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Cette fois-ci c’est notre tour, osons ensemble pour le retour historique de la jeunesse au pouvoir

Appel à la marche blanche pour toute la jeunesse guinéenne.

 L’organisation de cette marche pacifique conçue et réalisée sur le thème emblématique la rectification pour une transition apaisée, juste et réussie, procède d’une prise de conscience simple : la transition étant une période hautement sensible pour l’avenir de notre pays.

Tout le pouvoir souverain appartient au peuple de Guinée. Vous ne pouvez pas tous nous résigner. Jeudi 05 Septembre, nous marchons à nouveau pacifiquement en portant du blanc, pour tous les jeunes désespérés et marginalisés au combat. Vous ne serez pas oubliés.

Elle doit à cet effet prendre en compte toutes les problématiques liées aux erreurs du passé afin de préconiser des solutions adéquates à la réalité du moment.

C’est dans cet esprit que, nous invitons la jeunesse à l’union tout en les conseillant à éviter de céder à l’illusion, de recourir aux manifestations violentes et destructrices comme mode d’expression de leurs revendications.

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Fin du bicéphalisme à l’USTG : une nouvelle configuration en marche vers un congrès en 2025

Abdoulaye Camara Secrétaire Général et Abdoulaye Sow Président de l’USTG

Longtemps à couteaux tirés, les deux factions de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG) ont enterré, le vendredi 23 août 2024, la hache de guerre. En marge de la 112ème session de la conférence internationale du travail (CIT) à Genève.

Le camarade Abdoulaye Sow a été désigné Président de l’USTG et le camarade Abdoulaye Camara désigné Secrétaire Général de I’USTG lors de la réunion au BIT. Il a été convenu que les règles de la CSI Afrique relatives à la nomination du Président et du Secrétaire général seraient appliquées dans l’interprétation et la mise en œuvre des nouveaux rôles attribués aux parties impliquées dans le conflit de l’USTG, qui est désormais réglé.

En ce qui concerne la durée de la période de transition, les deux parties ont convenu d’une période d’un (1) an à compter de la fin de la réunion de médiation à Genève pour préparer le Congrès inclusif et apaisé.

A préciser que le Président et le Secrétaire Général de l’USTG, sont cosignataires de tout document portant le label USTG. Suite à cette unification, la configuration de l’USTG a changé pour une période transitoire. Conformément aux textes de la CSI-Afrique. Un congrès est prévu pour le 11 avril 2025.

Selon le procès-verbal, lu par le désormais président de l’USTG, Abdoulaye Sow, les postes de Président et de Secrétaire Général de l’USTG sont respectivement attribués à Abdoulaye Sow et Abdoulaye Camara.

« Le CSI-Afrique, par l’intermédiaire de son Secrétaire Général, a assuré les dirigeants de l’USTG de sa volonté et de sa disponibilité à fournir tout le soutien et l’assistance nécessaires pour organiser un congrès apaisé et couronné de succès à la date convenue du 11 avril 2025.» A-t-il indiqué.

Pour sa part, le Secrétaire Général de l’USTG, Abdoulaye Camara, a précisé que, selon le protocole d’accord, le président et le secrétaire général de l’USTG sont cosignataires de tout document portant le label de l’USTG.

Tenema Doumbouya pour moyaguinee.com

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Inondations à Conakry: Des dégâts matériels importants enregistrés dans plusieurs quartiers

En Guinée, une forte pluie s’est abattue ce samedi 24 Août 2024 sur plusieurs villes du pays. A Conakry plusieurs quartiers ont été inondés et des dégâts matériels ont été enregistrés à plusieurs endroits. Les citoyens appellent les autorités à leurs venir au secours.

Matoto, Sangoyah, Lambangnie Cobayah Ratoma sont entre autres les quartiers inondés par cette grande pluie qui s’est abattue sur la capitale et environ. Dans ces différents quartiers, les murs sont tombés, des meubles et Habits emportés par l’eau, des matériels de maison détruits et des voitures emportées. C’est entre autres des catastrophes vécus par bon nombre de citoyens de Conakry ce samedi 24 Août 2024.

Rencontré à Sangoyah M’bemba Camara explique avoir tout perdu dans cette inondation.

« J’étais couché quand l’eau est venue me surprendre dans ma chambre et comme vous constatez l’eau est montée très haut, elle a détruit mon matelas, la télé, même mon téléphone est parti et vous voyez la maison familiale aussi est inondé. C’est pour vous dire qu’on a tout perdu. Les autorités doivent nous aider en creusant des caniveaux. Sinon cela risque de se répéter. » A-t-il laissé entendre.

