Amnesty international a présenté un nouveau rapport sur la Guinée devant les hommes de médias, ce mercredi 15 mai 2024 à Conakry. Ce rapport parle des cas de mort et des blessés enregistrés entre 2019 et 2021, sous le régime d’Alpha Condé et le régime actuel mais également leur non prise en charge par les autorités du pays.
Dans ce rapport d’Amnesty international, il est indiqué qu’aucun changement n’a été mené dans la manière donc les forces de sécurité maintient l’ordre au cours des manifestations dans le pays du régime d’Alpha Condé au régime actuel. D’ailleurs les personnes blessées au cours de ces manifestations sont souvent abandonnés à eux-mêmes.
« Ce sur quoi s’attarde notre rapport, c’est la prise en charge des blessés. Souvent ces prises en charge ont été entraver par les forces de sécurité qui sont responsables de ses blessures et qui ont empêché que ces personnes soient évacuées, ou ils sont simplement abonnés à eux même. Alors que les obligations internationales prévoient que les forces de sécurité sont responsables de l’évacuation des blessés. La deuxième raison, nous avons recueillis le témoignage des médecins qui disent avoir renoncés à prendre en charge certains blessés par peurs des représailles. » Samir Saoud, directrice régionale d’Amnesty International en Afrique de l’ouest et du centre.
Poursuivant, Amir Saoud demande aux autorités de prendre en charge des blessés pendant les manifestations et faciliter leur accès à la justice.
« Ce que nous demandons aux autorités aujourd’hui, c’est d’abord de se confirmer au droit international et charte africaine de droit de l’homme, sur le droit à la liberté d’expression et le droit de manifester. Et garantir aussi un fond d’indemnisation et de prise en charge de ces centaines de blessés que ça soit sous le régime d’Alpha Condé ou le régime actuel, des personnes qui ont été blessées au cours des manifestations. Garantir aussi l’accès à la justice. » affirme Samir Saoud la directrice régionale d’Amnesty International en Afrique de l’ouest et du centre.
Amnesty International déplore le fait que les cas de mort par balle continuent d’être enregistrée en Guinée pendant les manifestations.
Tenema Doumbouya pour moyaguinee.com