Pour la paix et pour une approche consensuelle de sortie de crise, l’État doit revenir sur sa décision.
La presse privée à un rôle prédominant dans la construction de notre démocratie et surtout dans la défense de l’aspiration légitime des masses laborieuses.
La presse, c’est aussi la liberté d’opinion et de ton pour aider les autorités à mieux déceler les tares et les défaillances dans la gestion de la chose publique afin que le bienêtre du Peuple soit toujours consacré.
Au groupe Hadafo média, Djoma media et Fim fm, victime de ce bâillonnement, je transmets toute ma solidarité et mes encouragements fraternels.
A tous mes ami(es) journalistes, avec ce coup de foudre, je pense à vos épouses et époux, à vos enfants et à vos parents qui sont sous vos toit. Votre dignité vient d’être piétinée mais le très miséricordieux ne ferme jamais toutes ses portes, puisse qu’Il vous aide, vous et vos familles respectives à surmonter cette épreuve.
Empêtrée dans son sempiternel orgueil, la junte guinéenne fait chaque jour un pas de plus vers les chemins sinueux et tortueux de la dictature sans se soucier un seul instant de ce qui adviendrait de sa folie liberticide.
Ses dérives autoritaires tous azimuts, qui s’apparentent désormais à de la haute trahison, témoignent de son plus grand mépris à l’égard du peuple de Guinée.
Du brouillage et de la suspension des médias, cela ne suffisait plus. Ces fous qui ont juré de prendre en otage les Guinéens optent à présent pour la suppression pure et simple des médias indépendants.
Ce quatrième pouvoir et pilier incontournable de toute société démocratique incarné par de brillantes étoiles comme FIM FM, DJOMA TV, DJOMA FM SWEET FM et ESPACE FM que l’on a condamné arbitrairement à l’arrêt à travers le retrait unilatéral et autoritaire de leurs agréments. C’est un coup dur porté non seulement au pluralisme mais aussi à des dizaines de familles abruptement privés de leurs moyens d’existence.
Et comme le ridicule ne tue pas, le ministre de l’information et de la Communication qui, dès après sa nomination, avait fait miroiter à une corporation dont il est lui-même issu, l’idée d’un répit dans l’escalade engagée par la junte contre la presse privée, devient la courroie de transmission d’une décision suicidaire. Fana Soumah, la nouvelle passoire parmi les passoires du CNRD, voit ainsi sa longue carrière souillée sous l’auteur de ses ambitions personnelles, à l’instar de nombre de ses pairs ou de ses mentors qui font honte à la Guinée.
En cette circonstance particulièrement regrettable et tragique pour la presse guinéenne et pour tous ceux et toutes celles qui se reconnaissent dans ces médias victimes du pouvoir de la terreur, de l’arbitraire et de la rancœur, la nécessité d’une union sacrée sonne de plus en plus comme un impératif. Le retrait des agréments de ces médias non accommodants est le signe d’une répression plus grande à venir car les putschistes en pleine perte de vitesse sont persuadés qu’ils sont condamnés à installer durablement leur pouvoir dans les extrêmes et la radicalité.
Leur survie en dépend à défaut de jouir de l’adhésion du peuple de Guinée avec qui le divorce est prononcé et consommé.
Ce jour du 22 mai 2024 est une humiliation pour la Guinée.
Et ces redoutables voleurs de la République qui cherchent, par tous les moyens à s’éterniser au pouvoir, ne s’arrêteront pas en si bon chemin.
En effet, pour perpétuer leur sale boulot et confisquer le pouvoir, ils entendent supprimer tout obstacle se dressant sur leur chemin.
Ne nous méprenons pas. Dans leur viseur, la classe politique la plus représentative et la presse indépendante qui surveillent leurs errements au millimètre près.
C’est pourquoi, il est temps pour le peuple de Guinée de stopper ces hors-la-loi qui se croient tout permis et agissent en véritables gangsters dans la conduite de la Nation.
Toute voie contraire serait chaotique pour notre pays.
Vive ESPACE FM et SWEET FM
Vive DJOMA TV et DJOMA FM
Vive FIM FM
Vive les médias libres et indépendants
Vive l’union sacrée contre la dictature militaire !
Souleymane SOUZA KONATÉ, Président de la Commission communication de l’ANAD et Conseiller chargé de Communication de Cellou Dalein Diallo.
Le ministère public a fini de prendre ses réquisitions contre les accusés des événements du 28 septembre 2009.