Du côté de Kissosso une moto et son propriétaire ont été emporté par l’eau et le jeune est porté disparu pour le moment. Du côté de Matoto plusieurs concessions sont inondées, des biens emportés par les eaux de ruissellement.

A, Lambangnie, Cobayah, Nongo les ponts ont été submergés et plusieurs voitures sont drainées par l’eau. Cette forte pluie a fait perdre plusieurs habitants de Conakry de leurs biens.

 Tenema Doumbouya pour moyaguinee.com

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Kankan: les militaires, si vous voulez vous présenter aux élections posez votre candidature, je vous donne ma voix. Annonce Karamo Solo

Cheick Souleymane Sidibé, communément appelé « Karamo Solo »

Dans une sortie inattendue de l’érudit Cheick Souleymane Sidibé, communément appelé « Karamo Solo » pour les intimes, fait suite à sa prédication d’hier vendredi 23 août 2024, tenu dans sa mosquée devant une centaine de fidèles musulmans de son association au quartier Missira. Dans sa prédication, Cheick Souleymane Sidibé, s’est montré très engagé et déterminé à accompagner les militaires à se présenter aux élections présidentielles, au cas contraire, il abandonnera le chapelet pour rejoindre le rang des féticheurs sans exception.

« Ce que nous avons vu dans les 3 ans, on a vu cela à quel moment? Mais le problème de la Guinée est compliqué, si un homme sérieux arrive à la tête, s’il n’est pas de la tribu de quelqu’un, s’il ne fait pas l’intérêt personnel de quelqu’un, lui il devient l’ennemi. Moi mon candidat préféré c’est les militaires. » Annonce-t-il  

Poursuivant son intervention, il a exhorté les militaires au pouvoir de se présenter aux élections sans s’inquiéter.

« Les militaires, si vous voulez vous présenter aux élections posez votre candidature, je vous donne ma voix. Et s’il se présente s’il aura un quelqu’un pour les battre, je jure d’abandonner le chapelet pour rejoindre le rand des féticheurs. Ma déclaration-là, c’est au-dessus du CNT, de la présidence et même de la Guinée sauf Dieu. Au lieu de faire la guerre a ses militaires, fait tout possible de se faire aimer par les militaires, si non, ils sont au pouvoir maintenant. » A-t-il déclaré

Thierno Djibaye Sow pour moyaguinee.com

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Oyé Béavogui dévoile tout sur les Deux jours de conclave entre acteurs politiques et les conseillers du CNT

Suivez l’entretien. 👇🏿

Moyaguinee.com, Monsieur Oyé Beavogui bonjour

Oyé Béavogui: Oui bonjour monsieur

moyaguine.com :  Vous venez de passer deux jours de conclave à Kindia avec les membres du Conseil national de la transition, dites-nous de quoi avez-vous débattu pendant ces deux (2) jours ?

Oyé Béavogui:  Au cours de ces deux jours, les innovations faites dans la nouvelle Constitution ont été expliqué par les Conseil national de la transition. Il a été question de rendre la procédure plus inclusive et participative en termes de proposition pour l’avant-projet, améliorer et renforcer notre texte. Et je pense que toutes les entités ont été servi et les partis politiques ont eu l’honneur d’être saisie à travers le CNT et surtout en délocalisant cette rencontre au niveau de la région administrative de Kindia.  Ce que nous avons trouvé vraiment très important. Ceci a prouvé la ténacité des membres du CNT à ce travail et surtout au leadership du président Dansa Kourouma à pouvoir faire en sorte que cette constitution puisse être le fruit d’une démarche collective afin que la future constitution puisse nous ressembler et nous rassembler comme il aime bien le dire. Donc nous n’avons pas trouvé de d’objections par ce que nous pensez qu’aujourd’hui quand nous parlons de retour à l’ordre constitutionnel, la disponibilité et cette constitution est une condition seniquoinun au retour à l’ordre Constitutionnel. Et effectivement, quand nous sommes venus, il y avait la quasi-totalité des partis politiques. Il y a eu une présentation article par article par le président du CNT lui-même. Ensuite, accompagné de certains conseillers pendant la première journée, ces exposés nous ont permis vraiment de comprendre beaucoup d’aspects lié à cette constitution, par exemple les zones d’ombres que nous avions liées au sénat, lié au candidature indépendante, liés aux questions de parrainage et même liées aux deux tiers qui vont être accordé aux élus uninominaux dans les prochaines élections législatives qui pointe à l’horizon. Donc il y avait beaucoup d’interrogations vraiment qui susciter à nous mais que nous avons pris le temps de comprendre. Mais qu’à cela ne tienne à l’issue de la présentation, nous nous sommes organisés en coupe de matière au total 6 groupes ont été formés et sur les trois parties de la Constitution. Chaque groupe c’est doté d’une thématique pour vraiment abordée de long en large tous les articles afin que nous puissions définir nos différentes positions.

