilité structurelle ni des appuis, ni des poutres sur lesquelles cette dalle repose, grâce à coup sûr à l’intervention rapide et efficace du service en charge de remettre cet ouvrage en bon état de fonctionnement. Pour cette atteinte, techniquement parlant, plusieurs gammes de remèdes appropriés existent.

Cependant la solution préventive contre la dégradation précoce de nos infrastructures routières demeure à la fois dans la bonne conception, la bonne exécution, l’entretien rationnelle et aussi dans l’application constante et efficiente de notre loi protection du patrimoine routier.

Ensemble, débout pour un secteur routier performant en Guinée.

(Par Balla Moussa Konaté, ingénieur des ponts et chaussées)

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La rentrée scolaire 2024-2025 ne fait pas que des heureux 

La rentrée scolaire de cette année est fixée au 25 septembre. C’est le ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation qui l’a annoncé ce week-end. Suite à cette annonce, certains parents interrogés par notre reporter n’apprécient pas cette date, compte tenu de la situation économique très précaire du pays. Ils demandent au ministre de reporter la réouverture des classes au 3 octobre.

Contrairement aux années précédentes, cette année les élèves reprendront le chemin de l’école le 25 de ce mois. C’est le choix du ministre de l’enseignement Pré-universitaire. Mais cette annonce ne fait des heureux. Certains parents d’élèves sont inquiets en raison des frais de scolarité.

« Le 25 septembre est très proche il n’a qu’à repousser jusqu’au 5 octobre ça trouvera qu’on s’est préparé un peu pour l’ouverture.  Par ce qu’il faut chercher des fournitures scolaires, les frais de scolarité. Les enfants de beaucoup d’entre nous étudie dans les écoles privées, il n’ya pas d’école public et cela nous fatigue beaucoup. » nous confit Abdourahmane Baldé, parent d’élève.

Dans plusieurs endroits de la capitale guinéenne, les établissements publics n’existent pas, ce qui pousse les parents à envoyer leurs enfants dans les écoles privées. Ibrahim Diallo n’apprécie pas cette décision des autorités.

« Y’a tellement d’écoles privées que d’école public c’est un grand problème, surtout pour beaucoup de citoyens qui n’ont pas assez moyens pour payer les frais de scolarité. Les écoles privées sont trop chères et c’est difficile qu’a même parce que on n’a pas autres choses à faire. » Nous fait savoir

Un autre parent d’élève invite les fondateurs d’écoles privées à ne pas augmenter les frais de scolarité.

« L’appel que je veux lancer aux fondateurs d’écoles privées, c’est de ne pas augmenter les frais de scolarité, parce que les parents d’élèves sont très pauvres actuellement ils n’ont même pas de quoi manger à plus forte raison de payer les frais de scolarité. » explique-t-il

Par ailleurs, le ministre a mis en garde les écoles privées contre toute augmentation des frais d’inscription et de réinscription au-delà de cent cinquante mille francs guinéens (150 000 GNF).

Thierno Djibaye Sow pour moyaguinee.com