Au regard de ce qu’il a soutenu depuis la matinée de ce mercredi 22 mai 2024, il a demandé au tribunal de requalifier les faits de meurtre, assassinat, torture, enlèvement, séquestration coups et blessures volontaires, violence, pillage de marchandises, de biens mobiliers, d’incendies volontaires de magasins, conteneurs et leurs contenus, vols à mains armées, entraves aux mesures d’assistance et de l’omission de porter secours, détention illégale de matériels de guerre de première catégorie, viol et complicité, en ceux de crimes contre l’humanité et autres responsabilités contenus dans les dispositions des articles 194, 195, 196, 197, 198, 199 du code pénal, 7, 25, 27, 28, 29 et 30, du statut du Rome de la Cour pénale internationale du 17 juillet 1998.
Il a aussi demandé au tribunal de constater le décès du général Mamadouba Toto Camara en date du 27 septembre 2022 et par conséquent dire que l’action publique est éteinte à son égard.
Le ministère public a ensuite sollicité que les accusés Moussa Dadis Camara, Moussa Tiegboro Camara, Blaise Goumou, Ibrahima Camara dit Kalonzo, Abdoulaye Cherif Diaby, Marcel Guilavogui, Aboubacar Sidiki Diakité dit Toumba, Cécé Raphaël Haba, Claude Pivi alias Coplan, soient retenus dans les liens de la culpabilité pour des faits de crimes contre l’humanité par meurtre, assassinat, torture, séquestration et responsabilité supérieur hiérarchique; Mamadou Aliou Keïta, Alpha Amadou Baldé, Paul Mansa Guilavogui, pour des faits de crimes contre l’humanité par viol et torture.
Pour la répression, condamner :
1- Moussa Dadis Camara, Moussa Tiegboro Camara, Blaise Goumou, Abdoulaye Cherif Diaby, Marcel Guilavogui, Claude Pivi alias Coplan à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de 30 ans.
2– Alpha Amadou Baldé par défaut à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de 30 ans
3- Ibrahima Camara dit Kalonzo, Aboubacar Sidiki Diakité dit Toumba et Paul Mansa Guilavogui à 15 ans de réclusion criminelle
4- Mamadou Aliou Keïta et Cécé Raphaël Haba à 14 ans de réclusion criminelle.
Et décerner un mandat d’arrêt contre Alpha Amadou Baldé et Claude Pivi alias Coplan.
Le tout en application des dispositions des articles 6, 114, 116, 194, 195, 196, 197, 198, 199, 207, 267, 268, 269, 332, 232, 233, 234, 235, 236, du code pénal; 2, 405, du code de procédure pénale; 7, 25, 27, 28, 29 et 30 du statut de Rome de la Cour pénale internationale du 17 juin 1998.
En Guinée, le FNDC front national pour la défense de la constitution dissout a exprimé son opposition à une éventuelle prolongation de la transition au-delà du 31 décembre 2024. Son chargé des opérations Ibrahima Diallo l’a fait savoir à travers une conférence de presse animée ce mardi 21 mai à Conakry. Il indique que des manifestations seront organisées si le chronogramme n’est pas respect par les autorités de la transition.
A sept mois de la fin du chronogramme de la transition accordé au CNRD par la CEDEAO, rien ne prouve que les militaires veuillent céder le pourvoir, indique le Front National pour la Défense de la Constitution. A cela s’ajoute l’affront que le Premier Ministre Bah Oury est entrain de créer entre les autorités et les forces vive du pays à travers ses communications.
Une réalité que déplore Ibrahima Diallo, chargé des opérations du FNDC.
« Monsieur Bah Oury s’inscrit très malheureusement dans la continuité des acteurs qui ont grippé cette transition. L’unilatéralisme dans les prises de décision, le mépris et l’arrogance dans le discourt des autorités le rejet et l’exclusion des acteurs socio-politique important pour la vie de la Nation et pour la réussite de cette transition. » Ibrahima Diallo, chargé des opérations du FNDC
Le front national pour la défense de la constitution dit être déterminer à s’opposer à une éventuelle prolongation de la transition dans le pays.
« Je le dis ici et au nom du FNDC que nous nous opposerons fermement à toute idée du glissement ou de prolongation de la transition par tous les moyens légaux y compris les manifestations dans les rues et sur les places publiques sur toute l’étendue du territoire national.Dans cette perspective le FNDC lance une consultation ouverte avec les forces vive de la nation, sans exception: les partis politique, les organisations de la Société Civile, les organisations syndicales, les organisations de presse, les journalistes, les citoyens engagés pour qu’ensemble nous pussions barrer la route à tout type de prolongation de cette transition. » ajoute Ibrahima Diallo.
Ibrahima Diallo demande aux autorités d’accepter de dialoguer avec les forces vivent du pays afin de sauver la transition.