Moyaguinee.com : honorable, quels sont les remarques que vous avez pu faire ? Et est-ce que les conseillers nationaux vous ont promis d’apporter des solutions à ces remarques ?

Oyé Béavogui:  Généralement il y a eu des remarques des questions qui ont été posées. Par exemple, quand vous prenez dans la première partie, il y a des questions liées aux statuts des langues officielles, dans la Constitution au niveau de l’article 2, c’est le français qui est reconnu comme langue officielle. Mais vous verrez des aliénas qui consacrent une importance majeure à la promotion de nos différentes langues nationales, mais c’est avéré que beaucoup de parties dont nous le PDG. On n’a estimé qu’il fallait valoriser les langues, comme c’était  fait à l’époque, en les accordant un statut de langue nationale, ce qui pourrait vraiment permettre au peuple de  Guinée d’accéder vraiment à la science et à la technologie parce que toutes les études ont prouvé qu’aujourd’hui  à travers ces langues nationales les enfants comprennent mieux ce qu’ils étudient.il y’a de motifs qui ont été donnés par rapport aux choix du Français comme langue officielle et  à consacrer une sorte de promotion à travers des lois organiques à nos langues nationales. Ça c’était l’une des premières remarques par exemple et plus loin, il y a eu d’autres questions. Par exemple sur la question du Sénat parce que les gens se sont posés la question, de savoir comment le SÉNAT allait non seulement l’être composé. Dans cette disposition, vous verrez qu’on développe que le président n’a pas la possibilité de destituer le Sénat après avoir investi ces sénateurs.  Il ya eu également des questions liées à la candidature indépendantes aux élections locales. Par ce que les leaders politiques se sont opposés à la candidature indépendante au niveau de la présidentielle, par contre ils sont pou,r au niveau des élections locales. Selon le président du CNT, C’était bien possible mais il y a eu effectivement des réponses relatives à cela et les questions qui n’ont pas pu être répondu, ils ont pris bonne note et promis d’apporter des réponses.

Moyaguinee.com : La dernière question et celle qui suscite beaucoup plus d’inquiétude. C’est la question de la candidature aux futures élections des membres du gouvernement, du président de la transition et voir même les membres du CNT, quelles réponses ont-ils apporté à cette question ?

Oyé Béavogui:  Oui cette inquiétude a été posé, certains leaders ont même demandé à ce que transpose les articles de la charte de la transition qui interdit leur candidature de l’avant-projet de la constitution, mais la réponse du président du conseil national de la transition docteur Dansa Kourouma a été clair, ça sera  une manière catégorie de personnes ou interdire à une catégorie de personnes de se présenter aux futurs élections. Et du moment que la condition établit les règles de jeu. Je pense qu’elle ne peut pas interdire à tel groupe ou tel groupe de personnes d’être candidat et il pense que ça aussi c’est un droit universel qui le consacre. Je pense qu’ils ont été satisfaits de la réponse apportée par le président du CNT lui-même et à ce niveau il y avait vraiment eu une compréhension. En tout cas il n’y a pas eu vraiment de contestation majeure et ça s’est bien passé vraiment, dans la convivialité dans le respect mutuel pour le procédé organisationnel qui a été mise en place a permis d’éviter des incidents que nous craignions en avance.

Moyaguinée.com monsieur Oyé Beavogui merci d’avoir répondu à nos questions.

Oyé Béavogui : c’est moi qui remercie.

Entretien réalisé par Tenema Doumbouya pour moyaguiee.com

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Kankan : Kerfala Doumbouya l’un des frères du président Mamadi Doumbouya accusé d’être à la base de l’interpellation de beaucoup jeunes dans le quartier Banakoroda.

C’est dans la soirée du dimanche, 18 août 2024, que deux jeunes du quartier Banakoroda ont été interpellés par la brigade anticriminalité numéro 23 (BAC23) de Kankan sur l’ordre d’un certain Kerfala Doumbouya, qui serait un frère du président de la transition, Général Mamadi Doumbouya.

