WhatsApp-Image-2024-09-24-a-09.51.07_6724a0d0-1

Coyah/ L’école primaire de Kendoumayah dans un état piteux

L’école primaire de Kendoumaya est dans un état de dégradation totale

L’école primaire de Kendoumaya dans Coyah est dans un état de dégradation totale, à quelques heures de l’ouverture des classes. Les toitures sont abîmées et elle manque de tables-bancs dans les salles de classe. Le directeur de l’établissement a alerté les autorités à plusieurs reprises, mais jusqu’à présent, aucune mesure n’a été prise pour la rénovation de cet édifice public.

Cette école primaire, construite en 1962, n’a été rénovée qu’une seule fois, en 1995. Depuis, elle est laissée à l’abandon. À moins de 24 heures de l’ouverture des classes, le directeur, Cécé Raphaël Haba, s’active dans les préparatifs pour accueillir les élèves, malgré l’état préoccupant de son école.

« Les préparatifs au niveau de l’entretien de l’école, ce que nous pouvons c’est ce que nous sommes en train de faire avec les enfants et d’ailleurs je peux vous dire que l’entretient c’est moi-même et mes enfants par ce qu’on a posé le problème à l’APAE jusqu’aux jours d’aujourd’hui il non pas agit en plus de cela vous voyez le bâtiment. Il est complètement délabré comme vous voyez. Ces bâtiments sont construits depuis 1962, donc ils sont fatigués. »

A en croire le Directeur, cette école est confrontée à plusieurs difficultés. L’intervention rapide de la part des autorités et des personnes de bonnes volontés est plus que nécessaires pour le bien des élèves qui y étudient.

« Le manque de tables-bancs oblige les enfants à s’asseoir à quatre sur un banc, certains même par terre, ce qui rend l’apprentissage très difficile.

Les tables bancs que nous avons ici ont fait plus de 10ans on les a réparés fatiguer. » ajoute-t-il.

Face à cette situation, Cécé Raphaël Haba sollicite l’aide des autorités et des bonnes volontés.

« Nous demandons les bonnes volontés et à l’Etat de nous venir en aider surtout de changer le bâtiment. Les bâtiments sont fatigués on ne peut pas les répares ils sont déjà fatigue, le mur même est fatigue. » 

L’année dernière, l’école comptait un effectif de 169 élèves répartis dans six salles de classe. Cependant, cette année, si aucune action n’est entreprise, seules trois salles de classes seront disponibles pour accueillir tous ces élèves.

Thierno Djibaye Sow Pour moyaguinee.com

WhatsApp-Image-2024-09-24-a-07.35.29_c8eb912a

L’intégralité du discours du 1er ministre à l’occasion du sommet de l’avenir

DISCOURS DU PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT

M. AMADOU OURY BAH À L’OCCASION DU SOMMET DE L’AVENIR

New York, 23 septembre 2024

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Chefs d’État et de Gouvernement, Monsieur le Secrétaire Général, Distingués invités, Notre conviction profonde est la suivante : l’avenir n’est pas simplement à attendre, mais à bâtir ensemble. Au nom de Son Excellence le Général de Corps d’Armée Mamadi Doumbouya, Président de la République, du peuple de Guinée et de son gouvernement, je vous adresse nos salutations fraternelles et nos félicitations aux co-facilitateurs de notre Sommet, la République de Namibie et la République d’Allemagne.

Ce Sommet représente une opportunité unique de transformer nos engagements collectifs en actions concrètes et décisives.

Le Pacte pour l’Avenir est un cadre ambitieux pour répondre aux défis auxquels notre planète fait face, qu’il s’agisse des inégalités, des menaces climatiques, ou encore de la nécessité de réinventer nos approches en matière de développement durable.

Nous saluons le rôle de la coopération internationale pour apporter des réponses adaptées. L’investissement dans la jeunesse et les générations futures doit être au cœur de notre action. Nous devons leur fournir les moyens nécessaires pour qu’ils puissent réaliser pleinement leur potentiel dans un contexte où l’immigration est entrain de vider nos pays de ses ressources.

Les innovations technologiques et numériques doivent être utilisées au service de l’humanité toute entière, car la technologie et l’innovation ne peuvent véritablement être bénéfiques que si elles profitent à tous. C’est pourquoi nous plaidons pour un accès équitable aux technologies, tout en renforçant les questions d’éthique pour son utilisation.

La paix et la sécurité, éléments essentiels à la stabilité mondiale, sont des prérequis indispensables à tout développement durable. Nous appelons ainsi à une coopération renforcée entre les États, visant à prévenir les conflits et à promouvoir la diplomatie internationale.

Le développement durable et le financement du développement sont des piliers incontournables de cette transformation globale. Il est impératif d’adopter des mesures ambitieuses et inclusives pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD). En tant que pays engagé dans cette dynamique, mon pays aspire à ce que les mécanismes de financement international soient renforcés pour permettre à toutes les nations, particulièrement les plus vulnérables, de progresser vers une croissance durable, résiliente et inclusive. Dans cette optique, nous ne pouvons ignorer l’importance de la préservation de notre environnement, en particulier des écosystèmes sensibles comme le massif du Fouta Djallon. Ce site, véritable château d’eau pour toute l’Afrique de l’Ouest, est vital pour l’équilibre écologique de notre région où 15 États sont concernés. Sa protection n’est pas seulement une question nationale, mais une responsabilité collective. Nous réitérons avec force notre engagement pour son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, afin de garantir sa conservation pour les générations présentes et futures, et de renforcer les efforts globaux en matière de développement durable et d’anticiper pour prévenir des conflits autour de l’eau. Nous avons aujourd’hui une opportunité rare et précieuse de redéfinir notre destin collectif. Ce sommet doit être bien plus qu’un lieu de rencontre ; il doit marquer un tournant décisif où nous choisissons, ensemble, de construire un avenir qui soit concret, inclusif et prospère pour tous.

La République de Guinée est déterminée à contribuer activement à la mise en œuvre du Pacte pour l’Avenir. Nous croyons en la force du multilatéralisme et en la coopération internationale pour construire un monde où chacun trouve sa place, un monde plus juste, inclusif et durable.

Vive la coopération internationale !

Vive le multilatéralisme !

Je vous remercie.

Tenema Doumbouya pour moyaguinee.com

WhatsApp-Image-2024-09-24-a-07.35.30_4ae29e61

SOMMET DE l’AVENIR : les contributions de la Guinée au Pacte mondial

Fini ce lundi 23 septembre 2024 au siège des Nations unies à New York, le sommet de l’avenir.

Le Premier ministre Amadou Oury Bah a porté le message de la Guinée à cette rencontre en présence du Porte-parole du CNRD, Colonel Aminata Diallo, et plusieurs ministres et ambassadeurs guinéen.

Le Chef du gouvernement a au nom du Président de la république, le Général Mamadi Doumbouya, a exprimé la détermination de son pays « à la mise en œuvre du Pacte pour l’avenir ».

Pour un monde plus juste, inclusif et durable dans la paix et la dignité, la Guinée plaide en faveur de l’investissement dans la jeunesse, l’accès équitable aux technologies et la préservation de l’écosystème du massif du Fouta Djallon.

Le « Pacte pour l’avenir » dans lequel le monde s’est unanimement engagé doit revigorer le multilatéralisme. Dans cette perspective, Amadou Oury Bah a appelé à une coopération renforcée entre les États afin d’apporter des réponses adéquates aux défis climatiques, sécuritaires, de justice, de développement…

Pour lui, « l’avenir n’est pas à attendre, mais à bâtir ensemble ».

Tenema Doumbouya pour moyaguinee.com