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Amendement de la loi anticorruption en Guinée pendant la transition : Collaboration entre le département de la Justice et le CNT

Collaboration entre le département de la Justice et le CNT

Dans le cadre de la transition politique en Guinée, des développements significatifs ont eu lieu concernant l’amendement de la loi anticorruption. Le département de la Justice et des Droits de l’Homme a annoncé vendredi dernier que des efforts collaboratifs étaient en cours avec le Conseil National de Transition (CNT) pour examiner et ajuster le contenu de cette loi cruciale.

La secrétaire générale du département de la Justice et des Droits de l’Homme, Irène Marie Hadjimalis, et le cabinet ministériel ont dirigé ces efforts en collaboration avec les conseillers nationaux de la transition. Leur objectif principal était d’examiner minutieusement le contenu de la loi anticorruption et de proposer des amendements pertinents qui répondent aux besoins actuels de la société guinéenne.

Après des discussions approfondies sur le contenu du document, les cadres des différentes entités ont exprimé leur engagement à finaliser la loi anticorruption lors d’une prochaine réunion prévue pour mardi prochain. Cette étape démontre une volonté collective de renforcer les efforts de lutte contre la corruption en Guinée pendant cette période transitoire.

Le Président du CNT, Dr Dansa Kourouma, a également pris part à cette initiative, encourageant les ministères impliqués – notamment le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, ainsi que l’Agence Nationale de la Lutte Contre la Corruption – à travailler avec détermination sur cette loi. Il a souligné l’importance que cette législation reflète les besoins et les valeurs de la société guinéenne, tout en favorisant l’unité et la cohésion nationale.

Cette collaboration entre le département de la Justice et le CNT témoigne d’une volonté commune de renforcer l’arsenal juridique de la Guinée dans la lutte contre la corruption, un défi crucial pour le développement durable et la stabilité du pays.

Abdoulaye Camara pour moyaguinee.com

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L’ONG Reporter Sans Frontière apporte sa solidarité aux médias

conférence de presse de l’ONG  Reporter Sans Frontière

A travers une conférence de presse animée ce vendredi 22 mars 2024 à Conakry, l’ONG  Reporter Sans Frontière a exprimé sa solidarité aux médias Guinéens.

Cela fait suite aux restrictions dont ces médias sont  victimes actuellement et qui est la cause de la mise en chaumage technique de plus 500  travailleurs,  pour faute de moyens pour les entretenir.

“Reporter sans frontière est  en Guinée, pendant toute la semaine là,  en mission de soutien et de solidarité aux médias Guinéens qui sont brouillés. Et  constater les conséquences que cela a occasionné, notamment des pertes d’emplois,  par ce qu’actuellement ces médias sont obligés de mettre au chaumage au moins  500 et 600 travailleurs dans tout le pays. La population aussi n’a plus d’information fiable à cause de ces restrictions, donc nous sommes venus pour apporter la  solidarité de reporter sans frontières à ces médias et rencontrer les autorités, pour leur dire que nous sommes sur phase  dangereuse de la liberté de la presse dans ce pays.Il est important que le nouveau premier ministre se saisisse de cette situation afin de trouver une solution pour que l’ensemble des médias puissent émettre”. Affirme Sadibou Marong Directeur bureau RSF Afrique Subsaharienne

 Présent à cette occasion les représentants de ces médias victimes de restriction ont indiqué  qu’aucune explication ne leurs a été fournie, depuis plus de cinq mois après le brouillage de leurs médias.

Tenema Doumbouya pour moyaguinee.com