Selon nos  informations recueillies sur place cette interpellation fait suite à une incompréhension entre ces jeunes du quartier qui jouaient au foot sur une route qui borde la cour de Mbembakörö, un cimetière sacré de Nabaya où reposent certaines grandes figures de la ville, alors que les sages du quartier avaient déjà demandé à ces jeunes d’arrêter de jouer au foot à cet endroit pour le respect des âmes qui y sont ensevelies. Cependant, malgré cette requête, les jeunes auraient continué de jouer. C’est ainsi qu’ils ont sollicité l’intervention du chef de quartier, qui a tout fait sans obtenir de résultat positif.

A la place des autorités du quartier Kerfala Doumbouya, qui serait un frère du président Mamadi Doumbouya, a pris les choses en main. Il aurait surpris ces jeunes en train de jouer dimanche dernier, accompagné de la brigade BAC23, et a interpellé deux d’entre eux après une première altercation survenue le samedi, 17 août 2024.

Ibrahima Kalil Condé, un autre jeune visé par la plainte déposée par Kerfala Doumbouya, est revenu sur l’historique du problème et sollicite la libération de ses amis.

« C’est moi qui avais organisé un match contre certains militaires ici, dans mon quartier, autre fois. Quand nous devrions commencer à jouer ce monsieur est venu en voiture pour prendre nos poteaux et les casser sous prétexte qu’il avait interdit de jouer à cet endroit. Ce jour-là, nous n’avons rien dit parce que les militaires étaient présents, et c’est avec eux qu’il a eu une vive discussion. Lorsqu’il partait, ces militaires l’avaient averti de ne plus répéter ce genre de comportement. Le lendemain, c’était dimanche, il est revenu avec des policiers alors que c’étaient les enfants, les tout-petits, qui jouaient. Il a interpellé deux de nos amis qui regardaient les enfants jouer. Ensuite, il a pris une autre convocation contre 30 de nos amis, dont moi-même. Nous demandons la libération de nos amis. Celui qui nous interdit de jouer ici a lui-même joué sur cette route, et nous avons une vidéo de lui jouant ici. Aujourd’hui, il agit ainsi parce qu’il est puissant et qu’il est le frère du président. Une autre fois, il est venu heurter un enfant avec sa voiture pendant que nous jouions, et tout ce qu’il a trouvé à dire est que l’enfant se trouvait sur la route. Nos amis ont été arrêtés depuis hier. Nous sommes allés voir le directeur communal de la jeunesse Belmando, qui nous a demandé de rester à leurs côtés. Tout ce que nous demandons aujourd’hui, c’est la libération de nos amis », dit-il.

Interrogé, le chef du quartier Banakoroda Lamine Kaba, alias Lamine Djan n’a pas tardé à apporter son soutien à Kerfala Doumbouya dans cette affaire. Selon lui ces jeunes ne respectent personne dans le quartier.

« Je suis informé que deux jeunes ont été interpellés dans mon quartier. Mais bien avant cette interpellation, le doyen El Hadj Söba avait demandé d’arrêter de jouer près de Mbembakörö. Vous savez, cet endroit se trouve à Banakoroda, mais c’est un lieu sacré qui appartient à tout Kankan. Il a donc été demandé aux jeunes du quartier de cesser de jouer là-bas, mais ils n’ont pas compris. Il m’a personnellement appelé pour m’informer, et je me suis déplacé pour les trouver en train de jouer à cet endroit. Je leur ai dit de faire tout leur possible pour arrêter de jouer près du mur de Mbembakörö et de trouver un autre lieu, plus éloigné. Interdire complètement le football sur la route goudronnée serait difficile ; il faudrait une décision des autorités à un plus haut niveau, car cette pratique se fait partout en Guinée. Ils m’ont dit qu’ils avaient compris, mais ils n’ont jamais arrêté. Puis, ils ont eu un problème avec Elhadj Kerfala Doumbouya, lié à ce même lieu. La manière dont le problème est survenu est la suivante : ce dernier gare sa voiture là-bas, et en plus, cette partie de la route est très fréquentée. Quand ils commencent à jouer, ils mettent des cailloux sur la route, et une fois le match terminé, ils les laissent sur place. C’est ainsi que Kerfala leur a aussi demandé d’arrêter de jouer là-bas, ce qui a dégénéré jusqu’à des insultes. Il m’a appelé pour me signaler la situation. Maintenant, en ce qui concerne pour avant-hier, lorsqu’il a déposé la plainte, il

m’a informé. Je lui ai dit que je le soutiendrais simplement parce que j’ai tout fait pour que ces jeunes arrêtent de jouer là-bas, mais en vain », a-t-il fait savoir.

Aux dernières nouvelles ces deux jeunes interpellés ont été libérés, en prenant l’engagement de ne plus jouer à cet endroit.

Thierno Djibaye Sow pour moyaguinee.com

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Kankan: le Directeur régional de l’information et de communication dresse son bilan de deux ans de gestion

C’est la salle de conférence du gouvernorat de Kankan qui a servi de cadre à cette rencontre présidée par le gouverneur de la région administrative de Kankan, colonel Moussa Condé. le directeur régional de l’information et de la communication pour la région de la haute Guinée a procédé devant les cadres administratifs régionaux, préfectoraux et communaux ainsi que des associations sportives et bien évidemment, les professionnels des médias à une conférence de presse ce mardi 20 août 2024.Mamady Kansan Doumbouya  à dans son discours énuméré les activités réalisées durant l’année écoulée :  » Au cours de l’année écoulée, nous avons tenus une série de rencontres extraordinaire avec les patrons de medias, des journalistes, l’association des journalistes de la région et le syndicat au sujet de certains comportements de nature à tenir l’image de marque de la corporation: le cas d’un ancien journaliste appréhendé dans un cas de vol de moto à la grande mosquée de Kankan. Nous avons aussi participé à un forum à Kindia dans le cadre de la mise en œuvre d’un plan de communication transfrontalière entre le Mali et la Guinée. Relancé des medias publics. En Haute Guinée, des investissements énormes de l’Etat en faveur des medias publics, longtemps laissés dans l’escarcelle des oubliettes sont visibles. L’octroi d’un émetteur de 500 watts à la radio rurale de Faranah accompagné d’ordinateurs bureautiques, portatifs, d’imprimantes, des enregistreurs et des régulateurs de tension. La radio rurale de Dogomet fut dotée d’un système d’antenne et d’une console numérique. Tandis qu’a Dabola le système d’antenne qui se trouvait en panne été réhabilité. Toujours au cours de la même année, la radio rurale de Kouroussa a bénéficié d’une console numérique et d’un ordinateur portatif. A Kankan, l’émetteur a été remplacé, une nouvelle console numérique remplacée, le système d’antenne réglé. Quant à Mandiana la station a reçu un émetteur et une console. Les travaux de construction du bâtiment devant abriter le siège de la radio rurale sont aussi lancés. A Dinguiraye, le système d’antenne a été réglé, la rénovation du bâtiment est en cours. La station de la radio rurale de Kissidougou a été rénovée et équipée.Des améliorations techniques ont été apportées aux radios rurales de Kérouané et Kouroussa. L’inauguration d’une nouvelle radio rurale à Banko dans la sous-préfecture dans Dabola par le Ministre de l’information et de la communication. Mr Fana soumah. Les Agences guinéennes de presse longtemps jetées dans les oubliettes retrouvent à nouveau le sourire, Elles sont dotées de tous les moyens logistiques comme moto, camera pour mener à bien leurs missions de reportage sur le terrain, la présence à l’international par la signature de plusieurs conventions de partenariat avec les autres agences a l’image de L’agence sénégalaise de presse, agence tchadienne de presse et autres.Mieux, les émetteurs de la radiodiffusion télévision guinéenne longtemps éteints par suite d’une panne ont été remis en marche. Depuis, plus de 10 ans, Siguiri était privé du signal de la radio et de la télévision nationale. Les localités de Mandiana, Kérouané et de Faranah ont bénéficié la même clémence. Pour Kouroussa est en cours de réhabilitation. Bref par ses actions innovantes entreprises par notre département de tutelle, des milliers de citoyens privés des services de ces mediums de proximité se frottent les mains aujourd’hui » a-t-il dressé.                 

 Plus loin il annonce des perspectives Pour les prochaines années, le patron de l’information et de la communication pour les régions de Kankan et de Faranah, Mamady Kansan Doumbouya, dévoile son ambition :  » en termes de perspectives pour l’année à venir, la Direction envisage de faire une mission de contrôle pour le respect des cahiers de charges relatifs à l’implantation et à l’exploitation des medias audiovisuels privés et des sociétés de distribution d’images. Elle envisage également de créer un espace de concertation entre les FDS, la société civile et les medias dans le cadre de la gestion des conflits. A l’affiche de la même année, la Direction régionale de l’information et de la communication en collaboration avec mon département de tutelle entend organiser des sessions de renforcement de capacités des hommes de medias dans les deux régions » a-t-il décliné

Thierno Djibaye Sow pour moyaguinee.com

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Le nouveau bureau de l’URTELGUI reçu par la HAC

Le nouveau bureau exécutif de l’URTELGUI union des radios et télévisions libre de Guinée, a été reçu par la haute autorité de la communication ce lundi, à Kaloum. Au cours de la rencontre des conseils ont été prodigués par le président de la HAC aux nouveaux dirigeants de l’URTELGUI et les collaborations entre les deux structures ont été annoncées.

Elu le vendredi 16 aout dernier, les nouveaux membres du bureau exécutif de l’union des radios et télévisions libre de Guinée ont rencontré les commissaires de la haute autorité de la communication lundi. Objectif, échanger autour des activités qu’ils doivent entreprendre ensemble dans le cadre de la formation des hommes de médias. Le président de la HAC se réjouit de ce premier échange.

« J’ai été heureux d’avoir reçu avec mes collaborateurs le nouveau bureau exécutif de l’URTELGUI. Nous avons suivi les élections ou le processus et nous avons noté avec satisfaction les compromis qui ont prévalu pour avoir un bureau consensuel un bureau représentatif dans lequel il y’a de grands journalistes de grands communicants. Nous avons donc profité de cette audience pour prodiguer quelques conseils au niveau bureau et nous avons offert notre partenariat à l’URTELGUI pour qu’ensemble nous puisons contribuer à la formation des journalistes. »  Affirme Boubacar Yacine Diallo President de la HAC

Pour le président de l’URTELGUI, c’est une manière pour eux de venir prendre conseils auprès des commissaires, mais aussi présenter les nouveaux membres.

« Nous sommes non seulement présenter le nouveau bureau mais aussi nous ressourcer auprès du président Yacine, prendre ses sages conseils afin que la collaboration qui a toujours existé entre les associations que nous sommes et de la haute autorité de communication qui est notre maison puisse évoluer dans les bonnes conditions. » lanceAboubacar Camara président de l’URTELGUI

Le président de la haute autorité de la communication a profité de cette rencontre pour annoncer la disponibilité de la subvention allouée aux médias privés par l’Etat Guinéen.

Tenema Doumbouya pour moyaguinee.com

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Le débat sur l’avant-projet de la nouvelle Constitution suscite des inquiétudes majeures chez les acteurs politiques guinéens

Le débat autour de l’avant-projet de la nouvelle Constitution inquiète les acteurs politiques guinéens, en particulier concernant la participation du Président de la Transition, Général Mamadi Doumbouya, et des membres de son gouvernement à la prochaine élection présidentielle. Le manque de clarté sur la possibilité ou l’impossibilité pour ces dirigeants de se porter candidats à la fin de la transition soulève des doutes légitimes, exacerbés par l’inclusion de dispositions relatives aux candidatures indépendantes.

Dans cette déclaration, l’Alliance Nationale pour l’Alternance et la Démocratie (ANAD), sous la direction de Cellou Dalein Diallo, demande avec insistance que les articles 46, 55 et 65 de la Charte de la Transition soient explicitement réintégrés dans les dispositions transitoires de la nouvelle Constitution. Ces articles interdisent aux membres du CNRD, au Premier Ministre, aux membres du gouvernement et du Conseil National de la Transition (CNT) de se présenter à toute élection à la fin de la Transition. Un cadre législatif conçu pour assurer l’impartialité et l’intégrité du processus électoral. La crainte exprimée par l’ANAD est que l’absence de ces dispositions dans la nouvelle Constitution pourrait compromettre la crédibilité du processus de transition démocratique en Guinée. En effet, la non-reconduction de ces articles serait perçue non seulement comme une violation de la Charte de la Transition, mais aussi comme une entorse à l’engagement pris par les autorités de la Transition envers le peuple guinéen et la communauté internationale.

Ainsi, cette demande de réintégration n’est pas seulement une question de conformité juridique pour les membres de l’ANAD, mais également une exigence pour préserver la confiance du public dans le processus de transition. Pour eux, la clarification et la réaffirmation des engagements pris sont essentielles pour éviter tout conflit d’intérêt et garantir une transition transparente, condition indispensable à la stabilité et à la crédibilité des futures élections en Guinée.

Tenema Doumbouya pour moyaguinée.com